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John Gordon tome 2 sur 2

Frank Straschitz (Traducteur)
EAN : 9782277114901
310 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.81/5   83 notes
Résumé :
Dans "Les Rois des étoiles" Edmond Hamilton racontait l'aventure fabuleuse de John Gordon, petit employé new-yorkais, qui a échangé son esprit avec Zarth Arn, prince des étoiles, et s'est trouvé conduire malgré lui une guerre galactique.

Dans ce nouveau roman, de retour sur la Terre de notre époque, Gordon ne peut se réhabituer à la grisaille quotidienne. Il ne rêve que de vaisseaux cosmiques et, plus encore, de Lianna, l'enchanteresse princesse de F... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Merci, oh oui merci aux auteurs qui ont fait rêver des millions de lecteurs, et à leurs successeurs qui continuent à faire rêver des milliards de spectateurs ! C’est pour le roman "Les Rois des étoiles" qu’on a inventé l’expression « space opera », et c’est pour son auteur aussi qu’on a inventé l’expression « sens of wonder » ! C’est dire l’influence d’Edmond Hamilton sur la Science-Fiction populaire (vilipendée par les tenants d’une SF élitiste, que je maudis à jamais car ils ont failli me faire détester la SF à jamais).

Le récit commence par John Gordon chez le psychiatre qui tente de se persuader qu’il a rêvé tous les événements du roman précédent… C’est très bien fait mais c’est bien trop court, même si cela nous gratifie en cours de route de quelques twists que n’aurait pas renié Philip K. Dick ! Car le Prince Zarth Arn n’a pas oublié celui à qui il doit tout, et grâce à Lex Vel le fils de Quen Vel il réussit à transporter John Gordon en chair et en os dans l’univers des Rois des Étoiles pour qu’il puisse vivre pleinement sa relation avec Lianna la Reine de Formalhaut… Le procédé est un peu facile, et personnellement j’aurais préféré un nouveau transfert d’identité pour donner du piquant au récit, mais ce n’est pas vraiment gênant finalement…
Dans la partie Les Royaumes des Etoiles, 20 années se sont écoulées entre le roman d’origine daté de 1949 et sa suite datée de 1969 : on sent le changement d’époque, notamment dans la lutte pour les droits des minorités aux Etats-Unis et la décolonisation dans le monde occidental (ou dans les réactions des personnages féminins qui ne sont plus cantonnés aux rôles de cruches)… John Gordon prince consort de la reine Lianna découvre un royaume divisée entre humains résolument normaux et non-humain fréquemment télépathes (oh, on pioche dans la SF d’Alfred Bester et on annonce la bande-dessinée SF "Sillage" !), et l’affrontement fait rage entre la Chambre des Représentants où les humains dominent et le Sénat où les non-humains dominent (ça me rappelle quelque chose… ah oui, le système politique américain), et pour protéger sa bien-aimée de son dangereux cousin Narath Teyn (là encore remember "Le Prisonnier de Zenda"), John Gordon doit faire alliance avec le « moineau hypertrophié » qu’est le ministres des affaires non-humaines Korkhann pour affronter l’Être Gris qui accompagne Cyn Cryver le Comte des Marches … ILS sont parmi nous et on sent l’héritage d’H.P. Lovecraft dans ce récit qui marche dans les pas de la série Les Envahisseurs et que n’aurait reniée ni Robert Heinlein (auteur des "Marionnettes humaines") ni de Philip K. Dick (qui a toujours enragé de ne pas avoir été l’un des scénaristes de l’aventure "The Invaders")… Reste à John Gordon et ses alliés à dénoncer l’Ennemi qui a déjà infiltré les rangs de l’humanité !

La suite du récit contenue dans les parties intitulées "Les Rivages de l’infini" et "Les Etoiles brisées" est convenue et 100% pulpienne… Le héros infiltre le camp ennemi avant de tomber dans un piège, et doit ruser pour échapper à ses adversaires, doublement ruser même puisque les méchants sont des télépathes surpuissants capables d’asservir corps et âmes tous ceux qu’ils jugent inférieurs à eux ! Toujours est-il que c’est très classique avec des rebondissements téléphonés et/ou capillotractés… En fait l’essentiel est porté par les dialogues entre le bon, la brute et le truand puisque John Gordon est accompagné du paladin Hull Barell et de la canaille Shorr Kan qui plus que jamais emprunte à Rupert de Hentzau et Long John Silver !
Le mal est fait, mais force est de constater que la dernière partie intitulée "L’Horreur venue Magellan" est d’une autre trempe ! L’action se partage entre la flotte de l’Empire Canopéen qui se lance dans l’espace infini pour relâcher la puissance du Disrupteur sur les forces d’invasion magellaniennes et la team John Gordon qui doit compter sur ses propres forces pour défendre le palais de Formalhaut contre la horde sauvage de Narath Teyn… Pas sûr qu’avec les mêmes armes le spécialiste du genre Dan Abnett aurait fait mieux que ce bon vieux Edmond Hamilton !


