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EAN : 9782849504635
187 pages
Syllepse (05/06/2015)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Illustration parmi tant d’autres de la parenté entre islamophobie et judéophobie, la question juive hier, celle de l’islam aujourd’hui, sont des lieux privilégiés du « délire idéologique ». On ne saurait donc appréhender la réalité de l’islamophobie actuelle sans passer par le détour de l’antisémitisme, dont elle est largement un avatar tardif et une mutation coloniale.
L’auteur nous invite à relire avec les yeux d’aujourd’hui les Réflexions sur la question j... >Voir plus
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Retracer la genèse et observer les effets d'une hantise
Je m'attarde, inhabituellement, sur l'avant-propos et la préface pour celles et ceux qui ne connaitraient pas Ilan Halevi et ses engagements.

Mariam A, la fille de l'auteur, nous propose un très bel avant-propos « La danse des masques », parle de la biographie d'Ilan Halevi, de l'engagement politique « comme une nécessité impérieuse pour survivre au quotidien ». Elle ajoute que Ilan Halevi « n'appréciait pas les classifications identitaires », qu'il « s'est donc systématiquement employé à brouiller les pistes »…

Identités multiples, refus des préjugés, absence de « tribu » à défendre, oppression nazie, question juive et question noire, penser les discriminations, les préjugés raciaux, les crimes coloniaux… Rencontre avec Hampaté Bâ, « Mon père m'a souvent raconté ce que le vieux sage lui avait alors expliqué : « Tous les chemins mènent au cercle de la connaissance. Musulmans, chrétiens ou juifs, nous sommes tous à équidistance de ce cercle commun si nous travaillons consciencieusement. Toute conversion est donc inutile, elle serait une pure perte de temps, comme un déplacement latéral qui ne te rapprocherait en rien de la connaissance. Une fois arrivé à ce cercle, tu comprendras que d'une façon ou d'une autre, nous avons tous parcouru le même chemin et il te suffira de tourner la tête pour comprendre le chemin des autres ». Je pense que l'on peut sans difficulté élargir le propos aux mécréant-e-s…

Départ en Israel, défense de la cause palestinienne, les « Juifs arabes », les « Falashas éthiopiens », les ami-e-s de combat, le Matzpen, Maavak, Etat commun laïc et binational, solution à deux Etats, les rencontres palestiniennes, « Ilan a eu le courage de ses opinions en devenant palestinien »… Les fonctions officielles, l'estompage de la « danse des masques », les voyages, construire un « Etat banal, avec ses contradictions ».

Je ne partage pas l'idée indiquée de « La lutte nationale comme préalable nécessaire à la lutte des classes et l'unité du peuple palestinien comme point de départ ». Sans préjuger des réponses concrètes à chaque situation, il me semble que l'unité nécessaire ne saurait être construite sous la coupe des bureaucraties ou de la bourgeoise, qu'elle implique une mobilisation majoritaire de la population. Les « dimensions nationales » s'imbriquent aux « dimensions sociales » (dont la remise en cause des rapports d'exploitation et de genre). La mise en étape préalable, reléguant à plus tard le social, non seulement fragilise la construction de l'unité mais, dans de multiples expériences historiques, s'est terminée par des défaites sociales et politiques pour la majorité de la population et par des indépendances rabougries pour ne pas dire plus.

Cet avant-propos se termine par une judicieuse question : « Car en définitive, ses facéties identitaires étaient d'abord et avant tout de majestueuses farces : ses masques étaient comme des miroirs qu'il retournait vers le monde pour inciter chacun de nous à s'interroger de façon introspective sur son positionnement. Une manière détournée de nous faire poser la question : Comment être persan ? ». »

