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François Zabbal (Traducteur)
EAN : 9782809840438
200 pages
L'Archipel (22/04/2021)
3.31/5   8 notes
Résumé :
Rachwan et Râm, deux travailleurs étrangers, sont venus chercher fortune en Arabie saoudite. Ils apprennent vite, à leurs dépens, ce qu'il en coûte d'enfreindre les règles du Royaume.


Dénoncé et jugé sans appel, Rachwan est incarcéré dans le terrible centre pénitentiaire de Briman, à Djeddah, pour liaison illégitime avec la belle Siham – détenue quant à elle dans la prison des femmes. Quant à Râm, après s'être enfui de la distillerie d'arak cl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ensaf Haidar est l'épouse de Raif Badawi, qui a été condamné en 2012 à dix ans de prison, à mille coups de fouet, à une amende d'un million de riyals (266 000 dollars) et une interdiction de voyage de dix ans à l'expiration de sa peine de prison, pour avoir prôné, sur son blog, la liberté d'opinion, de culte et d'expression. En janvier 2015, il a reçu 50 coups de fouet. La peine a été suspendue, après les protestations de plusieurs gouvernements, puis de l'ONU, et en raison de l'état de santé Raif Badawi. Cependant, la sentence n'a pas été abandonnée et pourrait reprendre. Ensaf Haidar a reçu le prix Sakharov des droits de l'homme décerné à son mari par le Parlement européen. Elle est, également, Présidente et cofondatrice de la Fondation Raïf Badawi pour la liberté (FRBL). En 2016, elle a écrit Mon combat pour sauver Raif Badawi, publié aux Éditions de l'Archipel. La geôle des innocents est son premier roman. Son mari ne lui a jamais parlé de ses conditions de détention : les appels téléphoniques sont très brefs et sont écoutés. Aussi, elle a imaginé une histoire qui se déroule dans une prison en Arabie Saoudite. Peut-être pour exorciser les questions qui tournent dans sa tête au sujet des conditions de détention de son mari ?


Lorsque le livre commence, cela fait trente jours que Rachwan est à l'isolement, dans une prison d'Arabie Saoudite. Depuis plusieurs semaines, il a emprisonné une fourmi dans un gobelet en plastique transparent. C'est à elle qu'il se confie ; à elle qui a, certainement, entendu plusieurs histoires de prisonniers. Lorsqu'il lui a tout dit, il la libère et il est lui-même emmené à la prison centrale de Briman.


Rachwan est un Syrien qui est venu travailler en Arabie Saoudite. Il voulait gagner de l'argent pour payer un passeur et ainsi, permettre à sa famille de fuir la guerre. Un ami lui avait procuré un emploi de chauffeur. En accompagnant son patron à une soirée, il a rencontré Siham, une Yéménite. Ils sont tombés amoureux et ont entamé une relation clandestine. Dès leur premier rendez-vous, la jeune femme lui a expliqué que la police religieuse ne devait jamais découvrir leur amour. L'histoire se déroule avant que cette police perde un peu de pouvoir. Cet « organe officiel chargé de faire respecter les prescriptions religieuses de la façon la plus stricte » (p. 19) contrôle le port du voile, le respect de l'interdiction de conduire pour les femmes, « il vérifie que les commerçants ferment bien leurs boutiques aux heures de prière » (p. 20). Lorsqu'un homme et une femme sont dans un lieu public, leurs liens sont contrôlés, seul le lien familial au premier degré est autorisé. « En d'autres termes, la femme qui accompagne un homme ne peut être que sa soeur, sa fille ou sa femme. Imagine-toi être mis en prison du seul fait que tu te serais trouvé assis au côté d'une femme dans un espace public… » (p.20). Lorsque Siham a été hospitalisée en urgence et que Rachwan l'a accompagnée, ils ont été dénoncés. Au début de son incarcération, ce qui fait tenir Rachwan, c'est la pensée de Siham et l'espoir de communiquer avec elle. Son amoureuse est le personnage qui m'a le plus perturbée. Son rôle est flou quand ils sont tous les deux emprisonnés. Tentatrice ou victime ?


