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EAN : 9782366510850
144 pages
Paul et Mike (06/06/2016)
3.41/5   11 notes
Résumé :
La narratrice emménage seule dans un studio parisien. Elle découvre quelques reliques de son adolescence, oubliées dans un carton depuis la fin des années 80. Une nuit d’insomnie pour faire la mise au point sur sa rupture avec un océanographe en cavale. Pour se souvenir du divorce de ses parents et de ses premiers trébuchements d’amoureuse. Pour apprivoiser la créature suspecte qu’elle héberge du fait de ses origines aquatiques. La réalisation de son objectif : reto... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un grand merci à Babelio et les éditions Paul & Mike pour ce partage livresque.
Une lecture teintée de nostalgie puisque Lætitia nous replonge dans les années 80 avec sa farandole de souvenirs. On revit cette époque avec de grands sourires, et franchement il serait bon que la nouvelle génération lise ce livre juste pour voir comment leurs parents vivaient à cette époque ! Je crois que ça les feraient marrer.
Notre belle Lætitia vient de vivre une rupture difficile, elle s'est trouvée un studio à Paris, au milieu de ses cartons, c'est pas la fête.
Sa mère, lui fait livrer en sus, un paquet de son adolescence qui était resté chez elle. Elle y trouve forcément des objets qui la replongent dans son passé.
Son journal intime, nous dévoile ses premiers émois, cette belle histoire d'amour avec Antony, le plus beau mec du lycée, ça en jette un peu.
Au delà des souvenirs de son enfance puis de son adolescence, l'histoire nous dépeint le portrait d'une famille standard, la crise de la quarantaine pour la mère qui se fait la malle avec son amant, la soeur bien carrée, et le père bien barré avec ses Lego et playmobil, et puis au milieu de tout ça, il y avait la petite dernière Lætitia élevée à la Dolto, tiraillée entre deux prénoms. Comment trouver un équilibre sur un culbuto ?
Une histoire pleine d'humour, simple et légère, tendre avec des personnages attachants. Une belle image de cette époque, on y retrouve les grands bouleversements comme la chute du mur de Berlin, l'arrivée du Sida etc... et n'oublions pas les attentats qui étaient d'actualité. le terrorisme ce n'est pas d'aujourd'hui, hélas.
Une lecture agréable, qui n'est pas un coup de coeur mais un doux moment aux couleurs des années 80.


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A l'occasion d'une rupture sentimentale, Léti se retrouve seule dans son studio, l'occasion d'un trip qui navigue entre regrets et nostalgie, difficulté à grandir et à se fixer.
A l'aube de la quarantaine, pas facile de se retourner sur sa vie et tous ses manquements. Mais attention, aucune tristesse, plutôt un ton de comédie douce amère où l'héroïne se moque gentiment de son déni de l'âge adulte. Sa famille, ses amours, ses emmerdes. L'auteure privilégie la légèreté et l'humour, un peu trop peut-être. Ce qui pourrait expliquer pourquoi je suis restée un peu sur ma faim, déçue par une intrigue qui n'avance pas beaucoup. Disons qu'une génération de quarantenaires s'identifiera parfaitement à cette jeune femme qui refuse de grandir, bande-son à l'appui. Mais qu'une fois la dernière page tournée, il n'en restera pas grand-chose. A part un agréable moment de lecture.
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Un grand merci aux éditions Paul&Mike et à Babelio pour l'envoi de ce livre !

Avec "Les petites filles rêvent de chevaux" nous découvrons Léti, qui sort tout juste d'une rupture amoureuse et qui emménage alors dans un nouvel appartement à Paris.
Suite à la réception d'un colis en provenance de sa mère, Léti se retrouve plonger dans une multitude de souvenirs et commence donc un récit empreint d'une nostalgie profonde. Mais pas que, c'est notamment de sincérité et de tendresse dont débordent ses souvenirs.
Au fur-et-à mesure que nous avançons dans l'histoire nous faisons la rencontre de son premier amour, et de tous les petits amis qui l'ont suivi. Ainsi nous avons l'opportunité de découvrir ce qui fait que Léti est désormais cette femme enseveli sous les carton et sa bouteille de vin blanc. Entre autre, nous apprenons par le même biais à faire la connaissance de sa famille. Une famille des plus ordinaires quoi qu'assez spéciale, mais à laquelle on s'attache petit à petit.



Pour conclure, "Les petites filles rêvent de chevaux" nous offre un moment plein d'émotions et de rire. Une histoire légère et drôle qui parvient malgré tout, à toucher les plus grands sujets de l'histoire. Une lecture drôle que je recommande bien évidemment !
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Tout d'abord, je remercie les éditions Paul&Mike et Babelio de me l'avoir envoyé grâce à l'opération masse critique. Je n'avais pas du tout entendu parler de ce livre, et encore moins de son auteur. Je ne savais pas du tout où ce livre allait me mener, j'y suis rentrée sans rien connaître. Et ça fait du bien de n'avoir aucun a priori en tête.
Ce roman m'a fait penser à une série de photomatons de Léti au milieu de ses cartons qui repense à son passé. C'est un petit livre doudou, d'une tendresse et d'une sincérité rares. Ses souvenirs, ses réflexions, son humour, ses faiblesses, sa force touchent le lecteur, l'ensemble est très intéressant et intelligent.
J'ai adoré l'écriture de l'auteur qui est juste sublime, elle retransmet une infinité d'émotions. Elle n'en fait pas des tonnes, elle est simple et c'est ce qui lui permet d'être aussi agréable.
La famille de l'héroïne est... comment dire ? Atypique. Un père anti-conformiste et artiste qui fait des poupée en légo. Une mère coincée, organisée qui prône le retour aux traditions. Une soeur encombrante qui c'est construit une vie « parfaite » grande maison à crédit, enfants turbulents, boulot prenant, mari négligé. Forcément quand tout ce beau monde est réunit ça fait des étincelles. Il est difficile de se faire une place entre eux.

