Un boucher jordanien d'une famille chrétienne nombreuse, très nombreuse, se lance pour le profit dans l'élevage de cochons.
La 4ème de couverture remarque que "
Malu Halasa a mille choses à nous dire". Mille c'est beaucoup ; sans doute trop pour un seul livre.
Trop. Il y a trop de tout dans ce roman : trop de personnages, trop de retours en arrière, trop de digressions, trop de passages inutiles, trop de longueurs.
Certains passages m'ont plu : ce sont les conversations des femmes, voire les monologues de la truie qui apportent le plus d'intérêt à l'histoire.
Mais les épisodes dans lesquels d'innombrables hommes (on mélange toutes les générations) font du commerce, de la contrebande et des activités lucratives sont d'un ennui mortel.
De plus, l'intrigue est si décousue, si éparpillée entre les multiples personnages et les différentes périodes, qu'on peine à comprendre les intentions de l'autrice.
Souhaitait-elle décrire la société jordanienne ? Les aspirations des hommes ? La place des femmes ? Les heurts entre générations ? La façon de faire fortune en profitant du malheur des guerres ?
Il y a tout ça dans ce roman... mais en vrac.
Traduit par
Benoîte Dauvergne.
Challenge Globe-Trotter (Jordanie)
LC thématique de décembre 2022 : "Littérature étrangère (hors U.E.)"