Alain Gresh dans sa préface « Frères jumeaux » souligne qu'Ilan Halevi ose « dresser un parallèle entre l'antisémitisme, dont il avait eu personnellement à souffrir à sa naissance sous l'Occupation, et l'islamophobie dont le cancer s'étend au sein de la classe politique, des journalistes, des intellectuels, qu'ils soient de gauche comme de droite ». le préfacier parle, entre autres, de la « guerre contre le terrorisme », du « chauvinisme de guerre » et élargit les analyses au contexte plus actuel. Il souligne, suivant Ilan Halevi, « c'est cet engrenage qui entraîne à faire de la religion un tout homogène, l'associant à la violence et à l'intolérance, à travers la réification des concepts, qu'il s'agisse de celui de chahid ou de hijab, mots réduits à une seule interprétation qui ramènent l'islam à une religion monolithique, sans débats, sans nuances, sans histoire ».

Si Alain Gresh parle d'Ivan Segré et de sa juste dénonciation de « la dissolution du judaïsme et de sa singularité dans le christianisme et l'Occident » par certains « intellectuels » médiatiques, je ne partage pas sa lecture de l'utilisation du terme philosémitisme par d'autres, avec les conséquences que cela produit sur un combat contre l'antisémitisme, négligeant la grande masse des personnes se considérant comme juifs/juives ou considéré-e-s comme tel-le-s. (Sur ce sujet voir, entre autres, La réaction philosémite et Judaïsme et révolution).
Le préfacier rappelle que pour Ilan Halevi : « l'islamophobie, sous-catégorie du racisme en général, apparaît dans la nature sociale comme une métastase de l'antisémitisme » et montre que « l'islamophobie joue dans la société actuelle un rôle comparable à celui que l'antisémitisme a joué en Europe avant la seconde guerre mondiale ».

Une fois de plus, il ne s'agit pas de choisir un fantasmatique « camp » contre un autre, mais bien d'affirmer la nécessité de construire ensemble un autre avenir pour l'humanité…

Le texte a été écrit par Ilan Halevi en 2006, enrichi de quelques éléments en 2012 et reste inachevé. L'auteur est décédé en juillet 2013.

Je choisis subjectivement de m'attarder sur les trois premiers chapitres.

Dans le premier chapitre publié avec l'aimable autorisation des Editions Syllepse, (disponible sur le blog entre les lignes entre les mots)
« Un spectre hante notre village, celui de l'islamophobie », Ilan Halevi parle de cette hantise pour en débattre, « tenter de retracer sa genèse et observer ses effets » et souligne les termes « islam » et « islamisme » sur lesquels il reviendra à de nombreuses reprises. « Les replis et l'enchaînement de ces glissements sémantiques renferment une série de périls dont la virulence est largement sous-évaluée. C'est cette mécanique que nous entendons appréhender et contre laquelle nous croyons qu'il convient de se prémunir, dans l'ordre du discours, de l'énoncé et de l'intelligence des choses comme dans celui de la pratique sociale. ». Il insiste particulièrement sur la « géopolitique guerrière », les arrières plans historiques, la figure de « l'Ennemi », les guerres considérées comme saintes, les discours « civilisateurs », l'impunité. Ce faisant il n'échappe pas toujours à des formules essentialisantes (« terres musulmanes », ennemi héréditaire…). L'auteur souligne l'emploi du terme « terroriste » et ajoute « de la même façon qu'aucun criminel de guerre ne se revendique « terroriste », puisque tous prétendent perpétrer leurs forfaits au nom des idéaux les plus nobles, aucun encagoulé de l'audiovisuel ne se revendique « islamiste », puisque précisément tous prétendent incarner l'islam tout court, rejetant tous les autres islams dans les ténèbres extérieures de la jahiliyyah (l'« ignorance » préislamique) ou de l'usurpation, et fondant ainsi le dérapage conceptuel évoqué plus haut ».

