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Critique de kllouche


Le premier tome m'avait laissée perplexe. Confus, brouillon et long, je ne comprenais pas l'engouement autour de la série. le deuxième tome était bien meilleur. L'intrigue et le style était plus clairs. J'avais passé un bon moment même si j'étais loin d'adhérer au club « Anita Blake ».

Forte d'une ténacité à toute épreuve, je ne me suis pas laissée abattre et ai rempilé pour un troisième tome. Il y a du mieux, mais ce n'est pas encore gagné.

Jean-Claude a un problème. Son autorité sur Saint-Louis est remise en cause par d'autres maîtres vampires. Et comme il a déjà apposé deux marques sur Anita, celle-ci devient le nouveau joujou des méchants vampires et un moyen très efficace d'atteindre Jean Claude. Anita se retrouve donc avec une tonne d'ennuis sur les bras, tout ça à cause d'un vampire qu'elle déteste. C'est la fête !

L'histoire démarre très vite. L'action est omniprésente. Tout se déroule à vive allure sans temps morts. Ce rythme effréné ne laisse pas le temps au lecteur de faire une pause dans sa lecture. Néanmoins, pour maintenir cette allure, l'auteur prend le parti pris de faire l'impasse sur les détails, sur des choses plus superficielles mais qui aurait donné un peu de piquant au récit. Une petite pose par-ci par-là aurait donné au lecteur le temps de souffler mais surtout à Anita de se remettre de ses émotions après tant de folles aventures.

On est sur qu'elle est humaine ?
Parce que ce n'est pas les quelques siestes toujours interrompues qui laissent le temps à son organisme de se remettre de toutes les blessures qu'elle reçoit en permanence.

L'auteur fait une fixette sur l'assemblage fringues/flingues d'Anita. Comme l'a si bien dit Mia, elle radote encore et encore.

Edward a un caractère changeant. On ne sait jamais à quoi s'attendre avec lui. Lawrence « Larry » est un petit nouveau dans le monde des réanimateurs. Anita est chargée de lui enseigner cet art subtil. On se demande bien ce qu'il fait au milieu de tous ces monstres. Son excuse ne m'a pas paru très convaincante. S'il voulait jouer au bon samaritain, il existe effectivement pas mal de services prêts à l'accueillir.

Anita reste dans la peau de l'exécutrice quasiment de bout en bout. Il n'y a guère que quand elle rejoint ses pingouins au fond de son lit qu'elle lâche prise.

Cette joyeuse « massacre party » m'a bien donné envie de lire la suite !
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