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sur 212 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec Khadija, Marek Halter commence une trilogie orientée sur l'Islam, et concernant particulièrement la présence et l'influence des femmes dans l'évolution et le développement de cette religion.
Sous une forme romancée, l'auteur va nous conter au fil des pages, l'histoire d'une femme libre et moderne dans une civilisation pré-Islamique, formatée par les traditions et la culture du lieu et de l'époque. (VIIème siècle de notre ère Chrétienne). Et c'est l'occasion de lever bien des préjugés concernant l'Islam, cette religion aussi décriée, mais également tant exploitée à notre époque sous des prétextes différents. Bien des habitudes et des préceptes que nous associons aujourd'hui à ce courant de pensée monothéiste sont en réalité issus (comme dans toutes les autres grandes religions) de croyances « payennes » et traditionnelles qui avaient construit la culture des régions où elles sont nées et se sont développées.

Khadija, femme d'affaire forte, volontaire et autonome autant qu'on peut l'être dans des civilisations patriarcales, aurait été à notre époque taxée de féminisme. Veuve, appelée à gérer les affaires de sa famille, elle ne s'attaquera jamais de front aux blocages de la société quant à sa condition. Elle utilisera toujours la diplomatie, la ruse, mettant en oeuvre une sorte de lobbying avant l'heure.
Elle se permettra d'aimer et de favoriser un homme (Muhammad ibn Abdallah) qu'elle aide à évoluer, à affirmer sa condition d'homme, (en véritable coach) alors qu'il n'appartient pas à son milieu ni à la lignée de ceux “qui font généralement des affaires” en armant des caravanes dans le désert.
C'est bien l'histoire d'une partie de la vie d'une femme qui nous est contée, et non pas l'histoire des origines d'une religion. La vie de Khadija permet de décrire et de préparer la personnalité de Muhammad, la révélation au sujet du Coran n'intervenant que dans les dernières pages de l'ouvrage.

Babelio et les éditions Robert Laffont nous ont permis, outre de découvrir le livre (Qu'ils en soient remerciés), mais aussi et surtout de rencontrer l'auteur lors d'une soirée exceptionnelle.
Quel homme ! Marek Halter est un conteur, un messager de la paix, avec une vie extraordinaire, des expériences politiques et historiques qui pour le moins, ne sont pas communes. Avec en plus une culture aussi bien sur des sujets dont il traite dans ses ouvrages que sur les aspects sociologiques et l'économie politique de notre époque comme des périodes plus anciennes.
Cet auteur est passionnant, aussi bien à lire qu'à écouter.On aurait envie de,posséder ne serait-ce qu'une petite partie de son savoir et de sa réflexion.

Le prochain volume de cette série sera consacré à Fatima, la plus jeune fille du prophète.
Vous aurez compris que l'on ne peut que l'attendre avec impatience.
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Je connaissais Marek Halter de réputation sans n'avoir jamais tenté un de ses romans. Mais lorsque j'ai appris qu'il avait pour projet d'écrire une trilogie sur les femmes de l'islam comme il l'avait déjà fait pour le christianisme, je me suis décidée à enfin découvrir sa plume.
Surtout que le premier tome de la trilogie en question se concentre sur la figure féminine de l'islam que j'admire le plus : Khadija, la première épouse du prophète Muhammad.

A travers le portrait de cette très grande femme, c'est l'histoire des tous premiers temps de l'islam, celle de la Mecque préislamique et celle de la révélation, que nous conte Marek Halter.
Il fait resurgir la vie quotidienne de l'époque à travers ses divers aspects. Religieux bien sûr avec d'abord l'omniprésence et le culte des nombreuses idoles de la Kaâba puis le bouleversement lié à la révélation. La vie politique et sociale est concentrée aux mains des chefs des plus grandes familles se réunissant à la mâla au cours de laquelle sont prises les décisions. Les caravanes et les marchés illustrent la vie économique mecquoise. le lecteur est complètement immergé dans cette atmosphère d'une ville puissante du moyen-âge oriental.

