J'ai bien aimé.
Une héroïne qui fuit l'esclavage des femmes en Irlande au début du XIXème siècle et qui retourne là où elle est née, au Tennessee ; un héro considéré comme un traître qui s'investit dans ce qu'il reste de la ferme qu'il vient d'acquérir ; d'anciens soldats confédérés qui ont tout perdu et qui se retrouvent bandits de grands chemins ; un air de désolation, de vengeance mais aussi de reconstruction dans ce sud si douloureusement atteint après sa défaite prévisible et finalement, la montée en puissance d'un groupe de terroristes avant l'heure : le KKK…
Un roman bien documenté, une plume colorée et bien rythmée, des personnages attachants et réalistes, un roman rouge qui ouvre les yeux sur les suites de la guerre de Sécession, une guerre fratricide dont les séquelles sont encore visibles aujourd'hui.
Bon, voilà une auteure à garder en mémoire car je n'ai rien d'autre d'elle en réserve ;-)
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Les roses fleurissent en été, les jonquilles au printemps, mais on peut voir des marguerites même au cœur de l’hiver. C’est Dooley qui me l’a appris. Il disait que c’étaient les fleurs de l’amour, parce que comme l’amour, quand elles ont pris racine, rien ne peut les empêcher de fleurir...