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Bennie et Walter Blumenthal vous font part du mariage de leur fille
Clémentine avec mademoiselle Diggs sa petite amie. La cérémonie aura lieu dans la maison familiale en présence de la doyenne de la famille l'arrière tante Gladdys Erland.
Pour Bennie et Walter l'homosexualité de Clémentine n'est pas un problème ni le fait que Diggs soit noire. le soucis qu'ont les parents outre les préparatifs du mariage c'est le désir de vendre la demeure familiale qui a vu naître cinq générations de Erland.
Pourquoi vendre cette ancienne poste et épicerie de Rundle Junction dans l'état de New-York ?
La peur de l'inconnue ou les conséquences que vont avoir l'arrivée massive d'une communauté d'ultra orthodoxe pour le village. Pourtant Rundle Junction en a connu des drames comme en 1927, tante Glad s'en souvient de cette année là, marquée à tout jamais dans sa mémoire et dans sa chaire.
« Des gens comme nous » de Leah-Hager-Cohen est tout simplement magnifique. Ce récit me rappelle cette vieille boite de photos que nous avons tous vu chez nos grands parents, des membres de nos familles pour la plupart inconnus mais tellement importantes dans la genèse familiale.
«  Des gens comme nous » est un livre sur l'amour que nous portons sur le passé, le présent et le futur de notre bien le plus précieux la famille.
Grâce à une écriture pleine d'intelligence et de tendresse Leah-Hager-Cohen m'a introduit dans cette famille pas comme les autres, dans ce joyeux bazar où tante Glad surveille ses poussins comme la maîtresse qu'elle fût.
«  Quand la jeune génération ne craint pas d'offenser la précédente, pense-t-il, cela présage bien de l'avenir de l'espèce. Et pas seulement ça : c'est l'hommage ultime. Une façon pour les enfants de dire à leurs aînés : savourez votre succès. Vous nous avez appris à être libres.
Merci à babelio et son opération masse critique et la maison d'édition Actes sud pour ce petit bijou littéraire.
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Une maison, une histoire, des souvenirs…
Une famille, une tribu, un mariage…
Des ancêtres, des secrets, un drame…
Des voisins, des nouveaux venus, des gens comme nous ?

Malheureusement pour moi, je suis passé totalement à travers ces petites histoires de la tribu Blumenthal ; de leur maison refuge au lourd passé ; de leurs inquiétudes liées à l'arrivée de juifs haredim au sein de leur village et de leur mauvaise conscience d'avoir ces inquiétudes ; de ce couple formé par les parents Walter et Bennie, un peu trop fades ; du couple lesbien et mixte formé par leur fille Clem avec Diggs, un peu trop cliché ; de ces liens trans-générationnels qui unissent les jeunes aux anciens, les vivants aux morts, le présent aux souvenirs ;

Des gens comme nous, de Leah Hager Cohen – traduit par Laurence Kiefe – m'a souvent fait penser à certains films de Lelouch : une ambiance sympa, des personnages à foison, un fond d'intrigue minimal, mais une impression rapide de quelque chose qui tourne en rond.

Désolé pour ce rendez-vous manqué, rarissime avec Actes Sud, et ce retour de masse critique en demi-teinte.
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Rien de banal dans cette famille d'une petite ville des États-Unis, mais comme dans bien des romans, leur singularité rejoint des dimensions universelles.

Un couple à quelques jours du mariage de leur fille aînée, un moment important, la première à quitter le nid. Qu'elle épouse une femme ne leur pose pas de problème, mais avoir tous ces visiteurs, pour une cérémonie dont leur fille ne leur dit rien, c'est stressant pour la mère. D'autant plus qu'elle ne se sent plus elle-même, perturbée par les hormones d'une grossesse qu'ils veulent garder secrète jusqu'après le mariage.

Avec son mari, pourtant d'origine juive, ils font face à un dilemme lorsqu'un groupe de juifs ultra-orthodoxe vient s'installer dans la ville : comment garder leurs valeurs démocratiques et faire la différence entre « quelqu'un qui appartient à ce groupe a fait ça » et « ils sont comme ça ».

