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EAN : 9782013210218
85 pages
Hachette (16/02/1994)
3.43/5   7 notes
Résumé :
Illustrations de Gabriel Lefebvre.

Voici un recueil où fleurissent les jardins, où les petits matins s'éveillent doucement dans les senteurs du buis, où les mots se laissent caresser par le soleil… Des poèmes où fusent les couleurs, où l'œil s'enchante des rondeurs du monde, où l'on peut entendre chanter la voix cristalline des fontaines ! Des vers où frémissent les battements d'ailes de l'espérance et de l'amour prêts à l'envol.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je ne suis pas très sensible à la poésie, mais ce petit recueil m'a conquise.

Claude Haller joue avec les mots, la nature et les émotions pour composer de courts poèmes.
Le thème de l'amour est très présent.
J'ai été particulièrement touchée par la nostalgie qui infuse nombre de ses poèmes, et par son invitation à profiter du moment présent avant qu'il ne s'échappe.
Une petite pépite.
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Un petit recueil de poésie simple et délicat, où là plume de Claude Haller mélange la clarté du petit matin et la luminosité de ma journée.
Adorable en tout point, c'est aussi un réel plaisir de s'y plonger car c'est d'une grande insouciance et d'une très bonne qualité.
Idéal pour les après midi calmes et innocents ; un petit recueil de poésie où la simplicité devient une force.
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Une poésie simple et sans fioriture, faisant appel à une imagerie populaire et romancée. Idéal pour se faire au style de la poésie, idéal pour se détendre quelques instants en toute simplicité. Les poèmes de Claude Haller, depuis mon enfance, m'apportent une forme de sérénité.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Comme un art poétique



Un poème toujours se cherche en toi
Qu’il sorte de ta main
Qu’il sorte de la glaise
Qu’il sorte de ton sang
Qu’il sorte de nos rêves

Un poème toujours trouve son chemin
Qu’il naisse de ta sève
Qu’il naisse de ton pain
Qu’il naisse des vieux temps
Qu’il renaisse demain

Un poème toujours craquèle sa coquille
Qu’il éclate à l’aurore
Qu’il éclate au creux du soir
Qu’il éclate en traîne d’espoir
Qu’il éclate en poussière d’étoiles

Un poème toujours couve sous la cendre
Qu’il brûle comme brindille
Qu’il brûle comme bûcher
Qu’il brûle en ses méandres
Qu’il brûle en gerbe d’or
Nervures de la terre feu ciel amor
Le poème est en marche c’est la fin de la mort
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École

Tu croyais
Que ton école
Ne t'avait rien appris

Que tu avais
Bayé aux corneilles
Au rayonnement du poêle

Que le monde
Était au-delà
De la vitre et de la porte

Que la parole
Était toujours d'hier
Et très peu pour demain

Et puis tu as grandi
Et l'école te revient sans fin
Et l'école ne te quitte plus

Alors ce n'était pas école perdue
Mais peut-être à ton insu
Quelque bon pain au levain
Que tu consommais dans ton coin
Sans savoir qu'il te nourrirait demain
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Un sang d’encre



J’aime les encres
Encres furtives
Des ciels changeants
Encres fautives
Des jours indigents
Encres de brume

Ou de clarté
Encres d’amertume
Aux cris des cités
Ah pourvu mon ami
Qu’à la pointe de la plume

Sourde une perle de rosée
Avant d’être goutte de sang
Vous mes encres providentielles
Rayons de toutes couleurs
Ouvrez-moi la chanson

La chanson grise la chanson rose
Encre d’écolier encre rouge et noire
S’il est encore un espoir
Je le cueillerai
Tout au fond de l’encrier
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Fable

Il est né
Disait-il
Pour aimer

Pour aimer qui
Pour aimer quoi
Il ne le savait pas

Il a donc attendu
Attendu qui
Attendu quoi
Attendu qu'il ne le savait pas

Ce qui est dur
D'attendre
C'est qu'à la fin
Et sans savoir pourquoi
Les dés en sont jetés
Et votre vie avec

Quand on vous dit
D'aimer
Sans attendre
Qu'attendez-vous
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Grandir

Tu grandis ma fille
Voilà ton front
À la hauteur de mon cœur
Tes pensées n'ont besoin que de chaleur

Tu grandis ma fille
Voilà ton front
À la hauteur de ma bouche
Tes pensées n'ont besoin que d'espérance

Tu grandis ma fille
Voilà ton front
À la hauteur de mes yeux
Tes pensées n'ont plus besoin que d'elles mêmes
Si tu m'aimes assez pour penser par toi-même
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