Coup de foudre à Austenland

Une héroïne aussi niaiseuse que possible, des protagonistes improbables et une histoire sans intérêt, on est bien loin du talent d'Austen.

Jane, une Américaine célibataire de trente-deux ans, est obsédé par l'histoire d'amour entre Elizabeth Bennet et Fitzwilliam Darcy. C'est à l'âge de seize ans qu'elle a découvert le roman de Jane Austen « Orgueil et préjugés » et qu'elle s'est amourachée du ténébreux Darcy. L'adaptation télévisée de la BBC, avec Colin Firth dans le rôle, n'a fait que renforcer cette toquade, en transformant l'engouement en tourment. Car songez… quel est l'homme qui peut surpasser Colin Firth lorsqu'il sort de l'étang, sa chemise mouillée collant à son torse et quelle est la fille qui n'a pas fantasmé sur cette scène ? Pauvre Jane ! Va-t-elle se languir longtemps ?
On pourrait répondre par l'affirmative car son cas est désespéré, mais ça serait compter sans sa grande-tante Carolyn qui, fine mouche, a su déceler le syndrome obsessionnel de sa petite-nièce en découvrant le coffret vidéo de la série, caché derrière une pile de livres.
Au décès de la vieille dame et à la lecture de son testament, Jane a une surprise. Carolyn ne lui a pas donné un sou de sa fortune mais lui offre un séjour en Angleterre dans le fastueux domaine de Pembrook Park.

Pembrook Park est un parc à thème, un Austenland. Dès qu'on franchit les grilles, on est transporté en 1816. On ne porte pas seulement les costumes de l'époque, on adopte aussi les codes de bienséance… et la directrice, Mrs Wattlesbrook, veille comme un dragon sur le règlement et le scénario qui doit se jouer.
Un cottage dans une verte campagne, une soubrette pour l'assister, une calèche pour la véhiculer et des personnages qu'on croirait sortis du livre pour l'escorter. Elle est Jane Erstwhile qui vient rendre visite à sa tante Saffronia et qui rencontre d'autres convives… Lady Templeton, Miss Charming, le colonel Andrews, Mr Nobley…

Si dans un premier temps Jane essaie de se conformer au décorum et au protocole, très vite, dans un second temps en cachette de tous, elle envoie valser sa timidité et son bonnet dans les allées du parc. Il faut préciser que le jardinier a les muscles d'un quaterback et le visage d'un ange.
Alors… parviendra-t-elle à supporter cette parodie durant les trois semaines de son séjour ? ainsi que tous ces gens qui minaudent et qui se soumettent à un script soigneusement écrit ? Quant à Darcy… saura-t-elle le reconnaître ?

J'ai lu cette romance austenienne au début de mes vacances et je suis navrée de vous dire que je n'ai pas adhéré. Je ne suis pas très chick-lit. Mon avis s'arrête donc sur ces mots…

J'ai été extrêmement déçue par ce roman. Pourtant ça partait bien, le pitch de départ annonçait une intrigue qui correspondait en tous points à mes goûts, mais j'ai eu l'impression que l'auteur a saboté du début à la fin une idée géniale et a transformé ce qui aurait du être une superbe comédie romantique en une bouse innommable (heureusement, très courte, la bouse :P ). J'espère sincèrement que le film est mieux : au moins, on peut être sûr que le style n'y sera pas, parce que c'est atrocement mal écrit. Il y a des bouts de phrases très étranges immiscés ça et là (Ex : « il frappa (son creux) et la boule partit à toute vitesse s'écraser contre un arbre »), des changements de présentation dans les dialogues, des ellipses grossières... c'est parfois comme si ce roman était un scénario à l'origine et que tout n'avait pas été rédigé correctement par la suite, et il n'y a pas la moindre description en dehors des robes (sommaire) de l’héroïne ; or j'aurais adoré m'imprégner de l'atmosphère de cette espèce de colonie de vacances Regency; pour ça, je vais revoir mon adaptation de la BBC, ça vaudra mieux.
Jane est niaise, désagréable au possible et incohérente : comment véritablement croire qu'une fille fan « d'Orgueil et Préjugés » trouve chiant et ennuyeux d'être transportée pendant trois semaines dans l'Angleterre de 1816 ? (Et puis, ça n'a rien de honteux d'aimer ce roman et cette série, franchement oO. Si aimer Jane Austen est un fantasme bizarre, sérieusement, je suis perdue moi :P ) Elle ne pense qu'à se trouver un mec sans se demander une seule seconde si elle ne ferait pas mieux d'être bien dans ses baskets d'abord ni même d'attendre de bien connaître la personne. A ce titre, la fin est proprement ridicule : deux mecs se disputent pour elle mais elle n'en aime aucun et la lectrice non plus, parce que ni l'une ni l'autre n'ont eu le temps de s'y attacher. Et en dehors de ces intrigues amoureuses dignes de la cour d'un collège de 4è, il n'y a absolument rien.

