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3,8

sur 360 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier roman de Shaun Hamill, Une cosmologie de monstres comporte pas mal de maladresses.
Histoire contemporaine d'une famille menacée de destruction par des forces surnaturelles.Noah Turner sera le narrateur de son histoire. Mais ce n'est pas seulement la sienne. Il est, difficile de résumer cette histoire.

Lorsque je vois certain dire que cela ressemble à un roman d'horreur, je dois dire que je ne suis pas vraiment d'accord, on s'attend donc a du sang, de l'horreur, du gore, et en fait il n'en est rien.
Il n'y a pas d'action non plus.
L'écriture de Shaun Hamill est pourtant assez fluide,avec un récit malgré tout prenant.Je ne sais pas trop quoi vous conseiller car ça n'a pas été un coup de coeur pour moi...
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Je ne suis pas à la base amatrice ou connaisseuse de Lovecraft, du coup, je n'ai pu, contrairement à Anne-Laure (Blog Chuut maman lit !) ma co-lectrice de LC voir dans ce roman d'influence ou d'hommage. de même, ce genre particulier ne fait pas partie de ceux habituellement représentés dans ma bibliothèque. C'est donc quasiment un défi de lecture que je me suis lancé là.

Nous allons suivre l'histoire d'une famille. Celle des Turner. le narrateur en est le dernier enfant, arrivé sur le tard.

L'auteur nous emporte ainsi dans une sorte de saga familiale au coeur des années 70/80 avec pour trame de fond la passion du père de famille pour Lovecraft et Ctulhuh.

L'écriture en est fluide et facile à lire même si parfois je me suis demandé vers quelle destination j'allais. Des éléments perturbateurs et même perturbants apparaissent parfois dans le contexte habituel du récit. La vie suit son cours et pourtant ces éléments influent alors sur le comportement des membres de la famille.

Le lecteur se sent alors non pas oppressé mais tendu comme dans l'expectative de ce qui pourrait arriver. Cela donne une ambiance qui monte doucement et subrepticement en puissance vers un événement important et totalement flippant.

Je dois dire que je vais avoir du mal à vous exprimer un avis tranché sur ce récit. Je suis assez perdue la dernière page tournée.. Pourtant cela se lit bien, vite et facilement. C'est sombre, complexe et déconcertant. Certaines parties appelées « séquences » par l'auteur me paraissent même totalement perchées. Genre écrites sous acide Oo.
Pourtant j'ai eu du mal à le lâcher même s'il m'a fait passer des nuits bizarres. Je ne sais pas si j'en ai rêvé mais en tout cas au réveil je sais que ma nuit n'était pas si calme et sereine que ça.
Alors ... lol 😂 tentés ??
En bref, j'ai comme une saveur insolite sur la langue. Comme de goûter un plat exotique en cherchant l'ingrédient mystère qui trouble le palais et reste en arrière-plan. Un plat appétissant et cependant douceâtre sur la langue, que l'on apprécie manger tout en anticipant avec inquiétude l'effet final sur nos papilles.
L'ambiance de ce roman est ainsi. Elle reste dans votre tête même après avoir fermé le livre.
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Livre acheté à sa sortie après avoir vu des critiques plus qu'élogieuses. J'ai mis un bon moment avant de le commencer et heureusement, la déception est un peu moins difficile à avaler, un peu moins cuisante.
Je ne comprends pas trop les avis dithyrambiques ni les cascades d'attributs flatteurs, je me suis ennuyée.
C'est mou, c'est long, c'est plat, rien de vraiment remarquable, une trame qui aurait pu être originale mais j'ai eu l'impression que les bonnes idées n'ont pas été assez creusées.
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Un livre qui m'a quelque peu déçu je dois l'avouer. Je reste un peu mitigé.

Dans un premier temps, je m'attendais à autre chose. Je pensais avoir des moments de frayeurs alors que pour ma part, le livre n'est pas axée sur ce chemin la.

Nous allons plutôt suivre la famille Turner et en particulier Noah.
Son père Harry, très fan de l'univers Lovercraft a l'idée de vouloir créer une maison d'horreu comme attraction. Je vais vraiment m'arrêter ici pour l'histoire car je trouve que la 4ème de couverture spoile vraiment bcp l'intrigue.

La force de ce roman est bien évidemment la famille Turner. J'ai été bcp attaché à eux. J'ai adoré voir leur évolution, les drames et tout ce qui en suit.
Il faut voir ce livre comme une saga familiale d'ambiance. Avec une pointe de fantastique mais pas bcp non plus, juste ce qu'il faut.

Si à la différence de moi, que vous prenez ce livre hors horreur, il sera peut être fait pour vous. Si le fantastique vous dérange, sachez que ici, je le trouve pas si présent que ça. Cela ne reste que mon humble avis.

J'aurai voulu par contre avoir des réponses à mes questions. Certaines choses reste dans une zone d'ombre qui aurait mérité plus d'explication.

Le livre à malgré tout du potentiel, l'écriture est vraiment accessible. Surtout pour un premier roman.

