Dans ce livre, on retrouve tous les ingrédients qui font la littérature de
Yannick Haenel.
- Des réflexions critiques sur la société actuelle qui sonnent juste, notamment sur la ruine culturelle et politique (malheureuse) de l'Italie.
- Des réflexions sur l'art en général qui ressemblent, néanmoins, à ce que l'on pourrait appeler un "Syndrome de
Stendhal", ce qui constitue un point faible du roman : en résumé, l'auteur est tellement émerveillé à l'admiration des différentes toiles, architectures et sculptures italiennes que sa réflexion en devient quelque peu opaque, quelque peu incompréhensible pour le lecteur lambda, ce qui un certaine habitude chez lui, comme j'ai déjà pu le constater dans À mon seul désir, ce qui est dommage...En effet, à plusieurs reprises, j'ai dû relire certains paragraphes à plusieurs reprises pour comprendre où il venait en venir, surtout quand il fait référence au grand théoricien de la littérature,
Georges Bataille.
En somme, un livre très intéressant sur l'Italie, sa politique, sa culture qui se meurt et des réflexions philosophiques de l'auteur sur ses oeuvres d'art. Intéressant mais qui est parfois difficile à lire pour un lecteur lambda, ce qui est un peu dommage, car un livre sur l'Italie et ses beautés mériterait parfois d'être moins opaque...
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