Ce roman met à terre tous les préjugés qu'ont bien des gens sur les femmes musulmanes. En effet, Khadija était une femme de caractère, intelligente et dotée de grandes valeurs humaines. Veuve, elle avait hérité de la fortune de son mari et était ainsi à la tête d'une des familles les plus riches de la Mecque. Sa condition de femme ne lui permettant pas d'être présente à la mâla et d'ainsi pouvoir faire entendre sa voix, elle se devait de trouver un époux qui veillerait à la défense de ses intérêts et de ceux de la ville contre les vues d'Abou Sofiane et ses partisans. Ce qui ne l'empêchait pas de s'exprimer haut et fort dès qu'elle en avait l'occasion.
Khadija jeta son dévolu sur Muhammad qu'elle avait chargé de conduire ses affaires et de prendre part pour elle aux caravanes mecquoises.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne s'agissait pas que d'une question d'intérêt. L'histoire entre Khadija et Muhammad était une magnifique histoire d'amour, pleine de tendresse, d'attachement, de confiance et de profond respect. Les doutes de chacun face à l'autre sont très touchants : complexée par son âge, Khadija craignait de déplaire au jeune homme, peu fortuné et illettré, Muhammad ne s'imaginait pas pouvoir susciter l'intérêt de la femme la plus belle et puissante de la ville.
A ceux qui critiquent les pratiques polygames du prophète, il faut savoir que, tant que Khadija était en vie, Muhammad lui a toujours été fidèle et n'a jamais pris d'autre épouse et ce , malgré toutes les tragédies vécues par le couple.

J'ai appris beaucoup de choses grâce à cette lecture alors que je pensais déjà en savoir pas mal sur le sujet. Par exemple, le rôle qu'ont joué l'oncle de Khadija et Zayd le fils adoptif de Muhammad. Waraqa, l'oncle de Khadija, était un imminent sage et avait en sa possession d'anciens manuscrits retraçant l'origine du monothéisme et l'histoire des précédents prophètes du judaïsme et du christianisme. Son étude de ses manuscrits a permis à Muhammad et ses proches d'inscrire la révélation dans la suite des précédents monothéismes. de même, Zayd était chrétien et sa profonde foi en un Dieu unique a aussi eu une influence sur la conviction des premiers musulmans.

En dehors de la question religieuse qui n'est pas centrale dans le roman puisque la révélation ne survient que dans les dernières pages, c'est toute une ville, ses habitants, ses querelles de faction, ses dangers qui revivent. Khadija doit mener ses affaires et s'imposer comme une égale aux hommes qui commandent la cité. Elle sera d'ailleurs la seule parmi les puissants à rester à La Mecque alors qu'une grave calamité s'abat sur la ville et à prendre en main les mesures nécessaires pour sauver la population.
Le roman est aussi l'occasion de faire de Muhammad un portrait juste, celui d'un homme droit et honnête, courageux et généreux, ayant un grand sens du relationnel, sachant ménager chaque parti et faire preuve d'équité.

Khadija est donc un roman remarquable loin de tout prosélytisme qui rend un bel hommage à une femme tout aussi remarquable. C'est aussi une façon intelligente et bien menée de raconter l'histoire de l'islam, surtout du point de vue des femmes, souvent victimes de préjugés ou de la sottise des hommes.
De plus, Marek Halter est un très bon conteur. On se laisse réellement emporter par sa plume qui parvient merveilleusement bien à créer une atmosphère particulière et l'on se sent voyager dans le temps et l'espace tantôt sous le soleil du désert, à travers les dunes tantôt au sein des rues fourmillantes de la Mecque.

En tant que musulmane, je n'ai rien relevé qui soit contraire ni à l'Histoire ni à la foi, ce qui est une prouesse de Marek Halter que d'avoir su concilier les deux !
J'ai lu dans une interview qu'il espérait, à travers ce roman, donner un modèle aux jeunes musulmanes d'aujourd'hui, un modèle qui les sorte de l'image des femmes opprimées et soumises que véhiculent les médias. Je souhaite de tout coeur que son objectif réussisse !
J'ai maintenant très hâte de lire le deuxième tome qui sera consacré à Fatima, la fille de Muhammad et, à travers elle, aux premiers heurts entre convertis et idolâtres.