Ilan Halevi analyse en détail les évolutions historiques, les courants « néo-islamistes », le rôle du conflit afghan, les instrumentalisations par des puissances occidentales, « On ne saurait alors sous-estimer la centralité de l'expérience afghane où les apprentis sorciers des services secrets occidentaux ont engraissé les monstres qu'ils vont plus tard, après usage, dénoncer, vilipender et finalement jeter aux chiens », la notion d'intégrisme réduite à sa seule dimension « islamique » (Quel silence international sur actions les fondamentalistes hindous ou des sectes évangélistes, sans parler des fondamentalistes du marché !). Au delà des propos de l'auteur, il faudrait approfondir les indications sur le rôle international des gouvernements d'Arabie Saoudite – Ilan Halevi évoque cependant « les maîtres et employeurs wahhabites » -, du Qatar, du Pakistan et de l'Iran, propagandistes de visions sociales et politiques, particulièrement réactionnaires, affichées au nom de l'Islam, et, pour certains, pourvoyeurs de fonds des versions insurrectionnelles de certains groupes…

L'auteur parle aussi de celles et ceux qui nient l'islamophobie, de la notion de « guerre des civilisations », des rapports réels asymétriques entre Etats, de la construction idéologique de la « civilisation judéo-chrétienne » (en rappelant justement que : « Paradoxal renversement des termes d'une équation historique bien différente, où des croisades à la Reconquista espagnole et jusqu'à l'antisémitisme européen moderne, c'est bien l'Occident chrétien, et non l'Orient musulman, qui a le plus haï et persécuté les Juifs »), des multiples visages de l'islamophobie.

Il insiste sur le rôle de l'islamophobie, comparable à celui de l'antisémitisme avant la seconde guerre mondiale « Nous avons fermement l'intention de montrer que l'islamophobie, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à sa tante maternelle, la judéophobie (l'« antisémitisme »), fonctionne de la même façon, joue un rôle comparable, et qu'elle en est une excroissance et un développement » et chose très importante, me semble-t-il, sur « le ciment discursif interclassiste sur lequel peuvent croitre les nouvelles formes de fascisme ».

Dans le second chapitre « le Lieu d'où l'on cause », Ilan Halevi parle de ses itinéraires, d'où il analyse et énonce, « si je partage quelque préjugé avec un quelconque collectif, c'est sans doute plus par choix, voir par paresse ou conformisme, que par fatalité tribale » ou « j'ai hérité de la judéité comme d'une catégorie imposée, au départ vide pour moi de tout contenu religieux ou culturel positif. Mais dès l'adolescence, l'évidence s'était imposée à moi qu'il serait inélégant de renier une appartenance, même imposée, tant qu'elle entraîne d'injustes et inacceptables persécutions ». D'autres, sans utiliser le terme « renier », mettent à distance cette imposition voire la refuse. Quoiqu'il en soit, les un-e-s et les autres peuvent partager la revendication du droit commun pour les individu-s et les « communautés » réelles et imaginaires. « Car si les droits des uns ne sont pas garantis par les droits des autres, dans un sytème de droit pour tous, ils ne sont plus que des privilèges réversibles dès lors que tourne le vent du rapport de forces ou le caprice du prince ». Que dire alors de celles et ceux qui refusent l'extension des droits, qui ne leur enlève rien, à d'autres individu-e-s, d'autres groupes, sous prétexte de nature, de tradition, de mode, d'idole ou de rite, ou qui limite le droit à leur « tribu », leur « confession », leur « sexe », leur orientation sexuelle…

L'auteur rappelle qu'il n'y a pas de contradictions principales et de contradictions secondaire, mais un foisonnement de conflits et de tensions.

Je ne partage pas l'idée que « le Mal absolu, le crime contre l'Esprit humain et contre l'humanité par excellence, c'est le racisme ». Pourquoi hiérarchiser entre le racisme, le sexisme et les autres dominations ? D'ailleurs, l'auteur lui même écrit qu'il ne faut pas hiérarchiser les violences, qu'il ne saurait y avoir de préséance dans le rejet, « Rien, et surtout pas le crime, ne doit être couvert par le secret, la gravité, l'unicité, au point d'être hors débat, et tout est comparable. Rien n'est a priori incomparable ».