Râm vit en Inde et a besoin d'argent pour respecter « les traditions indiennes qui imposent à la femme de verser une dot au mari » (p. 67) : il a cinq filles. Grâce à une agence de recrutement, il a trouvé un emploi en Arabie Saoudite, pays qui a la réputation d'avoir des richesses à profusion. En réalité, il est très peu payé, travaille sans relâche et son patron lui a confisqué son passeport. Des évènements le conduisent lui aussi à la prison de Briman.


La suite sur mon blog…


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J'ai un avis plutôt mitigé sur ce roman pour plusieurs raisons.

Déjà, j'ai trouvé que la caractérisation des personnages était très faible et peu crédible. Par conséquent on n‘arrive pas à s'attacher ou à éprouver de l'empathie pour le personnage principal, Rachwan. Il y a aussi un gros problème avec les dialogues qui sonnent faux. Difficile de savoir si c'est un souci de traduction ou si déjà à la base ils sont écrits de cette manière en VO (ce qui me semble tout de même le plus probable). Ces deux points négatifs font que j'ai eu du mal à m'immerger dans l'histoire, j'ai vraiment ressenti cette impression de fausseté tout le long de ma lecture, ce qui était dérangeant.

Ensuite, dans ce roman on suit plusieurs personnages mais je n'ai pas réellement compris pourquoi. Alors certes cela permet d'explorer différents parcours de vie de personnes qui ont atterri en prison pour bien peu. Mais cela semble décousu (malgré le fil conducteur que l'on retrouve dans le personnage de Siham) car la taille et l'importance des récits n'est pas du tout équilibrée. En effet nous avons principalement l'histoire de Rachwan, qui reste le personnage principal, mais nous avons aussi une partie qui nous raconte l'histoire de Râm. Sauf qu'ensuite sa présence dans le roman reste anecdotique. D'autant plus qu'il y a visiblement une énorme ellipse entre le moment des évènements qui envoient Râm en prison et le moment où l'on le retrouve en prison, sans que son parcours pour devenir ce personnage soit réellement expliqué (c'est très bref).
L'autrice aurait dû trancher plutôt que de faire un entre-deux : soit s'attarder seulement sur un seul personnage, soit réellement développer le vécut et l'histoire de plusieurs d'entre eux, dans des proportions plus équilibrées.

Enfin j'ai aussi été gênée par la façon dont est abordé le sexe dans ce roman. Déjà il faut savoir que ce thème a une très grande place dans ce roman, les personnages semblent un peu obsédés par le cul. On a l'impression que la liberté ici passe surtout par la liberté sexuelle. Bien évidemment cela met l'accent sur l'ambivalence d'une société en façade aux moeurs étriquées, mais qui en cachette est bien plus délurée qu'on ne pourrait le croire. Sauf que ça paraît trop, je ne pense pas que toutes les personnes éprises de liberté en Arabie Saoudite vont dans des soirées libertines, font des plans à plusieurs et sont tous bisexuels. Je caricature un peu, mais c'est l'image que renvoi ce roman, et ça sonne faux pour moi.

De plus, j'ai été très gênée de la façon dont sont abordés les viols. C'est vraiment pris à la légère : on confie qu'on a été violé comme on raconte le nom de son animal d'enfance, on accepte le chantage sexuel en prison pour obtenir des faveurs de façon totalement banalisée et anodine, car limite il faut y voir le bon côté, on peut y prendre du plaisir... Ça m'a laissé sans voix.