Je remercie infiniment Cécile et les éditions Robert Laffont d'avoir accepté ce beau partenariat.

Lien : http://0z.fr/zsx7L
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Khadija bint Khowaylid a presque tout pour elle : la trentaine, belle encore, elle est veuve, et riche d'un grand commerce qui voyage sous forme de caravanes et apporte les denrées rares et précieuses à Mekka. Mais son statut de femme ne lui permet pas de prendre place à la ma'la, l'assemblée qui dirige la ville, et la contraint à louvoyer avec son cousin, le puissant Abu Sofyan, qui aimerait en faire sa quatrième femme et mettre la main sur ses chameaux et ce qu'ils transportent.
Bien que dans une position pas toujours simple, les pensées de Khadija ont du mal à s'éloigner du jeune homme, Muhammad, auquel elle a confié sa dernière caravane. Il est jeune, vingt ans à peine, illettré, et est le neveu d'un petit commerçant de Mekka, à savoir pas grand-chose. S'il n'y avait ces dix ans entre eux, elle en ferait avec joie un homme riche et puissant, qui représenterait leurs intérêts à la Ma'la.
Pour la première fois de sa vie, Muhammad s'est vu confier la charge de ramener intègre sa première caravane. Entouré d'hommes d'expérience, il a ceci dit préparer un piège dans le cas assez probable d'une attaque qui ne manque pas d'arriver. Se battant avec courage et sauvant les biens de sa patronne, il ne tarde pas à se rendre compte que ce sont des hommes d'Abu Sofyan qui sont à l'origine de l'attaque !

Soyons honnête : avant de lire Khadija, je n'avais jamais lu Malek Halter. Je connaissais l'homme de paix, qui a oeuvré pour rapprocher les hommes à la tête d'Israël et de Palestine, l'homme de tolérance, qui a participé à la création de SOS racisme. J'avais également entendu parler des polémiques autour du fait qu'il s'appropriait les épisodes de vie d'autres personnes pour en rendre compte en son nom, dans La mémoire d'Abraham (mais bon, comme il le dit lui-même, il écrit de la fiction…).
J'ai été assez étonnée par cette lecture. D'abord, j'ai cru avoir à faire avec un mauvais roman à l'eau de rose, en présence de cette Khadija qui ne pensait qu'à son (manque de) charme et au beau Muhammad. Mais c'était le temps de planter le décor, de faire connaissance avec les personnages qui l'entourent, le contexte social et politique de la Mekka (La Mecque) avec son lot de partis opposants, d'attaques sournoises, d'alliances cachées, et sa galerie de dieux auxquels on sacrifie assez souvent nourriture et dévotion.
J'ai été donc étonnée par cette entrée en matière, et ce qui m'a sauté aux yeux juste après, c'est l'incroyable modernité de cette femme, qui veut être aimée pour ce qu'elle est, qui est forte et courageuse, tendre et sensuelle, sage et aimante, et qui veut à la fois être mère et épouse, et conserver l'indépendance de son commerce. Enfin, j'ai été étonnée de découvrir en Muhammad un homme. Un homme bien, aimant et aimé, s'occupant de son commerce et de ses enfants, courageux et intelligent. C'est toujours étonnant de se dire qu'avant d'être le Prophète, il était époux, père et caravanier. Bien sûr, on a affaire à une fiction, à un récit romancé, mais il n'est peut-être pas inutile de rappeler que certains ont été des hommes normaux avant d'être des hommes de dieu.
Si j'ai trouvé que le récit manquait parfois de consistance, l'écriture de Marek Halter est très fluide, enchevêtrant les actes et pensées de Khadija et Muhammad, de leurs enfants, compagnons et amis, vers la destinée du Prophète qui jettera les fausses idoles de leur socle et aura la révélation de la parole divine.
En un contexte mondial difficile, quand les amalgames entre musulmans et intégristes sont légions, quand des enfants sont enlevées pour être vendues, quand les exécutions sont sommaires et les conflits interminables, les civils bombardés, le Khadija de Malek Halter est une voix qui porte encore et toujours vers la vie, la modernité, la tolérance et la piété, une petite pierre courageuse (j'ai du mal à imaginer l'accueil de ce livre dans la communauté musulmane) à l'édifice de la paix, et un rappel de l'héritage de Khadija, la femme qui fit le Prophète, sur l'importance et de la place de la femme.
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Cette lecture n'a pas été facile et j'ai mis du temps à pénétrer le langage d'initié que l'auteur utilise, ainsi que les références culturelles et le contexte historico-géographique. En effet, j'ai commencé par me heurter à un nombre important de mots de vocabulaire contextualisés inconnus, ne pas reconnaître les noms propres des personnages qui me semblaient tous aussi illisibles que ressemblants, ne pas toujours comprendre les réactions des uns et des autres, être choquée de certaines traditions ou coutumes... Bref, le choc culturel fut rude!

