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EAN : 9782221157367
312 pages
Robert Laffont (12/05/2016)
3.95/5   10 notes
Résumé :
Ex-femme d'ambassadeur déclassée (son mari s'est fait virer pour malversation), Camélia, insupportable mondaine, sombre dans la marginalité. Jusqu'au jour ou, sans rien révéler de son passé, elle décroche le poste de cuisinière de l'ambassade du Birstein, à Paris. Une semaine plus tard, elle s'apprête à servir son premier dîner d'apparat lorsque surgissent des bandits venus d'Asie centrale. Camélia se retrouve au coeur d'une prise d'otages. Et c'est la chance de sa ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Drôle, vif, intelligent. Un humour caustique et une intrigue hilarante - le tout très bien maîtrisé, et surtout très bien écrit.
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Une comédie fantaisiste qui ne revendique d'autre objectif que de distraire, pourquoi pas ? J'avoue avoir pas mal souri aux tribulations de Camélia, ex-femme d'ambassadeur révoqué pour cause de malversations, réduite à la misère avant de trouver les ressources de rebondir en devenant gouvernante d'ambassade. Qui mieux qu'une ancienne épouse d'ambassadeur pour anticiper toutes les contraintes inhérentes à la fonction et soulager ainsi les maîtres des lieux. Maline et débrouillarde, pleine d'imagination, Camelia se fait embaucher à la résidence de l'ambassadeur du Birnstein, minuscule pays francophone peuplé en grande partie de banquiers et de financiers. Rapidement elle se rend indispensable et gagne la confiance de ses patrons au point de se voir confier le code secret du coffre de l'ambassadeur.
Camélia n'aura pas trop de ses fantastiques ressources et de son bon sens pour se sortir de situations totalement improbables, notamment lorsqu'un groupe armé prend d'assaut l'ambassade lors d'un dîner officiel, transformant les convives en otages.
Je vous passe les multiples rebondissements, plus rocambolesques les uns que les autres et plutôt bien menés. On imagine que l'auteur de se premier roman vitaminé s'est bien amusé en l'écrivant et l'on suppute peut-être un peu de vécu dans l'univers diplomatique.
Un sympathique bouquin à glisser dans son sac de plage.
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Ce roman drôle et satirique montre que si l’humour est un exercice difficile, il peut être réussi avec brio, finesse et intelligence. Le rythme est soutenu, les trouvailles s’enchaînent, le style est précis, travaillé, pirouettant. On ne pourra plus jamais regarder le monde diplomatique comme avant.
Une bonne découverte.
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Camélia avait tout pour elle, femme d'ambassadeur en poste à Tokyo, invitée dans toutes les réceptions, y compris celle de la Princesse Suko… Sauf que c'était sans compter que son mari puisse détourner des fonds et tout perdre !
Et c'est là que commence la descente de Camélia…
Et on peut dire qu'elle va vraiment tomber bas, très bas.
Mais elle n'en reste pas moins une femme intelligente, et quand l'occasion se présente, elle va vite trouver le moyen de se rendre indispensable et ce en tant que cuisinière pour l'ambassadeur du Birnstein !
Qui mieux qu'elle pourrait être à l'aise dans ce milieu de gens riches, extravagants et exigeants !

Sauf que tout ne va pas aller « comme sur des roulettes » et Camélia va se retrouver prise au piège de ravisseurs qui visaient l'ambassade du Birnstan !
A cause de cette méprise, Camélia et les autres personnes présentes dans l'ambassade vont vivre de sacrés aventures, avec des scènes toutes plus improbables les unes que les autres !
Il faut dire que Cathy HAMER a su créer des personnages farfelus qui créent des situations encore plus farfelues ! Que ça soit le beau monde ou les plus simples employés d'Ambassade.

Au moins l'avantage c'est qu'on ne s'ennuie pas une seule minute et qu'il est agréable en tant que lecteur d'être surpris au fil des pages car là on ne peut absolument rien prévoir et qu'est ce que ça peut être agréable de ne pas arriver à anticiper sur l'histoire !

J'ai vraiment dévoré ce livre d'une seule traite, c'est une lecture très distrayante et fraîche.
Ça peut faire un bon livre pour les vacances ou juste si l'on a envie d'une lecture plaisir sans prise de tête !

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour avoir proposé ce livre en « Masse Critique » !
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Beaucoup d'humour et d'intelligence dans ce roman, porté par une langue riche et fluide, et une construction remarquablement inventive. C'est réjouissant, brillant, et addictif !
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
J'ai engagé assez de personnel dans ma vie pour savoir qu'on ne vérifie jamais les références ou, si on le fait, on n'insiste pas quand le téléphone s'obstine à ne pas répondre à des milliers de kilomètres. On prend toujours les gens à l'essai. Moi, en général, je leur accordais deux semaines. C'est bien suffisant pour voir ce qu'ils valent, si on les supporte et s'ils s'entendent avec les autres. Je savais qu'en ce qui me concernait, il me faudrait moins de deux semaines pour me rendre indispensable.
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Déjà les bonnes avaient ramassé assiettes et couverts de l’entrée par la droite et distribué ceux du canard au poivre vert par la gauche. Après le chablis, on était passé au bordeaux. L’ambassadeur se leva pour porter un toast, mais son verre lui explosa entre les doigts. Le temps pour lui de comprendre ce phénomène pour le moins curieux, il fut le dernier de l’assistance, qui soudain s’était tue, à remarquer que cinq hommes vêtus de noir, la tête dissimulée sous une cagoule, les encerclaient en brandissant leurs armes.

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Et voilà que, trois jours avant la date prévue du cambriolage, l’État du Birnstan avait brusquement décidé de confisquer la toison au profit de son Mobilier national dont les réserves, fallait-il le souligner, fondaient comme neige au soleil, les hauts fonctionnaires ayant tendance à confondre les biens du patrimoine avec leurs possessions privées. Ou inversement.
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Ils se sont alors longuement consultés sur la façon de procéder et, bientôt, nous avons entendu le sous-chef s’exprimer en français :
« Allô, Le Monde ? Ici le GRRR... ». Je crois qu’au Monde, le nom les a amusés, parce que le Rouste a précisé d’un ton agacé, « Le Groupement Révolutionnaire pour la Réhabilitation du Roustan… »
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Le centre de ses joues tirait vers une nuance de rose plus vive, nommée « cuisse-de-nymphe-émue » ; il était difficile, dans le cas de l’ambassadrice qui n’avait pas grand-chose d’une nymphe, sauf peut-être une nymphe qu’aurait peinte Rubens dans un accès d’enthousiasme, de faire la part entre l’appréhension et l’excès de blush.
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