Et il y aurait aussi pleins de choses à dire sur le personnage de Siham, qui de base est une femme libérée, mais forcément ça tourne à l'excès. On sent un jugement péjoratif : la femme qui a une vie sexuelle jouissive n'a vraiment aucun tabou, aucune morale, elle a de multiples relations en même temps, couche avec des inconnus, utilise le sexe pour marchander, n'a pas de soucis de coucher pour avoir de l'argent, elle est forcément bisexuelle. Et forcément c'est une menteuse qui manipule les hommes. Bref une femme fatale, avec une vision quelque peu misogyne. Plus ça avance dans le récit, plus on sent un jugement péjoratif poindre sur ce personnage. J'aurai aimé plus de nuances, il y avait tellement de choses à faire avec ce thème et ce personnage féminin, mais malheureusement on tombe dans la caricature.

Malgré ces défauts, c'est un roman qui se lit facilement et plutôt vite. Mais on ne va pas se mentir, je n'ai pas trop aimé ce livre. Il n'était pas fait pour moi. Et je ne m'attendais pas à ce contenu en me basant sur le résumé de l'éditeur. Je pensais que l'accent serait plutôt mis sur les histoires des différents personnages, sur les injustices, et les horreurs de la prison, sur le non-respect des droits de l'homme, de la liberté d'expression. Mais au final l'accent est surtout mis sur des affaires de cul. Je ne dis pas que c'est un mal, c'est juste que ce n'est pas du tout ce que j'attendais de ce roman.
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Depuis plus de dix ans, le mari de l'auteur, le blogueur saoudien Raif Badawi, est emprisonné, pour avoir défendu la liberté de conscience, d'expression et les droits des femmes. Elle se bat pour le faire libérer. Elle est réfugiée politique au Canada où elle s'est installée avec leurs trois enfants à Sherbrook depuis 2013. Tout en continuant de militer pour la libération de son époux, elle a écrit un premier roman qui se déroule en prison mais qui n'est pas inspiré de ce que vit celui qu'elle aime car il ne lui parle jamais de son quotidien lorsqu'ils peuvent se téléphoner. S'interrogeant sur ce que peut être la vie dans une geôle saoudienne, elle a laissé libre cours à son imagination…

Rachwan et Râm, sont tous les deux venus chercher une vie meilleure en Arabie Saoudite.
Le premier est syrien, il a fui la guerre qui sévissait dans son pays mais, pour son malheur, il est tombé amoureux d'une femme divorcée ce qui est contraire aux lois religieuses. Il ne peut pas être vu avec elle dans des endroits publics où leur identité peut être contrôlée, encore moins envisager une quelconque possibilité de vie commune… Ils savent qu'ils prennent des risques mais l'amour est le plus fort. Malheureusement un jour, ils sont arrêtés et emprisonnés.
Le second est indien, et pour nourrir sa femme et leurs cinq enfants, il a cherché et trouvé un employeur. Il réalise assez vite qu'il se fait exploiter par son patron, qui lui a pris ses papiers et s'adonne au trafic d'alcool. Il décide alors de fuir et se fait prendre.
Ces deux hommes (et la femme) se retrouvent emprisonnés pour des raisons qui nous révoltent mais ils sont dans l'obligation de purger leur peine. Quel quotidien s'offre à eux ? La prison de Briman à Jeddah est un lieu pénitentiaire comme il en existe d'autres, régi par des codes internes aux détenus, des règles qu'il faut en quelque sorte « apprivoisées » pour faire sa place, être accepté par ceux qui sont là depuis longtemps. Loin de se douter de ce qui les attendait, Rachwan et Râm vivent des moments terribles, une vraie descente aux enfers. Violence, drogue, menaces, insultes, chantage, leurs journées sont plus que difficiles, parfois proches de la descente aux enfers. Ce qui se vit entre les murs est interdit à l'extérieur, même pas imaginable et malgré tout, certains surveillants le cautionnent…. Rachwan et Râm ne connaissaient pas l'Arabie Saoudite, ils ont été pris au piège par le fonctionnement d'une société qu'ils appréhendaient mal, dont ils ne soupçonnaient pas l'influence et la force. Plus qu'étrangers, rejetés, ils sont écrasés, détruits, réduits à survivre comme ils peuvent en acceptant parfois l'innommable…

En lisant ce recueil, j'avais vraiment l'impression qu'il s'agissait de faits réels, j'avais mal pour ceux qui souffraient, j'étais en colère contre les tourmenteurs, les manipulateurs, contre toutes les injustices. Et je me disais qu'on est assez souvent impuissant devant des faits qui nous révoltent…

Le propos est dur, l'écriture très réaliste (merci au traducteur), et même si ce récit est une fiction, il porte un message fort sur la tolérance, le respect, la liberté, la place des femmes et leurs droits, l'écoute….et c'est important de ne pas l'oublier.

