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sur 1620 notes
Un livre qui fait du bien. Iris, jeune trentenaire vivant dans le sud de l'Allemagne hérite contre toute attente de la maison de sa grand mère maternelle. Elle se rend donc dans le petit village du clan situé dans la grande plaine du nord, près de Brême.
C'est alors l'occasion pour elle de nous faire revivre l'odyssée familiale de 1900 à nos jours avec également une (très) brève parenthèse sur le rôle de son grand-père durant la seconde guerre mondiale.
Le récit se déroule en été, dans un grand jardin où poussent une incroyable variété de plantes comestibles et décoratives dont la narratrice connaît tous les noms et qu'elle soigne avec amour.
Rassurez-vous, il est aussi question d'humains dans ce récit, mais surtout de femmes. Bertha la grand-mère, Anna sa soeur, Inga, Christa et Harriet ses trois filles.
Une saga familiale narrée avec une remarquable bienveillance, mais en toute honnêteté. Les hauts ne sont pas amplifiés et les bas rapportés sans fard.
J'ai particulièrement apprécié le fil rouge de ce récit, à savoir les riches heures que passe Iris entre les souvenirs que lui renvoie la vieille maison et ses flirts avec Max, le frère de son amie d'enfance qui est resté à Bootshaven.
Le lecteur francophone découvrira peut-être dans ce récit que l'approche au corps et à la nature n'est pas tout à fait semblable à celle qui domine dans l'Hexagone. Ici, on est davantage conscient du lien étroit entre les deux et de la nécessité de vivre en symbiose avec l'environnement. Ce dernier n'y est pas considéré comme un obstacle ou un simple décors, mais comme un partenaire à part entière qu'il faut respecter pour vivre heureux. Une belle leçon de sagesse de nos voisins d'outre-Rhin.
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Relecture.
Au décès de sa grand-mère Bertha, Iris, à sa grande surprise hérite de la maison de celle-ci. Elle y a passé une partie de son enfance avec Rosemarie, sa cousine et Mira une amie.
Elle ne sait pas si elle doit accepter ou la laisser à sa mère, dont elle héritera un jour.
Elle y a été heureuse, profitant de ses grand-parents, de ses tantes Harriet et Inga mais cette maison est pleine de souvenirs, de secrets, de parfums et de mystères.
Max, le frère de Mira, notaire, tourne autour de cette maison et peut être aussi autour d'elle.
Monsieur Carlsen Lexow lui aussi va et vient dans cette maison comme si il en était un habitué alors qu'il n'ait qu'un voisin, pourquoi, que veut-il lui faire comprendre ?
Pourquoi Rosemarie est-elle morte à 16 ans, sans explication, sans un mot, trahissant leur amitié et l'union familiale ? Pourquoi a-t-on inscrit NAZI sur le poulailler ?
Il flotte dans cette maison un parfum de nostalgie, d'odeur, de robes anciennes, de parfum de pommes.....
Tout revient progressivement à Iris et ce qu'elle ignore elle l'apprendra de chacun des personnages, les présents mais aussi les absents et l'ensemble lui permettra de prendre la direction de sa vie et d'être en accord avec elle-même.
J'avais mis 4 étoiles à la première lecture, je n'en mets que 3 peut être parce que j'ai lui plusieurs récits de ce type. Il y a une langueur très agréable, un parfum d'autrefois, du passage de l'enfance à l'âge adulte, une belle écriture, limpide, précise sans être ennuyeuse. Un petit plongeon dans le passé pour faire remonter les senteurs d'antan.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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A la mort de sa grand-mère, Iris, la narratrice, apprend qu'elle hérite de la maison de famille située à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne. Elle est très surprise car cette maison aurait dû revenir à une des trois filles de Bertha : Inga, Harriet ou Christa (la mère d'Iris).
Iris décide de rester quelques jours de plus, sous prétexte de régler la succession, mais en fait pour reprendre contact avec la vieille demeure où elle a passé toutes ses vacances et prendre sa décision : Gardera-t-elle ou non la maison ? Au début elle pense que non...
La voilà revenue au temps de son enfance. Des souvenirs heureux ou douloureux affluent pendant qu'elle se réapproprie lentement les lieux comme elle ferait un inventaire (Iris est bibliothécaire alors l'inventaire elle connait !).
Elle retrouve le plaisir de nager nue près de l'écluse, de sentir le vent dans sa robe alors qu'elle dévale la petite route à vélo, de s'allonger et dormir sous le pommier au milieu des odeurs du jardin.
Elle redécouvre chaque plante, chaque armoire, chaque porte...
Peu à peu les êtres importants de sa famille sont dévoilés.
Le lecteur met en place le puzzle, événement par événement, personnage après personnage au fur et à mesure que les souvenirs se rejoignent ou qu'ils réapparaissent dans la vie d'Iris. Cela permet au lecteur (et à Iris) d'y voir plus clair...Elle nous parle d'Hinnerk, le grand-père, dont la forte personnalité a marqué la maisonnée, de Bertha sa grand-mère qui a perdu la tête à la fin de sa vie comme si elle ne voulait plus se souvenir du passé (jamais le mot d'Alzheimer n'est prononcé) et de leur trois filles : Inga, née un jour d'orage et capable depuis de transmettre des décharges électriques par simple attouchement, vit toujours seule mais attire toujours les hommes tant elle est charismatique ; Harriet qui a élevé seule sa fille Rosemarie, avec l'aide de Bertha et d'Hinnerk, après avoir été abandonnée par le père et qui est devenue "hippie" après la mort de Rosemarie, cherchant un sens à sa vie détruite ; et puis Christa, la mère d'Iris, l'aînée des filles, jalousée par toutes car la préférée du père et puis aussi parce qu'elle, elle a un mari et une fille, mais elle a aussi le mal du pays car elle s'est éloignée de sa fratrie et ne revenait à Bootshaven que durant les vacances.
Tout dans cette maison rappelle les drames et les bonheurs passés.
La maison est vivante, elle grince, elle respire, elle participe aux événements et aux secrets de famille, c'est un personnage à part entière.
Elle a vu vivre trois générations de femmes, les vivantes et les disparues...
Iris va devoir prendre une décision difficile...