C'est pourtant ce que Léti est obligée de faire. Il faut dire qu'elle aussi est particulière, elle est graphiste, déteste les engagements qui lui donnent le sentiment d'être prisonnière, elle est phobique des taches administratives. Mais surtout elle est très attachante, et je me suis beaucoup identifiée à certains traits de son caractère.
Ce livre parle d'art, d'émancipation, de construction et déconstruction de soi. Mais aussi d'amour. Par contre ici on ne va pas parler d'amour gnangnan, culcul la praline. L'héroïne nous raconte ses principales histoires de coeur, donc pour chaque histoire on a un point de vue plus mature pour juger et analyser les événements. Parmi tous ces amoureux, l'un d'eux se détache, c'est Soli, l'océanographe, l'homme de la mer. le dernier petit ami de Léti. Celui à qui l'on doit la situation dans laquelle se trouve Léti, c'est à dire dans son petit studio au milieu des cartons avec une bouteille de vin blanc.
Pour résumer, je vous conseille ce livre que j'ai vraiment aimé. J'espère vous avoir donné envie de le découvrir et qu'il vous plaira autant qu'à moi.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Un premier roman empli d'humour et d'auto ironie de la narratrice. Sous ce regard sur elle-même, une rupture amoureuse, le passage de la quarantaine, un statut incertain dans la société. Et encore sous tout cela, débordante et jubilatoire, une famille à la Malaussène. Si vous êtes en pleine rupture, ce roman est pour vous.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Cette journée n'est pas comme les autres, a dit Antony. On est obligé de penser à ce qui est arrivé aujourd'hui. Il n'a pas dit penser à la chose mais penser la chose. Il s'intéressait à la philo et visait hypokhâgne. L'attentat de la rue de Rennes, devant chez Tati, marquait encore les esprits : 7 morts et 55 blessés en plein jour dans l'une des rues les plus fréquentées de Paris. Celui de la rue des Rosiers, en 1982, était lointain mais Antony s'en souvenait car l'un de ses oncles, journaliste, avait couvert l'événement et l'avait commenté en famille.
En parlant, Antony me regardait intensément comme si mon opinion, la sienne, les deux conjuguées, pouvaient révolutionner l'organisation mondiale de la lutte anti-terroriste.
Habituellement, je décourageais les garçons par des répliques trop futées et un peu acides. Là, j'avais perdu tout mon mordant, et aussi mon discernement. Mon cerveau était entièrement focalisé sur la chose à faire, non celle à penser. Devais-je raconter à Antony ma première expérience ratée avec un copain de fac de ma soeur ? Je ne voulais passer ni pour une niaise, ni pour une salope. Antony était certainement le garçon le plus romantique de la terre. Peu démonstratif, assez distant, il impressionnait par son calme. Les autres garçons ne lui cherchaient pas noise et aucune fille n'était indifférente à son regard vert.
Or, parmi les dix-neuf gonzesses de la classe, dont plusieurs bombes, il m'avait choisie.
Il était venu s'asseoir à côté de moi.
Il posait sur moi ses yeux renversants.
Je ne devais pas laisser échapper ma chance.
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« A onze ans, Laetitia collectionnait les annonces des marabouts qui promettent le retour de l’être aimé. Elle était la préférée de son père et rêvait de traverser l’océan sur un cheval sauvage. A quarante ans, elle ne sait toujours pas si elle a un coeur. »
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1989. Cette année-là, la vie s'est accélérée et j'en ai fini avec mon statut de gamine.
Mémé est morte le 19 septembre, une semaine après mon entrée au lycée, en Seconde. Le même jour, il y a eu un attentat spectaculaire et Antony, le seul garçon sexy de la classe, m'a déclaré sa flamme. L'explosion du DC-10 au-dessus du désert du Ténéré, avec à son bord 170 passagers dont 54 français, a été l'occasion de notre rapprochement. A l'annonce de l'événement par notre prof d'histoire-géo durant le dernier cours de la journée, la classe a sombré dans le black-out. Madame Clément voulait, bien avant l'avènement d'Internet, faire de l'Histoire en direct et forcer nos cerveaux de futurs bacheliers à réfléchir à l'actualité.
Hélas pour madame Clément, on se fichait bien de Kadhafi et du conflit Tchado-Lybien. Elle a voulu réorganiser la salle en U pour le débat. Invités à se mobiliser pour bouger les tables, les garçons se sont mis à faire l'avion et à se canarder mutuellement.
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« Qui voudrait d'une fille perdue au milieu de ses cartons, un 45 tours ringard dans une main et dans l'autre, une bouteille de Chardonnay impossible à ouvrir ?
Je suis seule dans mon nouveau studio, sans tourne-disque ni tire-bouchon. Sans même une connexion Internet.
J'attends le retour de l'être aimé.
J'ai toute la nuit devant moi pour rejouer en solo les grands hits de ma vie... »
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Ainsi j'ai compris une chose importante : les garçons sont des conquérants. Dès qu'on sort avec l'un les autres arrivent. Les filles doivent se comporter comme des citadelles. Difficiles à prendre et déjà occupées.
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