J'aurais aimé que l'auteur s'emploie à davantage de pédagogie et prenne la peine d'expliquer certains mots ou certaines coutumes par le biais de notes de bas de page, par exemple. S'il s'est très certainement beaucoup renseigné sur le contexte culturel de son récit, il doit bien imaginer que cette connaissance acquise manque encore à son lecteur et qu'il est bien placé pour la lui fournir.

J'ai néanmoins beaucoup apprécié les talents d'auteur de M. Halter qui a su écrire cette histoire avec une grande sensibilité et une finesse remarquable, d'autant que décrire le point de vue d'une femme lorsqu'on est un homme est toujours délicat.
Bref, très bonne lecture, malgré les difficultés, et vraiment très instructive sur l'origine de l'islam!
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Encore un très beau roman de Marek Halter, dans la lignée des figures féminines de la Bible, voici maintenant celles de l'Islam avec l'histoire romancée de l'épouse de Mahommet. Une écriture juste, centrée sur la vie intime d'une femme, qui nous plonge au coeur des débuts de l'Islam.
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J'aurai pu mettre le 5 étoiles, je les aurait surement mises si je ne connaissez pas l'histoire de Khadija et ne connaissez pas l'islam.
Il se trouve que le livre est excellent, l'auteur raconte a merveille, les personnages sont superbement bien décrit, les événements s'enchaînent rapidement, c'est fluide, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. La seule chose que je reprocherai à l'auteur ( certain ne comprendrons surement pas mon argument mais je tiens a le mentionner ) c'est l'image donné du prophète avant l'islam, le faite de lire une fiction qui dit que le prophète faisait ça et ça dans une chambre avec une femme souille son image, je suis certaine que le prophète n'aurait surement pas approuvé ces passages. Je n'aurai pas approuvé ça sur moi même, je tiens a dire qu'il y'a une certaine réserve dans l'islam, c'est une religion qui privilégie la description des valeurs humaines, de la vertu que la description des relations intimes.
Ce livre m'a poussé a faire des recherches approfondis sur leur histoire vu par l'islam, j'en ai énormément appris sur mon prophète et ses femmes et c'est pour cela que je tiens a remercier l'auteur.
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Du même auteur, j'avais lu Marie, Tsippora et Sarah qui sont des personnages de la Bible. La nouvelle trilogie que je viens de commencer sont des personnages de l'Islam.
Khadija était la première épouse de Mahommed, le fondateur de l'Islam. Marek Halter nous plonge dans le temps passé en Arabie avec ses traditions de l'époque. Un excellent roman.
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Dans la lignée des "femmes de la bible" , lecture fluide, univers bien décrit, sentiments très présents...
Lisez le, c'est un grand plaisir!
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Livre lu dans mon challenge personnel de lectures 2024 : compléter les collections de mes auteurs préférés. Et Marek Halter fait partie de ceux-là.

