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Critique de fnitter


L'omnimessie est avec nous.

Après un premier tome centré sur un régiment de fantassin de Valhalla : La garde des glaces, voici le second opus d'une nouvelle série (?) de la garde impériale, axé sur les blindés.

Qu'est-ce que le Baneblade (en couverture) : le plus redoutable tank de la galaxie. 15 mètres de long, huit de large, haut comme trois hommes. C'est une véritable forteresse roulante. Avec son armement impressionnant (mega-obusier à projectiles auto-propulsés, canon démolisseur, canons lasers, auto-canons, bolters lourds) et ses dix hommes d'équipage (3 artilleurs, 3 approvisionneurs, un techo-adepte, un pilote, un radio et le chef de char), c'est le marteau de l'empereur.

Le Mars Triumphant a déjà 1.000 ans et avec son équipage, commandé par l'honoré lieutenant Cortein de la septième compagnie de chars super-lourds de Parangon, il est dépêché sur Kalidar IV, infesté par les orks, un bourbier sur une infernale planète de sable, mais un bien précieux pour l'Empereur.
Coralem Artem Lo Bannick, chef d'un Leman Russ au sein de la 42ième sera amené à croiser le destin du baneblade dans une bataille plus complexe que ne le laissait présager les adversaires en lice.

Le contenant d'abord : Un forma semi-poche (13cm*19.6cm) très agréable au toucher, une prise en main facile. La lecture en est agréable.
Le contenu ensuite :
De grandes et belles batailles, épiques et puissantes. le héros, c'est indéniablement ce formidable char, mais le roman s'intéresse aussi au lieutenant Bannick, ses états d'âme, son histoire (ce sera d'ailleurs le fil rouge, sous forme de flashback, de cette histoire : ses motivations pour s'engager, alors qu'il aurait pu avoir une vie dorée, à l'arrière).
Les personnages humains ne sont pas oubliés dans cette histoire, d'autant plus intéressants qu'il s'agit d'humains « non-améliorés » contrairement à l'équipage d'un Titan qui pour faire corps avec la machine, renonce à une partie de son humanité (voir Titanicus).
Les ennemis sont consistants : Des Blood Axes, des orks qui manoeuvrent, tendent des embuscades, bien plus intéressants que les vulgaires machines à tuer habituelles qui composent la majorité des orks.

Un roman de la garde impériale (des hommes et leurs machines et non le contraire), nettement plus soigné et développé que le premier tome, plus complexe, plus abouti. Une réussite donc.
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