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Roman dramatique et fantastique que j'ai apprécié pour son originalité. J'ai beaucoup aimé la première partie du roman qui met en scène tous les personnages de la famille Turner et qui nous plonge dans une ambiance particulièrement dramatique et dépeint avec justesse. La suite se concentre plutôt sur Noah et le côté fantastique prend beaucoup de place mais je me suis un peu ennuyé. En effet, je n'ai pas aimé le tournant pris par l'auteur et le dénouement final qui arrive trop brutalement. Dans sa globalité, je garderai un bon souvenir du roman que j'ai trouvé original mais pas transcendant.
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je ne peux pas vous dire si j'ai aimé ou pas.
si vous aimez Lovecraft et S King, ce livre est pour vous.
pas mal de scènes canal +.
je le vois bien en film.
il est atypique ce livre, ça ne plaira pas à tout le monde.
une vie de famille avec une touche de monstre.
il y a surement une métaphore ou une morale , mais je ne l'ai pas comprise.
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Fantastique
Comme une envie de changer ... de sortir de mon domaine de prédilection ! Même si je reconnais le talent de l'auteur, tous ses clins d'oeil aux chefs d'oeuvre imaginaire, je n'arrive pas à m'intéresser à ce genre de lecture ! Tout ce qui est horreur, fantasy, fantastique n'est pas pour moi !!! C'est pas faute d'essayer mais je n'arrive pas à faire fonctionner mon imaginaire ! je pense que je suis beaucoup trop "terre à terre" pour y arriver ... Les fantômes, les monstres, le surnaturel gâchent mes plaisirs de lecture ! ça me désole mais c'est comme ça 😢 😢 je retenterai sûrement car je pense qu'il y a un monde que je dois découvrir dans cette littérature mais là je suis gavée ... Dommage !
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J'ai reçu Une cosmologie de monstres dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée et j'en remercie Babelio et les éditions Albin Michel.

La couverture de mon livre, loin de représenter les tentacules sanglantes de l'édition ci-dessus, est blanche, comme la page de critique sur laquelle je me penche avec la plus grande prudence.
C'est d'ailleurs la première fois que je tarde à rentrer mon avis sur une lecture, qu'elle soit offerte ou choisie.
C'est dire si la tâche me semble ardue...
A nouveau, je ne donnerai pas le résumé de l'histoire, il est disponible dès la présentation de l'oeuvre. Je vais, par contre, donner mon ressenti par rapport à l'écriture et au contenu.
Shaun Hamill dispose d'une plume agréable, aérienne, presque poétique pour nous emmener par delà le temps et l'espace dans la vie de la famille Turner. Installons-nous confortablement, le trajet est long, tortueux et nous ne sommes pas à l'abri d'une chute en bord de route.
L'auteur à travers ces lignes nous tisse un portrait vrai, touchant, rarement élogieux des relations intrafamiliales, de la douleur de la perte d'un proche, de l'érosion des sentiments, de la perte de la santé physique et mentale et enfonce encore la pointe acérée de son stylo quand il évoque les monstres, non seulement imaginaires, cachés dans les placards, derrière les vitres, sous les lits mais surtout, ceux que nous sommes tous aux yeux des autres ou dans nos propres têtes.
Ici, il développe chez chacun des Turner, un comportement qui agace, qui perturbe : qui est suicidaire, qui est rancunier, qui est obsédé par le surnaturel, qui n'est pas sûr de ses sentiments...
L'auteur ne peut renier son amour, son respect pour Lovecraft qu'on sent presque tapi dans les points des phrases mais voilà n'est pas Lovecraft qui veut et le résultat de l'imagination de Shaun Hamill me laisse mitigée.
Si l'on prend son oeuvre comme une explication métaphorique de la bête qui sommeille en chacun d'entre-nous, je trouve son livre abouti, invitant à l'introspection. Mais si je me penche sur l'histoire horrifique en tant que telle, bien qu'elle m'ait charmée, elle me laisse un goût de pas fini.
De nombreuses questions restent en suspend quant aux protagonistes de l'histoire, des raccourcis douteux sont pris à la fin du livre comme s'il fallait trouver un "happy end" à tout prix, les explications arrivent tard et de façon désordonnée.
Pour ma part, j'attribue à Une cosmologie de monstres la note de 3 étoiles, un peu sévère, mais je sais que j'aurais à nouveau le plaisir de plonger dans une autre oeuvre de Shaun Hamill. J'espère que d'ici là il aura choisi son camps : horreur, fantastique ou... (que sais-je).

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Difficile de passer à coté de la déferlante Shauwn Hamill pendant cette rentrée littéraire 2019.

Alors digne d'un Stephen King ? Presque…

Vous allez faire connaissance avec la famille Turner sur plusieurs décennies : des années 60 à nos jours. J'ai adoré la première partie, et surtout le personnage de Margaret, cette jeune fille née riche , dont les parents font faillite et sa mère lui explique que son seul avenir et de faire un bon mariage ( rien que cette partie fait peur quand elle essaye de trouver des qualités à son prétendant idéal)…mais voilà elle rencontre Harry…Il n'est pas riche, il a perdu son père, sa mère est souffrante et il est fan de King et Lovecraft…et c'est lui qu'elle choisit.

