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Warhammer 40.000 - L'Hérésie d'Horus tome 49 sur 55
EAN : 9781784967796
432 pages
Pocket Books (09/10/2018)
4.29/5   7 notes
Résumé :
Leman Russ voit venir le temps de respecter son voeu : stopper le Maître de Guerre Horus avant qu'il n'atteigne le Segmentum Solar. Il rassemble sa légion de Space Wolves et part en toute hâte pour la position des forces du Maître de Guerre. Les rapports des agents de Malcador suggèrent qu'Horus est imprégné d'un pouvoir si diabolique que nul mortel ne peut plus s'opposer à lui... un guerrier de Fenris ne saurait pourtant renier ses serments. Le Roi des Loups, seign... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ah enfin un bon roman 40k, parce que la, ma volonté commençait à faillir. Après une suite de mauvais roman, nous revoilà avec Leman Russ que nous avions laissé au tome 14 après la destruction de Tizca, le domaine de Magnus. Ce roman est plutôt bien construit, tout est dans la fatalité, un thème récurrent dans l'hérésie d'Horus. La philosophie de Russ ne pouvait le pousser qu'à une telle décision. le Chien de garde de Terra est parti à la chasse de son félon de frère. La symbolique de la première scène est juste dantesque, deux loups vont s'affronter mais un seul ne pourra être gagnant. Et nous en tant que lecteur, savons déjà qui va vaincre.

Au final, c'est la grande difficulté de cette saga, nous connaissons déjà la conclusion. Seul le récit qui va nous y amener est utile. Dans cette saga, je recherche l'émerveillement du coté martial et dantesque de l'univers 40k mais aussi le côté peu utilisé de la lovecrafterie qu'est le Warp. Ce qui est franchement dommage. Nous suivons donc Russ dans son périple vers son frère.

Au moins, on peut enfin dire que les choses bougent dans 40k. le maître de guerre est proche de Terra. le Vengeful Spirit porte la marque qui a été posé par Gavriel Loken, le bourreau de l'empereur peut enfin sortir de sa tanière. Mais avant, il doit aller consulter une forme d'oracle sur Fenris. Beaucoup de choses sont dites, ce livre est rempli de symbolique sur la transformation de l'imperium. Sur le rêve brisé de l'empereur mais aussi sur ces échecs. Haley a essayé de faire disparaître les incohérences de l'hérésie. Chose complexe mais pas forcément réussie....

Sur la question des psychers par exemple, l'argument du on connaît les limites est peu convaincant. Magnus et sa légion en connaissait assez sur le Warp. On essaye de tout expliquer par la faillibilité de l'empereur. Il est bien d'aborder ces questions casse gueule mais la c'est mitigé. Cela méritait approfondissement... La grande réunion des primarques était intéressante mais démontre aussi que ce sont les seuls personnages intéressants dans l'hérésie, les seuls qui nous font réellement vibrer.

Les scènes de géopolitique qu'on attendait temps sont aussi présentes mais manque d'approfondissement. Et puis on remarque bien qu'on a un début, une fin mais pas de milieu. Un manque flagrant d'évolution dans la galaxie. Il manque des pans entiers de conquête chez les traîtres. L'Imperium secondus c'est bien mais on voudrait aussi le développement de la guerre civile dans sa globalité. La galaxie, c'est très grand...

On a de la mythologie nordique et on approfondit les coutumes de cette légion de manière intéressante. Mais après ceci, la seule chose recherchée et le combat entre le Horus et Russ. Et la, on a un gros problème, tout ce que l'on voit de cette confrontation. C'est par le point de vue de Russ et uniquement lui. Dans Prétorien de Dorn, on avait un lien via flashback. Ici on l'a juste grâce à notre connaissance passé de qui est Horus et l'introduction. Cela manque de comparaison, de contraste, le lien entre les deux n'est pas étoffé.

Et puis, on arrive à la bataille finale est la, on arrive pas à faire le choix entre un duel entre les deux qui malheureusement est impossible ou une bataille à grande échelle. On nous mixe les deux dans une pornographie militaire grandiose mais cela manque d'hystérie, de grandiose. Et puis Russ, c'est le personnage inventé pour tuer un primarque si il trahit l'empereur. le faire hésiter et échouer, c'est comme si Guilliman perdait une bataille parce qu'il ne tenait pas compte de la logistique. le final fait trop artificiel, c'est le problème du à la licence. Mais des gens comme Mcneil ou Abnett arrivent à l'éviter, c'est en cela qu'ils sont meilleurs...