Le début est déroutant car la narratrice passe d'un personnage à l'autre sans se soucier du temps. Il faut du temps (encore) pour que le lecteur y voit plus clair et certains événements ne seront compris qu'à la fin...
C'est parce qu'il faudra du temps (aussi) à Iris pour se réapproprier son histoire familiale, ses racines sur lesquelles elle pourra enfin s'appuyer pour poser les bases de son avenir.
Les portraits de femmes sont magnifiques. C'est un roman plein de tendresse, de poésie, d'humour, mais il y a aussi beaucoup de violence entre les lignes.
C'est un roman sur le thème des secrets de famille, du souvenir et de l'oubli...
Pour en savoir plus
Lien : http://bulledemanou.over-blo..
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Ce livre me laisse un goût étrange....
Ma première impression a été un ennui profond, ennui à cause de la longueur des descriptions donnant des détails à n'en plus finir, et ennui parce que j'ai eu beaucoup de mal à me repérer parmi les personnages, à repérer les liens entre ces différentes femmes d'une même famille, mais représentant trois générations.
Et puis, au détour d'une page, d'une odeur, d'un goût sur les lèvres très probablement, j'ai été transportée et j'ai tourné les pages en m'évadant moi aussi dans les souvenirs.
Bien plus qu'un simple roman du terroir, ce récit soulève la problématique du souvenir et de l'oubli, les souvenirs qui remontent à la surface à la suite d'un mot prononcé, d'une image, d'une sensation éprouvée, les secrets de famille passés volontairement sous silence, comme un accord indispensable pour pouvoir continuer à vivre ensemble, ce qu'il est bon de se rappeler et ce qu'il vaut mieux oublier...
L'auteur sait jouer avec les mots et le style est tour à tour poétique, philosophique, rempli de tendresse ou de nostalgie... le tout ponctué aussi d'un brin d'humour avec la romance entre la narratrice (Iris) et le frère de son amie d'enfance (Max)...
Un livre qui m'a laissé un tel goût étrange... que j'ai eu envie de le relire aussitôt pour éprouver de nouvelles sensations !
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Ce roman délicat nous narre le poids de l'héritage. Nous y découvrons Iris, jeune femme à qui sa grand-mère a légué la maison familiale, mais qui renferme bien des souffrances.

