Quelle agréable surprise quand j'ai découvert qu'il existait une adaptation en bande dessinée de "
Fahrenheit 451" écrit par
Ray Bradbury. Il a obtenu le prix Hugo du meilleur roman 1954 aux Etats-Unis, année où, en France,
Françoise Sagan publiait son premier roman "
Bonjour tristesse". Les histoires n'ont rien à voir mais c'est pour dire que c'est un excellent cru.
D'ailleurs, la mort récente de
Ray Bradbury (2012) m'avait touchée car c'est, pour moi, un auteur culte, celui qui m'a fait découvrir la science-fiction et qui a marqué ma jeunesse.
La BD avait tout pour être excellente : l'adaptation a été dirigée par le maitre (
Ray Bradbury signe la préface en 2009) et le sujet est passionnant. Mais, de mon point de vue, les dessins ne supportent pas du tout le texte et je n'ai pas aimé le graphisme.
Pourtant j'ai quand même apprécié car l'histoire est excellente : celle d'un pompier dont la mission est de bruler les livres et qui va vouloir les sauver. Sa prise de conscience vient de sa rencontre avec une jeune fille qui va se faire éliminer car elle réfléchit trop, notamment sur le bonheur, dans une société où les gens ne doivent pas se poser de question. En plus, j'aime beaucoup le titre qui est particulièrement bien trouvé. Il fait référence au point d'auto-inflammation, en degrés Fahrenheit, du papier.
Au final, il faut vraiment lire le roman plutôt que cette adaptation d'autant plus qu'il n'y a pas de pagination et c'est dommage pour un livre.