« le racisme, c'est quand l'Autre est perçu comme moins humain, sous-humain, anti-humain, non humain ». Ilan Halevi revient sur des crimes de l'histoire de l'humanité, liste longue et probablement à compléter, entre autres par les féminicides. Il parle, entre autres, de se méfier du naturalisme appliqué aux êtres humains, du non-sens de la « pureté de sang », de droit du sol, de conventions humaines arrachées à l'ordre « naturel », d'altérité, de rivalité, des classes dangereuses, du racisme colonial, de « croisade contre le terrorisme », des spécialités ou spécificités françaises, de la portée hautement symbolique de l'affaire Dreyfus, de la machine nazie de meurtres de masse, de cette gauche qui n'a pas défendu l'indépendance de l'Algérie (dont le PCF), de la russification des républiques soviétiques, de la domination chinoise au Tibet, etc. Son appréciation des mouvements de femmes me semble bien unilatéral, le reproche de donner la priorité au clivage de genre, s'appliquant tout aussi bien à celles et ceux qui expliquent que le clivage racial est surdéterminant ou à celles et ceux qui pensent que c'est celui de classe, sans oublier les nationalismes exclusifs, les priorités discriminantes… Malheureusement, les imbrications et les effets des dominations sont rarement analysées historiquement et contextuellement, sauf par de faibles minorités.

Je souligne un exemple donné de la reproduction du schéma colonial, illustrant bien les autres propos de l'auteur : « c'est le soldat israélien, nouvel immigrant russe, qui maltraite un Palestinien à un barrage en le traitant de « sale Tchétchène ». »…

L'auteur traite du racisme de gauche, du racisme conservateur de la droite nationaliste, de la dimensions interclassiste des racismes « C'est elle qui donne au phantasme exterminateur son espace social, mais aussi ses jambes, sa piétaille, sa chair à canon, ses exécutants, ses sections d'assaut et ses héros de première ligne ».

Je souligne aussi l'intérêt des paragraphes sur le sionisme « forme de racisme et de discrimination raciale » (résolution 799 de l'Assemblée générale de l'ONU d'octobre 1975), sur la purification ethnique fondatrice de la nation, sur le caractère antisémite du sionisme « Il partage avec les antisémites l'idée que l'existence juive en diaspora est anormale et n'a pas lieu d'être », sur les conséquences de « l'amalgame entre Juif et Israélien », sur le racisme et la discrimination dont sont victimes les Juifs dits orientaux…

Ayant choisi de m'attarder plutôt sur ces chapitres, je n'indique que certains éléments des chapitres suivants comme incitation à lire le livre.

Ilan Halevi parle de l'antiracisme, de l'humanisation de la planète consubstantielle aux migrations, du règne des « deux poids deux mesures » dans le traitement des systèmes racistes, de l'inversion des rôles dans les représentations dominantes, de la confusion construite entre antisionisme et antisémitisme, de la transformation de l'auto-défense des victimes en crime, « chacun discrédite tout discours qui ne se réfère au sien propre sur l'Autre ».

Il poursuit par l'analyse des mythes, de l'antisémitisme « pour conférer une apparence scientifique à la haine des Juifs », de l'invention des sémites « catégorie parfaitement fictive », de l'histoire des conversions massives au judaïsme, du fantasme de « s'autodéfinir théologiquement comme une tribu, comme une communauté de sang », de l'exégèse rabbinique sur Cham, « fiction généalogique authentifiée par le Coran », des intérêts politiques et idéologiques des rédacteurs des textes sacrés, de race comme pur délire idéologique, du caractère problématique de définition par l'Etat ou les tribunaux de la sauvegarde de « la vérité historique », de la négation du génocide des Juifs d'Europe, de la reconnaissance de la souffrance des un-e-s au détriment de la souffrance des autres (alors qu'il s'agit bien de crimes contre l'humanité)…