L'auteure nous livre peu à peu l'histoire de cette famille allemande qui a connu des drames, qui s'est un peu brouillée, a dû faire face à la perte de la mémoire de la mère, à la disparition d'êtres chers, à la jalousie.

Iris se remémore son passé dans cette maison où elle a séjourné pendant de nombreuses vacances d'été, elle se rappelle sa cousine Rosemarie et son amie Mira, leurs jeux et leurs discussions, leurs baignades dans le lac. Nous sentons que la jeune femme tourne autour d'un événement sans oser l'aborder, elle n'ose crever l'abcès, la douleur étant encore bien présente, jusqu'à ce qu'elle finisse par en parler.

Ce roman est donc un mélange de tout cela, du poids d'un héritage, de la sensation de culpabilité, du long chemin à faire pour surmonter la perte d'un être cher, ainsi que la question de l'importance de la mémoire mais aussi de l'oubli. J'ai beaucoup aimé les reflexions de l'auteure sur ces deux dernières notions.

Mon petit bémol : le rythme était un tout petit peu lent, et le style assez plat, sans vague. Mais cela a finalement permis d'aborder des thèmes difficiles tout en douceur.
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une lecture plaisante, bien qu'un peu embrouillée, traitant du souvenir, de l'oubli, de l'enfance mais qui reste superficielle et qui n'a pas réussi à m'émouvoir. Les goûts et les saveurs n'ont fait que m'effleurer. Dommage.
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Il faut aimer les jardins comme Elisabeth von arnim pour déguster les splendeurs de ce livre , c'est un livre plein de finesses de chagrins comme des ciels Irlandais de parfums de ce que l'on ne peux oublier de ceux qui vous font chavirer , de chaleurs celles des retrouvailles de douleurs quand elles remontent depuis l'enfance....
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Iris vient d'arriver dans la maison de famille de sa grand-mère, celle où elle se retrouvait tous les étés avec sa mère, ses tantes, sa cousine..
A la surprise générale, c'est elle qui hérite de la maison où elle va découvrir ou redécouvrir tant de secrets, où elle va rencontrer l'amour...
Un livre très tendre, mélancolique et surtout drôle et très sensoriel. Les descriptions sont si vivantes qu'on se croirait dans le jardin d'Iris.
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L ete propice pour moi pour trier mes PAL donc voilà je viens fr retrouver ce petit livre lu dans la journée
Un livre qui m a un peu déçue j en avais trop entendu parler san doute
Ce livre a été un bon moment de lecture mais ne me laissera pas un souvenir mémorable
Mangez des pommes c est bon !!!!!
Ce livre est une histoire de famille mais aussi un hommage à la nature ce jardin a l air bien joli il fait bon y lire en tant de grosses chaleurs et comme il fait plus frais aujourd hui je vais de ce pa lire dans mon jardin
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Bon bon bon...je n'attendais pas grand chose de ce livre...heureusement! J'ai bien aimé les descriptions de la maison et du jardin au travers des yeux de la narratrice qui se remémore sons enfance, cela m'a renvoyé vers mes propres souvenirs. A part ça, il n'y a pas grand chose à sauver: j'ai trouvé le récit un peu confus avec les allers-retours entre présent et les histoires des différentes générations...On a un peu l'impression que l'auteure a voulu raconter plein d'histoires (qui d'ailleurs semblent intéressantes) mais se perd un peu et ne fait donc que survoler tous les personnages...
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