Dans le décor d'une maison centenaire habitée par des souris et envahie par les cousins et les amis en visite, une galerie de personnages gravite autour du couple :
— Clem (Clementine), la future mariée, qui a étudié en théâtre et veut faire de son mariage une « représentation ».

— Tante Glad, 95 ans, qui porte les cicatrices de ses souvenirs, d'un terrible incendie lors d'une fête patriotique. Tante Glad qui aussi se sent peu à peu happée par le dernier voyage.

— Tom, un adolescent qui veut avoir des réponses à ses pourquoi, qui veut définir sa propre identité.

— le jeune Pim (diminutif de William), petit garçon qui se promène à moitié nu en s'inventant des combats contre des ennemis, pirates, extra-terrestres ou autres.

— Sa grande soeur Samantha, qui a décidé de ne plus se faire appeler Sammy, mais Mantha. Elle a l'oreille fine et le don de poser aux adultes des questions embarrassantes sur des bribes de conversation qu'elle a entendues. Elle a aussi un talent pour créer des distinctions entre la Vie réelle, la Vie passée et la Vie imaginaire.

Un roman subtil, au déroulement lent, avec le dépaysement états-unien et des habitants de Rundle Junction bien particuliers, mais aussi des gens comme nous.
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Bennie et Walter, parents de 4 enfants (bientôt 5), habitent à Rundle Junction dans une maison qui est depuis longue date dans la famille de Bennie.
C'est dans cette demeure familiale chargée de souvenir que se déroulera dans 5 jours le mariage de leur fille aînée, Clementine.
Au joyeux chaos familial habituel s'ajoute la tension d'avant mariage exacerbée par l'arrivée des frères et soeurs de Bennie, leurs enfants, les amis de Clem campant sur la pelouse, et Tante Glad, la doyenne, qui se perd entre passé et présent, hantée par l'incendie dont elle a réchappée alors qu'elle avait sept ans.
Dans le même temps, l'inquiétude monte dans le village à l'annonce de l'arrivée d'une communauté juive ultra-orthodoxe.

Un roman très tendre sur la permanence du passé, les tensions familiales, les liens entre générations, la tradition, la culture, l'acceptation de la différence.... en bref sur la grande richesse de la vie. Cette famille tentaculaire offre un casting séduisant de personnages et l'autrice prend le temps de nous donner de chacun une vision complète.
J'ai apprécié son regard sur la façon dont nos familles nous définissent, nous façonnent et sur la façon dont nous pouvons en venir à remettre en question ces choses en grandissant et à mesure que nous forgeons nos propres croyances.

Leah Hager Cohen écrit brillamment sur la banalité de la vie de famille et j'ai suivi avec engouement et délectation cette smala dans la première partie du roman mais j'ai vraiment fini par m'ennuyer. Trop de digressions, le souffle du départ se perd, on se traîne et j'avais hâte d'arriver au dénouement.