Ilan Halevi revient sur la conférence de Durban, sur l'histoire des « islamismes », parle de relations pour le pouvoir, de confrontation avec les puissances coloniales, du multiconfessionalisme ancré dans l'identité politique palestinienne, de fluidité des appartenances et de fragilité de l'identité nationale palestinienne, de la déconfiture des régimes se réclamant de diverses formes de nationalisme moderniste, de la révolution iranienne, d'islamisation, de l'instrumentalisation de groupes par les USA, des Protocoles des sages de Sion, (faux antisémite, et de son succès dans de nombreux pays arabes), des différents pays et groupes se revendiquant de l'Islam « politique », le plus souvent sans complaisance et presque toujours en soulignant des aspects contradictoires… Discutable me semble l'idée qu'une démocratie musulmane, à l'instar d'une démocratie chrétienne, serait un rempart au fanatisme, à l'intolérance et à la violence politique.

J'ai aussi été intéressé par le chapitre sur « Les ennemis de mes ennemis antécédents », le rappel du Congrès des peuples d'Orient de Bakou en 1921, des thèses de Sultan Galiev ou sur celui sur « La nouvelle inquisition » et les refus de mise en cause des processus coloniaux fondateurs aux Etats-Unis, en Australie ou en Nouvelle-Zelande.

Le livre se termine par une proposition de « nouvel non alignement » et un « glossaire de l'ignorance islamophobe ».

« Peut-on tendre à ceux qui pensent ainsi défendre la liberté un miroir où ils verraient à quoi et à qui ils ressemblent »

Un livre important, tant par les analyses de l'auteur que par cette façon très particulière d'argumenter, d'essayer de convaincre. Une invitation à penser l'histoire des processus de racialisation, les systèmes racistes dans leur complémentarité. Les combats contre toutes les formes de racisme ne peuvent se hiérarchiser (ni d'ailleurs ceux contre les différents rapports de domination). Il convient à la fois de nommer les systèmes racistes, et leurs déclinaisons particulières. Ici, à la fois l'islamophobie et la judéophobie, pour employer les termes d'Ilan Halevi.
Lien : https://entreleslignesentrel..
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Les replis et l’enchaînement de ces glissements sémantiques renferment une série de périls dont la virulence est largement sous-évaluée. C’est cette mécanique que nous entendons appréhender et contre laquelle nous croyons qu’il convient de se prémunir, dans l’ordre du discours, de l’énoncé et de l’intelligence des choses comme dans celui de la pratique sociale
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De la même façon qu’aucun criminel de guerre ne se revendique « terroriste », puisque tous prétendent perpétrer leurs forfaits au nom des idéaux les plus nobles, aucun encagoulé de l’audiovisuel ne se revendique « islamiste », puisque précisément tous prétendent incarner l’islam tout court, rejetant tous les autres islams dans les ténèbres extérieures de la jahiliyyah (l’« ignorance » préislamique) ou de l’usurpation, et fondant ainsi le dérapage conceptuel évoqué plus haut
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Car si les droits des uns ne sont pas garantis par les droits des autres, dans un sytème de droit pour tous, ils ne sont plus que des privilèges réversibles dès lors que tourne le vent du rapport de forces ou le caprice du prince
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j’ai hérité de la judéité comme d’une catégorie imposée, au départ vide pour moi de tout contenu religieux ou culturel positif. Mais dès l’adolescence, l’évidence s’était imposée à moi qu’il serait inélégant de renier une appartenance, même imposée, tant qu’elle entraîne d’injustes et inacceptables persécutions
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Nous avons fermement l’intention de montrer que l’islamophobie, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à sa tante maternelle, la judéophobie (l’« antisémitisme »), fonctionne de la même façon, joue un rôle comparable, et qu’elle en est une excroissance et un développement
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