Toute la partie concernant leur couple, leur rencontre, leur mariage, leurs enfants est juste géniale , on navigue entre folie et fantastique, sans jamais vraiment savoir si l'on est dans l'un de ces domaines ou dans l'autre…

Puis il y a la seconde partie, où l'intrigue se dirige plus vers leurs enfants et surtout sur Noah…j'avoue que le personnage de Margaret m'a beaucoup manqué…sur cette partie le fantastique est bien plus présent et finalement, je n'ai pas adhéré à la relation entre Noah et cette univers de Monstres…ou je ne l'ai peut être pas comprise non plus…J'ai quand même pris plaisir à découvrir cette deuxième partie…mais après le coup de coeur que j'ai eu avec l'histoire des parents…je suis restée sur ma faim.

BREF…ÇA N'A PAS ÉTÉ LE COUP DE COeUR ESPÉRÉ …MAIS UNE BONNE LECTURE QUAND MÊME…PEUT ÊTRE QUE J AI MIS LA BARRE TROP HAUTE AUSSI APRÈS TOUS LES RETOURS DITHYRAMBIQUES ? POUR MOI, KING RESTE LE ROI.
Lien : https://lireetcourir.com/201..
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Normalement, la mention de tentacules ou de Lovecraft me fait plutôt fuir que donner envie de lire ce qui l'accompagne. HPL est tellement galvaudé en ce moment qu'il ne se passe pas une semaine sans qu'un tombereau de bouquins ne le mentionne, ce qui, au lieu de lui rendre hommage et d'attiser mon attention, me fait plutôt pester contre l'exploitation mercantile de l'auteur et la fainéantise des auteurs qui s'en réclament à tour de tentacule au lieu de le faire de façon plus subtile et de créer leur propre style (ils devraient suivre l'exemple de l'excellent Anders Fager).

Bref, Une Cosmologie de monstres coche toutes ces cases, et même plus puisqu'on y lit même des extraits de textes de Lovecraft et que les titres des parties du bouquin reprennent des noms de récits de HPL ! Pour autant, et malgré la couverture explicite, c'est plutôt vers le signataire de l'imposant et très voyant blurb, Stephen King, que le récit m'a semblé lorgner.

On y suit, sur plusieurs dizaines d'années, une petite famille américaine de condition modeste, dont le loisir vire à l'obsession : créer une « maison hantée », d'abord sous forme d'attraction pour Halloween, puis comme travail à plein temps. Mais cette famille est marquée par les drames : mort du père, disparition mystérieuse de la fille aînée, soucis psychologiques de la cadette et ami (plus ou moins imaginaire) du dernier rejeton. Des drames qui s'enchaînent avec une mère tantôt apathique tantôt colérique, et une proximité de la peur et de l'horreur qui s'immisce dans la vie de famille, jusqu'à un glissement trèèèès progressif vers un dénouement surprenant.

Car le roman est plutôt long à se mettre en place. En fait je me suis un peu ennuyé dans la première partie jusqu'à ce que le héros, Noah, soit plus présent (il l'était auparavant sous forme de narrateur distant, mais relatait la plupart du temps des événements datant d'avant sa naissance !). Et j'ai trouvé qu'il faisait plus penser à du King qu'à du Lovecraft. Certes, les mentions récurrentes citent HPL (pas toujours à son avantage, d'ailleurs), certes il y a quelques créatures occultes (mais pas de tentacules), et puis on commence à évoquer une Cité… mais pour autant, c'est bien la famille Turner qui est au centre du récit avec ses soucis du quotidien, les drames qui la marquent et ses membres, attachants, au parcours chaotique.

Et ne croyez pas que l'on verse dans l'horreur absolue ou le gore, c'est un peu sanglant par moments mais on est bien loin des (chairs à) canons du genre. Ce que j'ai surtout trouvé un peu décevant, ce sont les monstres, justement, pas vraiment effrayants, « indicibles » ou coûtant des points de santé mentale, contrairement à ce qu'on était en droit « d'espérer » vu l'abondance d'évocations lovecraftiennes. Tandis que certaines zones restent finalement floues et frustrantes. La seconde partie, et surtout la toute fin, rattrapent en partie l'ensemble et permettent de relativiser et de redécouvrir sous un autre angle (plus ou moins euclidien) certains éléments. C'est amené de façon plutôt astucieuse et on arrive, enfin, à plusieurs passages « satisfaisants ».

Accompagné de critiques très flatteuses, Une Cosmologie de Monstres s'est révélé pour moi une semi-déception qui cite abondamment Lovecraft, lorgne surtout du côté de King, et manque au final un peu de saveur, de peps, une sorte de Canada Dry au poulpe, quoi. Chez le même éditeur, et dans le même genre, American Elsewhere est nettement plus recommandable…
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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