Traduit par Laurence Kiefé
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Merci à Babelio et aux éditions Actes Sud pour ce partenariat.
Une fois le livre refermé, je ne parviens pas à dire si j'ai aimé ou non ce livre. En fait, si je creuse un peu, je crois que je ne l'ai pas vraiment aimé. Il fut agréable à lire, cependant je n'ai pas accroché à cette histoire, et quand je n'apprécie pas totalement, je me lance toujours dans de grandes explications.
Tout d'abord, l'action se passe pendant cinq jours, mais le lecteur se trouve très souvent embarqué, emmené bien plus loin dans le passé que ces cinq jours. A vrai dire, il se retrouve dans le passé de chacun des personnages, et si cela permet d'en savoir beaucoup sur les différents protagonistes, ce procédé littéraire n'est pas vraiment mon préféré. de même, l'on en apprendra aussi sur le devenir de certains – notamment le mariage de Clem et Diggs, l'avenir professionnel de Tom. Pour faire court, le présent du roman s'enrichit avec les retours en arrière et les anticipations.
En effet, nous sommes à Rundle Junction, dans l'état de New York, et la maison des Blummenthal a vu grandir cinq générations, avant que Walter et Bennie ne songent à vendre. C'est un des secrets qu'il ne faudra pas révéler avant la cérémonie. Cinq générations, plus d'un siècle, des événements douloureux aussi qui sont tellement ancrés dans la mémoire collective que les Blummenthal ne s'interrogent pas sur eux. Ainsi, dix-huit enfants de la commune sont morts en 1927, lors d'un immense incendie : tante Glad, l'arrière-grande-tante nonagénaire de Clem, a porté toute sa vie les cicatrices – physiques et morales. Fait-on vraiment attention aux personnes à côté de qui l'on vit ? Ou, plus largement, parvient-on à vivre avec autrui et non à côté ?
Walter, et surtout Bennie tentent de maintenir la cohésion au cours de ces cinq journées, autour des membres de la tribu qui sont tous venus. Je pense à Lloyd, en particulier, le petit frère, dont les choix de vie, les errances, n'ont pas véritablement convenus à ses soeurs – ou comment s'échapper de la vie que l'on avait souhaité pour vous.
Oui, ce livre suscite aussi beaucoup de questionnement – qu'est-ce qu'appartenir à une communauté ? Que reste-t-il de l'existence d'un homme ? Alors même si je n'ai pas apprécié ce livre, même si je me suis peu attachée aux personnages, à l'exception de Lloyd, Tom et tante Glad, il n'en reste pas moins un grand livre.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Une famille normale, joyeuse, tolérante, originale et un peu foutraque, qui s'apprête à célébrer le mariage de la fille aînée avec sa compagne. Une vieille maison qui craque de partout, jadis magasin et bureau de poste, abri réconfortant pour des générations d'humains et de souris. Un drame lointain dont se souvient une vieille tante marquée dans sa chair par l'événement. Une menace sur ce bel été, l'installation d'une communauté juive ultra-orthodoxe dans le village. Durant les cinq jours de préparation de la noce, au fut et à mesure que la famille et les amis se rassemblent, des liens se nouent, des personnalités se dévoilent et des secrets se révèlent. Un beau roman sur la mémoire, l'identité, la famille et l'appartenance. Un roman qui fait du bien...
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Un joli portrait de famille que ce roman, oscillant entre souvenirs et présent. Désordonnée et cacophonique, la tribu formée par les Blumenthal se reconstitue pour le mariage de la fille aînée, la maison enfle jusqu'à être sur le point d'exploser...
Mais peut-on vraiment échapper au passé ? (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/02/23/des-gens-comme-nous-leah-hager-cohen/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Je parlerai aujourd'hui d'un abandon.

Je n'aime pas ne pas finir un livre, surtout par peur de passer à côté de quelque chose. A tel point que, pendant longtemps, je me le suis interdit, et suis allée au bout de romans qui m'ont paru interminables (et pour certains, des pavés, Belle du Seigneur, ça vous dit quelque chose sans doute)...
Mais, la lecture doit rester un plaisir, et j'ai tellement de livres dans ma PAL que j'ai décidé de ne plus m'embarrasser avec des scrupules, même si arrêter un roman reste toujours difficile pour moi.

Ce roman-ci, j'avais très très envie de le lire, au point que je l'avais sélectionné à l'occasion d'une masse critique, et je n'ai pas manqué l'occasion de l'emprunter quand j'ai vu qu'il était disponible dans ma médiathèque. Mais force est de constater qu'après un peu plus de 100 pages lues, non, décidément, je m'ennuie. Je l'ai posé une première fois, me demandant ce que j'allais faire. Je suis donc allée lire quelques critiques ici ou là. Certaines faisaient état du même ressenti que moi ; à l'inverse, certains lecteurs avaient adoré ce roman. J'ai décidé de m'accrocher encore un peu pour finalement le reposer définitivement. Je n'ai accroché à rien dans ce roman, ni à l'histoire, ni aux personnages, ni à l'écriture. Ce n'est pas que c'est mauvais, c'est juste que la mayonnaise n'a pas pris avec moi. J'ai trouvé ce roman bavard. Je n'ai rien contre ce type d'histoire, parfois la plume va suffire pour m'emporter ; d'autres fois c'est mon attachement aux personnages qui parviendra à me faire poursuivre ma lecture, et à y prendre plaisir. Mais là, rien, nada...