Très léger, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de Chick Lit. Se lit très vite, sans trop réfléchir, mais sera sûrement oublié aussi vite, car ni particulièrement original, ni très écrit. Par contre, l'amie qui me l'a prêté s'est replongée dans la foulée dans tous les romans de Jane Austen, donc ce genre de lecture peut avoir une utilité ! (mars 2015)

New-yorkaise bien dans ses stilettos, Jane Hayes a pourtant un secret : son obsession pour Colin Firth dans la version de la BBC d'Orgueil et préjugés. Lorsque sa grande tante décède, la jeune femme est invitée à aller passer trois semaines à Austenland, où vous devez vous comporter comme à l'époque de Jane Austen. Même mon côté midinette n'a pu se résoudre à trouver un quelconque charme à ce livre. Pourtant l'idée n'était pas si saugrenue, mais le résultat n'a pas été à la hauteur de mes espérances.
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Jane Hayes est une trentenaire new-yorkaise célibataire. Elle galère dans ses relations amoureuses. Jane est complètement sous le charme des romans de Jane Austen et de l'adaptation par la BBC d'Orguiel et Préjugés avec Colin Firth dans le rôle de M. Darcy.

Il incarne pour elle l'homme idéal. Elle désespère de ne jamais trouver un compagnon tant la réalité lui paraît loin de ses attentes.

Lorsque sa vieille tante Carolyne décède, elle hérite d'un séjour de trois semaines à Pembrook Park. Ce manoir anglais a la particularité d'accueillir des jeunes femmes et de les immerger dans l'époque de Jane Austen. Mrs Wattlesbrook règne sur les lieux et étend que ses clientes respectent les codes de l'Angleterre de 1816.

Jane devient alors Miss Erstwhile qui rend visite à sa tante Saffronia et son oncle John. Une Miss Charming est déjà arrivée tout comme le colonel Andrews et Mr Nobly. de plus, Miss Heartwright n'habite pas loin. de nombreux domestiques vivent sur le domaine dont Martin, le séduisant jardinier.

Comment Jane va-t-elle traverser ses trois semaines ? Arrivera-t-elle à oublier son idéal masculin pour se laisser tomber amoureuse ?
Voilà une petite lecture sympathique en guise de clin d'oeil à toutes les histoires de Jane Austen.

Certes, c'est un peu gros mais c'est suffisant pour une lecture détente.

Autre point positif, à aucun moment l'auteur n'essaie de faire du Jane Austen. Elle utilise certaines intrigues, on reconnait certaines histoires mais le style est moderne et Jane est un peu plus profonde qu'une simple groupie de Jane Austen.

Qu'est-ce que l'amour ? Qui joue un rôle dans la séduction ? Que veut-on voir chez l'autre ? Qu'attend-on de l'autre pour établir une relation ? Voilà les questions autour desquelles s'articulent cette histoire.

Si vous n'êtes pas un(e) habitué(e) de l'univers de Jane Austen, l'histoire est assez bien faite pour être lue sans rien perdre des situations.


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Ce livre est un très bel hommage à Jane Austen. Mais n'étant pas trop adepte de ce style de lecture je n'ai aimé ce livre plus que ça. Néanmoins ce roman reste une lecture légère sans prise de tête.
Dans ce livre, on jongle entre le quotidien de Jane à Pembrook Park et le récit de toutes ses déceptions amoureuses. J'ai trouvé le récit des mésaventures amoureuse assez drôle mais le reste du livre est plutôt niais et totalement prévisible.
Pour ceux ou celles qui aiment l'univers de Jane, je vous conseille ce livre.
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L'idée de départ était très bonne, amusante et originale, rendant hommage aux romans de Jane Austen sans forcément chercher à se calquer sur ses histoires. Et tout le roman est émaillé de ces petites trouvailles qui auraient pu faire de Coup de foudre à Austenland un vrai coup de coeur.Malheureusement, ces idées ne sont pas assez exploitées. le récit reste superficiel et un peu brouillon quand il ne frise pas la caricature. Jane, l'héroïne, se montre versatile au point que j'ai fini par la trouver franchement agaçante : elle change sans arrêt d'avis sur sa vie sentimentale (abstinence totale, frivolité, grand amour) sans qu'on comprenne trop pourquoi.En plus j'ai été gênée par la narration à la troisième personne : le roman tourne uniquement autour de l'héroïne et pendant tout le roman on suit la moindre de ses pensées. Un récit à la première personne aurait paru plus naturel.Je ne vais pas dire que j'ai détesté Coup de foudre à Austenland parce qu'il y a de bonnes idées dans ce livre ainsi que des tas de références plus ou moins évidentes aux romans de Jane Austen, mais je m'attendais à mieux...

Habituellement lectrice dévoreuse et rapide, je me suis retrouvée embourbée dans cette histoire de quelques 250 pages. L'insupportable personnage principal qu'est Jane qui n'apprend jamais de ses erreurs, les situations qui pourraient être poussées et cocasses qui ne le sont pas.
La promesse du livre était pourtant forte, on a envie de se retrouver plongé dans l'époque de la régence et de voir les choses comme elles l'étaient : ennuyantes et terribles pour les femmes qui n'avaient d'autre rôle que celui de la potiche. Pourtant, à chaque situation qui s'approche de ce constat, on bifurque et on passe sur une pseudo amourette entrecoupée des exaspérantes histoires passées de Jane.
Je n'ai pas trouvé l'héroïne attachante, ni sa relation avec les autres personnages très réaliste. Certes, il s'agit d'acteurs, mais tout de même, je trouve qu'il manque quelque chose. le livre a beau être court, je n'en ai pas moins sué pour le terminer. Je m'attendais à une revisite moderne et encore plus féministe de l'époque Austinienne , je me suis finalement trouvé avec une énième pseudo histoire d'amour capilotractée pour plaire aux adolescentes en mal d'amour. Et pourtant, j'adore les histoires d'amour et la chicklit.