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Le commentaire de Lynda :

Même si le mari d'Ensaf Haidar est toujours emprisonné pour avoir pratiqué sa liberté d'expression, ce livre est un roman, tiré de son imagination et probablement de son questionnement.

Rachwan et Râm, pensent faire fortune en venant travailler en Arabie Saoudite, et quitte donc la Syrie tout d'abord pour la Turquie, et puis en étant engagé dans une agence de recrutement, il se retrouve en Arabie, c'est sans compter qu'ils ne connaissent pas les règles du pays, et ce qui arrive quand on va à contre-courant.

C'est dans le centre de détention à Briman, que l'on va retrouver Rachwan et Râm. Un milieu cruel, sans aucune limite, ce sont des conditions vraiment inhumaines que l'on verra en lisant ce livre. Cette lecture est très violente, mais encore plus, elle est choquante.

Oui, c'est un roman, oui, c'est une histoire fictive, mais ce sont également des choses que l'on entend quand on parle de ce pays. Ce pays où la police de la religion a tous les droits, la façon que l'on traite les gens, surtout les femmes, est ignoble.

À plusieurs reprises, j'ai dû me répéter encore et encore que cette histoire est un roman, que c'est fictif, mais la réalité me rattrapait rapidement.

Une lecture très difficile à lire, pas que le livre n'est pas bien, mais la violence est extrême, autant dans la prison, que dans la rue, que dans les familles. Les lois en cours sont révoltantes, qui nous montre une société complètement hors du reste de la planète.

Mes sentiments sont mêlés, de la rage, de la tristesse, de la compassion, de la révolte et j'en passe.

J'ai aimé que l'histoire nous montres les moeurs de ce pays, aimé est une façon de parler, bien sûr que moi, je n'aimerais pas y habiter, et que je suis tellement reconnaissante de vivre en toute liberté dans mon pays.

Une histoire que je vous recommande, mais vous êtes averti, c'est une histoire dure et violente par moment.



Le commentaire de Cathy :