Alors ? Alors, je ferme le roman, le repose à la médiathèque en espérant, cette fois, qu'il trouve un lecteur plus convaincu que moi.

Et vous, que ressentez-vous quand vous abandonnez une lecture ?

Lu (et manqué) en novembre 2021
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Alors qu'elle se prépare au mariage de sa fille Clem avec sa petite amie, Bennie Blumenthal réfléchit avec son mari Walter à la décision éventuelle de quitter leur maison, mais, dans le doute, ils ne veulent pas encore en parler à leurs enfants. D'autant que ce projet est lié à l'arrivée d'une communauté de juifs hassidiques qui rachètent des maisons dans leur petite ville de rundle Junction, dans l'état de New York, provoquant des réactions diverses et variées chez les habitants, pas toujours des plus tolérants. Bennie doit aussi prendre soin de sa grand-tante très âgée, en visite pour le mariage, qui a toujours connu la petite ville, son premier souvenir remontant à 1928 où un terrible incendie a endeuillé la cité.

Beaucoup de thèmes viennent fusionner dans cette histoire de famille, sans pourtant jamais ressentir une impression de trop-plein : la tolérance, la parentalité, la transmission.
Bon, j'avoue que trois semaines après l'avoir fini, les détails comme les noms des personnages, leurs degrés de parenté, m'échappent un peu, et que me reste uniquement le souvenir d'une lecture plaisante, originale par certains côtés, assez conventionnelle par d'autres. L'observation amusée des personnages constitue le point fort du roman. Malheureusement, le personnage de la future mariée m'a agacée plus d'une fois, tant elle est immature, et autocentrée. Par contre, ses parents, son petit frère Tom, ou la grand-tante Glad, provoquent beaucoup plus de sympathie. La maison a beaucoup d'importance, ce qui est un aspect que j'aime bien aussi.
Je ne vous conseillerai pas de vous jeter sur ce roman séance tenante, mais si, comme moi, vous l'empruntez à la bibliothèque, sachez que si vous aimez les histoires de famille, un peu à la manière d'Ann Patchett, vous pourrez passer un bon moment.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Bennie et Walter se hâtent pour les derniers préparatifs : dans quelques jours, il marie leur fille aînée. Pour l'occasion, ils accueillent la famille. Mais avant de fêter ce joli jour, des secrets dissimulés et des drames anciens refont surface, quelques nouvelles s'ébruitent, d'autres restent cachées. On alterne un passé parfois émouvant, avec un présent plein de vie. En parallèle, une communauté juive ultra-orthodoxe s'installe dans la quartier et suscite questionnement et curiosité entre chacun. le portrait de famille dans toute sa splendeur. Il faut bien que la maison soit grande pour accueillir ce beau monde, parce que Bennie et Walter ont quatre enfants plein de vie et un dernier en route : on fait du bruit, on rit, on chante, des émotions sont dévoilées, d'autres provoquent des éclats de rire.
Si les sujets - la famille, l'appartenance à une communauté, la différence, la culture, la mémoire etc. - sont très intéressants de prime abord, au fur et à mesure de la lecture, l'écriture apparaît si dense, si lente et si descriptive que l'histoire m'a complètement laissée sur le bas côté, ne voyant aucun intérêt parfois sur le contenu de certains passages. L'ennui était au rendez-vous page après page, si bien que je l'ai lu d'une traite ou presque pour - ne pas m'y éterniser, déjà - et ne pas perdre le fil de l'histoire, dans l'ensemble très décousu et désordonnée... cependant on ne peut qu'être indulgent sur la façon dont l'auteur anime ses personnages, leur donne vie grâce à des personnalités hautes en couleur, à travers une vision contemporaine, tendre, tolérante et réaliste.
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