Et il existe un dernier problème, Cawl ici fait trop fan fiction. Il n'a rien à faire ici. Il appartient à l'univers de 40k, je veux bien qu'on essaye de symboliser le changement mais la. Ça ne fait que participer au sentiment de trop artificiel. Chose étrange, le monde du mechanicum est mieux écrit et représenté par cet auteur que Mcneil. Et puis, il y a l'importance de cette trame dans l'intrigue qui est bien trop faible. Nouvelle à part oui, l'insérer ici, il aurait fallu lui donner de la consistance dans la bataille finale. Mais cela n'aurait pas changé la nature du problème.

On dirais que mon sentiment est mitigé mais ce n'est pas le cas. Je l'ai apprécié mais il manque bien des choses, il est plaisant mais il possède beaucoup trop de défauts pour que je ferme les yeux dessus... Les scènes de combats d'ailleurs manquent aussi de ce sentiment d'émerveillement. Il n'a pas l'écriture évocatrice de certains... que ce soit dans le style ou dans le scénario. Un bon départ mais une finalité bien pauvre.
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Du très bon Haley!!

Son style d'écriture me plait vraiment. Même si il n'a pas le niveau d'un McNeill ou d'un ADB, il reste est assez doué dans ses descriptions. Exemple avec celle du vaisseau mère de la légion des Vlka Fenryka au début du roman, où il a su suivre l'apport fluff lancé par Abnett dans Prospero brûle.

La petite rencontre avec Malcador était bien croustillante. On a pu voir le côté calculateur et manipulateur de celui-ci, quand il pose des questions ou répond à celles-ci par de courte phrases, histoire de faire cogiter son interlocuteur.

Apparition de Cawl parfaitement jaugée. On peut voir son attrait quasi religieux pour la connaissance. Et je comprends donc plus son état 10k après, comment il a pu en arriver à un tel stade. Idem pour la résistance du Mechanicum contre leur homologue corrompu (hormis bien-sur la domina bêta gamma sigma truc machin chose). Ce ne sont pas de simple machines décérébrées qui n'ont soif que de connaissance au détriment du libre arbitre. N'étant vraiment pas fan du mechanicum, ça m'a permit de voir que ce ne sont pas que de simple boites de conserves.

Gros bémol récurant encore une fois pour cette série: encore un roman bâclé à la fin, alors que l'on a de bonnes mises en bouche dans les deux premiers tiers du roman. Grosse bataille à la fin expédiée, combat entre primarque expédié. Alors que l'on a une description chirurgicale de l'avancée du petit groupe de Bror à l'intérieur du Vengeful Spirit (et la fin de ce groupe bien vite expédiée en à peine une page bien sur! )

On va mettre 15/20 pour l'apport fluff ainsi que les bon 2 premiers tiers, mais malheureusement la mayonnaise est redescendu à cause de cette fin bâclée.
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Les Spaces Wolves ont été mon premier amour dans l'univers 40K. Cette furie au service de la justice, ces soldats sans-pitié qui sont frères et conteurs.
Mon imaginaire avait voyagé avec eux.
Ils apparaissent peu dans cette saga de l'hérésie d'Horus mais toujours avec singularité. On les avait suivi lorsqu'ils avaient détruit les Thousands Sons. Puis ils étaient apparus en piteux état après leurs rencontres avec les flottes de la XXème légion.
C'est ici une la saga d'une vengeance coup d'aiguille qui nous est conté. Leman Russ refuse de suivre Dorn dans la défense de Terra et part tuer de ses propres mains Horus, après avoir consulté les puissances de sa planète natale, Fenris.
Quelle épopée pour qui aime ce chapitre et ce primarque.
Quelques défauts sur le rythme et la répartition de l'action comme toujours mais on en fait fi, on est habitué maintenant à ces problèmes récurrents chez les auteurs Warhammer. Mais que d'actions. Dommage que le final soit aussi vite expédié.
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