Rachwan a quitté la Syrie où la guerre fait rage, réfugié en Turquie, avec sa famille, il subsiste grâce à des petits boulots mal payé.
Un ami d'enfance lui décroche un emploi comme chauffeur, pour cela, il va devoir se rendre en Arabie Saoudite.
Râm est indien, ayant cinq filles, il est tenu de respecter les traditions indiennes qui veulent que le père verse une dot au futur époux, pour gagner de l'argent, il décide de se diriger vers une agence de recrutement, cette dernière va lui trouver un emploi en Arabie Saoudite.
Pour des raisons différentes, ses deux hommes vont être incarcérés au centre pénitentiaire de Briman.
Ce roman m'a donné la sensation d'entrer dans un monde parallèle, moi qui vis en France au pays des droits de l'homme, j'ai été choquée de voir combien il y avait de différence avec ce qui se passait en Arabie Saoudite.
La police religieuse veille au strict respect des normes édictées par les religieux saoudiens, l'une des principales règles étant qu'il est interdit d'être accompagné d'une femme si celle-ci n'est pas son épouse.
Le milieu carcéral dans lequel se passe cette histoire est violente, dangereuse, ce qui m'a le plus choqué, c'est surtout la raison pour laquelle les deux hommes ont été incarcérés, je ne peux qu'apprécier de vivre dans un pays comme le mien après une telle lecture.
Cette lecture remue, nous avons la sensation d'avoir été conduit aux portes des enfers, l'humanité n'a pas sa place dans cette geôle et dans ce pays.
L'auteure m'a embarquée dans cet enfer, j'ai ressenti énormément d'émotions différentes, je ne sors pas indemne de cette lecture.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Le premier roman d'Ensaf Haidar, La geôle des innocents, est pour le moins surprenant.
Il est étonnant, d'abord, parce que la fiction se déroule dans un univers clos, une prison, et qu'il s'agit d'histoires croisées d'amours interdites, d'amour hors mariage, ou de liaisons illégitimes, puis d'amours illicites, dans un monde arabe en pleine mutation.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Je comprends maintenant ce que veut dire le mot « douleur » et ce que le poète saoudien Muhammad al-Ali voulait dire à la fin de son recueil, Il n’y a pas d’eau dans l’eau, lorsqu’il s’interrogeait : la douleur, c’est ce que nous voyons sur terre ; y a-t-il de la douleur au ciel ? Oui, Rachwan, la douleur est ce que nous voyons sur terre, plus particulièrement ce que nous avons enduré au cours du mois précédent. Tout ce que j’ai enduré dans ma vie ne pèse pas lourd en comparaison de ce que j’endure aujourd’hui.
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Nous avons, pendant plus d’un an, vécu comme un couple marié. Elle n’appréhendait pas le monde de la même manière que moi, mais c’est elle qui avait pris l’initiative de notre relation. Tout marchait bien entre nous, mais l’Arabie n’est pas vraiment l’endroit du monde où les amants peuvent laisser librement s’épanouir leur passion. Quoique étrangers tous deux, nous ne sommes pas autorisés à louer une chambre d’hôtel ou à nous installer ensemble dans une location. Seul un couple marié le peut. En réalité, le seul fait de nous rencontrer est une infraction punie de coups de bâtons, dans le meilleur des cas. La police religieuse veille partout au strict respect des normes édictées par les religieux saoudiens qui adhèrent au wahhabisme, la doctrine officielle du pays. La principale se résume par l’interdiction de toute mixité dans l’espace public. Pour moi, c’est un sacré changement par rapport à ma vie quotidienne à Alep, où marcher dans la rue bras dessus bras dessous avec une fille est d’une grande banalité.
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Il y a des choses que tu dois savoir au sujet de la prison et des règles propres à notre dortoir. La première est que la prison est une jungle où le plus fort domine. Mais sache que la force physique est un leurre : l’homme le plus invincible trouvera toujours plus fort que lui. En fait, cette prison a deux facettes. L’une, règlementaire, relève du pouvoir de la loi : c’est la direction de la prison. Comme toute institution répressive, sa mission est de réformer et de réhabiliter. La seconde face est criminelle. La prison est un monde parallèle régi par des bandes qui tirent leur puissance du trafic de drogue, en liaison avec des réseaux extérieurs tout-puissants.
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Tu es beau gosse et tu présentes bien. En prison, c’est un problème. Avec ton look, tout le monde te prendra pour la chanteuse libano-égyptienne Haïfa Wehbé ! Dans ce dortoir, tous voudront faire ami avec toi et t’offrir des tas de cadeaux, jusqu’à ce que tu tombes dans les filets de l’un d’eux. Je connais parfaitement ce milieu. Ce sont des homosexuels. Et les gens honorables sont rares ici. Figure-toi qu’il y a même des prisonniers moins que séduisants qui subissent leurs assauts. Que dire alors de toi, qui a si belle allure !
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Il me faut préciser que jamais, au grand jamais, je n’avais imaginé me retrouver un jour en prison. Délits et crimes sont si contraires à mon tempérament pacifique et à ma peur atavique du conflit. J’ai été marqué aussi par les principes que m’a inculqués ma mère. Elle avait fait de la tolérance un culte, au point de sombrer parfois dans la bêtise. De toute ma vie d’enfant, puis d’adulte, je n’ai jamais été impliqué dans aucune bagarre, que ce soit à l’école ou dans le quartier.
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