Khadija est le tome 1 d'une saga en trois tomes intitulée LES FEMMES DE L'ISLAM. le tome 2 Fatima évoque une des filles du prophète. le tome 3 Aïcha évoque la seconde femme du prophète. Je vous suggère donc de lire la saga en son entier et dans l'ordre pour bien en comprendre toutes les subtilités.

Comme j'avais eu plaisir, en son temps, à lire la saga sur les femmes de LA BIBLE AU FEMININ (Sarah / Tsippora / Lilah), j'ai vraiment été très intéressée par ces femmes qui ont, chacune, accompagné le prophète Mahomet (Muhammad ibn'Abdallâh) dans la construction de l'Islam autour d'un Dieu unique, Allah.

D'une part, j'ignorais totalement l'histoire de cet homme devenu prophète presque malgré lui et la façon dont l'Islam s'est, dans les larmes et dans le sang, progressivement imposé aux polythéistes de l'époque. D'autre part, j'ignorais totalement que le prophète Mahomet devait son évolution à une femme plus âgée que lui, veuve, riche, et indépendante, qui avait fait le choix de l'épouser (et non l'inverse). Enfin, j'ignorais totalement que l'Islam s'était construit en grande partie à partir des textes de l'Ancien Testament ainsi que la proximité qu'entretenaient les premiers dignitaires de l'Islam avec populations juives en général et certains rabbins de l'époque en particulier.

Dans ce tome 1 qui met en valeur KHADIJA, la première femme du prophète, l'action se déroule à La Mecque (Mekka) aux alentours de 600 après J.C. Ce premier opus permet de planter le décor, à savoir les lieux, les principaux personnages, le contexte politico-économique de l'époque, ainsi que religieux.

Ainsi, on découvre la façon dont les personnalités importantes du lieu mais aussi la population adoraient des dieux multiples autour d'une pierre noire sacrée protégée par la Ka'Bâ autour de laquelle les Mecquois et autres visiteurs tournent sept fois, plusieurs fois par jour, pour honorer leurs Dieux et espérer être entendus d'eux (cette Pierre Noire est aujourd'hui connue sous le nom d'Al-Hajaru al-Aswad et est l'un des objets les plus sacrés de l'islam. Elle est située dans la Kaaba, considéré comme étant le sanctuaire le plus saint de l'islam).
On découvre aussi les rivalités commerciales et politiques des différents clans familiaux, le rôle des hommes et des femmes, la façon dont les Bédouins, situés hors la ville, étaient méprisés par les Mecquois, la façon aussi dont s'organisaient les grandes caravanes voyageant dans tout le pays, confrontées aux razzias des uns et des autres.

Dans cet opus, Marek Halter nous fait partager l'histoire d'amour improbable qui a réuni deux êtres qui n'étaient pas vraiment destinés à se rencontrer. D'un côté, une femme déjà mûre, intelligente et très riche et de l'autre un jeune homme orphelin, illettré et pauvre. Une histoire d'amour qui changera la face du monde car Khadija sera la première à dire à Muhammad qu'elle croit en ce que lui dit son mari, à savoir qu'il entend les paroles de l'Ange Gabriel chargé par un Dieu unique de lui faire passer certains messages.

Si, bien sûr, l'histoire est quelque peu romancée, il n'en reste pas moins qu'elle est basée sur des faits réels que j'ai pu vérifier ici ou là sur diverses sources Internet qui confirment ce qu'en dit la tradition historique.

Au-delà de ce que j'ai appris au contact de ce livre, c'est toujours un plaisir de lire l'écriture de Marek Halter dont la musicalité transporte réellement. Les personnages, les lieux, les décors, les atmosphères, les vêtements, les modes de vie, les ressentis sont très précisément décrits et de nature à permettre au lecteur de visualiser au mieux la scène.

La seule petite difficulté est sans doute de s'y retrouver dans les différents noms de personnages et clans (la particularité des noms arabes fait qu'ils sont composés de plusieurs noms et donc assez longs). Mais, on y parvient néanmoins, d'autant qu'en fin d'ouvrage la liste des personnages est rappelée.

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Très beau livre qui révèle une autre image de l'amour en islam!!!
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