_Les idéaux valent quelques sacrifices, Anita.
_ Peut-être, mais je n'en ai jamais eu un seul auquel je sois suffisamment attachée pour le préférer aux gens que j'aime. Les idéaux peuvent mourir, mais ils ne respirent pas, ils ne saignent pas, ils ne pleurent pas.
- Tu es splendide, commenta Jason.
- Pitié, pas de compliments. Je suis déjà assez mal à l'aise dans cet ensemble.
- Alors n'hésite surtout pas à l'enlever.
#Jason & Anita#
"Tu n’as pas risqué ta vie et celle des tiens pour me soustraire à la torture à cause du genre moral. Pas parce que c’était bien, mais parce que tu as le cœur tendre. »
Le monde, la création en tant que ttout, est conçu pour avancer quoi qu'il arrive à un individu donné. C'est foutrement impersonnel, mais c'est comme ça. Et puis, si la Terre s'arrêtait de tourner juste parce que l'un d'entre nous passe un sale moment, nous flotterions tous dans l'espace.
Et si, même après tout ce temps, je ne me rendais pas compte où je mettais les pieds ? Sachant que les pieds, ce n'était pas le plus grave.
-Son énergie est très bleue, la tienne est très rouge, et elles se sont mélangées.
-Et ça donne quoi, du violet ?
-Il n'y a vraiment pas de quoi plaisanter, Anita. Si je l'ai vu, Richard le verra aussi.
_ Tu es un homme séduisant, nu et couvert de savon. Je ne suis pas de bois. Fais-moi un procès si ça te chante.
#Anita à Micah#
Il était séduisant dans un genre propret, comme si sa place se trouvait plutôt sur le campus d'une université quelconque, au milieu d'une fraternité de buveur de bière. Au lieu de cela, il allait s'aventurer dans une réunion de métamorphes où il serait le seul non-prédateur. Ça ne me paraissait pas une très bonne idée.
Et merde. Ce problème n’était pas à l’ordre du jour. Je n’avais qu’à l’ajouter à la liste des choses dont je me préoccuperai plus tard. À l’allure où elle s’allongeait, jamais je n’aurais le temps d’en venir à bout.
Je m'approchai du bord du trou, et une odeur de merde me prit à la gorge, me faisant reculer. Ça n'aurait pas dû me surprendre : Grégory était là-dedans depuis combien : trois, quatre jours ? Dans les films, quand quelqu'un meurt de faim, on vous montre le coté 'romanesque' des choses. Jamais on n'évoque les intestins qui se vident, ou le fait que quand ça veut sortir, il faut que ça sorte. Ce n'est pas cinégénique : juste humiliant.