PS1: carton jaune à la dernière couverture en date de J’ai Lu, le pop-art c’est bien mais le roman date de bien avant le pop-art donc si elle correspond parfaitement aux clichés littéros sur le space opera elle n’a rien à voir avec le ton et le contenu de l’œuvre… Quand on voit tous les grands artistes SFFF qui envoient du bois sur deviantart, il faut absolument qu’on passe par la case stéréotypes cheap ??? Le niveau de flemmardise et le manque d’imagination des décideurs français n’en finit plus de m’affliger…

PS2: va te faire foutre Alain Dorémieux / Dorépire ! lui qui est déjà enfer sait déjà le pourquoi du comment…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Edmond Hamilton est un voyageur interstellaire. Avec "Les rois des étoiles", publié en 1947, alors que la "conquête spatiale" n'a pas dit sur Terre son premier mot, il part, sur les traces de John Gordon, vers l'Empire du Centre, un immense état crée dans la Galaxie par les hommes, deux mille siècles plus tard.
John Gordon est un ancien combattant, sorti indemne de la guerre du Pacifique, il a repris sa petite vie de comptable en assurances mais il s'ennuie dans une existence devenue trop étriquée pour lui.
Alors, quand Zarth Arn, prince et savant d'un lointain futur, qui a déjà vécu dans maints époques révolues de l'histoire humaine, lui propose pour six semaines d'échanger leurs esprits ; il accepte la proposition de cette voix, venue de l'espace, qui résonne dans sa tête.
Il est, soudain pris de vertige et sent son esprit filer à toute vitesse dans un gouffre noir.
L'aventure a commencé. Il se réveille sur la terre, 2000 siècles plus tard, et dans le corps de Zarth Arn. Un tourbillon de péripéties va alors emporter John Gordon vers des aventures passionnantes. Pris dans un conflit Universel, il ne pourra pas rejoindre son époque et tombera amoureux de Lianna, promise au prince Zarth Arn.
Pourtant le petit comptable finira par retrouver, avec un puissant mal de tête, son petit appartement New-Yorkais. Et il lne ui reste de cette aventure qu'un souvenir agréable et l'espoir que Zarth-Arn améliore sa machine et trouve le moyen de transporter les individus physiques à travers le temps....pour un éventuel "Retour aux étoiles".
Sur ce récit, devenu un classique de "space-opéra", souffle une puissante inspiration venant du cycle de Mars d'Edgar-Rice Burroughs, mais aussi de plusieurs récits d'anticipation d'Herbert Georges Wells.
Edmond Hamilton ouvre, avec cette saga qui reprend vie dans "Les loups des étoiles", les portes du temps et de l'espace pour une grande et passionnante aventure interstellaire.
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Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, la science-fiction en ce temps-là faisait du vrai Space-opera… C'est vrai que les Rois des Étoiles et le Retour aux Étoiles datent un peu mais bon sang quel plaisir de se plonger dans cette science-fiction de Papa. Sans vouloir plagier nos experts du genre, le style d'Edmond Hamilton est accessible pour tous avec un vrai « sens du merveilleux ». Il y a des bons et des méchants comme le gentil John Gordon, le sinistre Shorr Kan, la princesse Lianna, et l'oiseau extra-terrestre Korkhann. Il y a de l'action, des rebondissements, de l'amour, de l'aventure, des scènes de batailles spatiales à faire rougir StarWars. Bref, c'est un vrai page-turner comme on l'aime et qui en plus n'a pas pris une ride. On est peut être loin de la science-fiction dite des milieux bien-pensant, mais celle-ci n'est-elle pas là avant tout pour nous faire rêver… et Edmond Hamilton sait le faire.
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La saga des étoiles est le reccueil des deux grands romans d'Hamilton que sont les rois des étoiles, écrit en 1949 et sa suite, plus tardive le retour aux étoiles écrit en 1967.

Vous comprendrez, vu les dates qu'on ne peut s'attendre à de la sf contemporaine, mais ce n'est pas ce qu'on demande à ce livre.

On est là dans les vieux schéma de la sf d'après guerre (Flash gordon ?, le héros des étoiles s'appelle gordon lui aussi).
Totalement irréaliste, un homme à lui seul, sera capable de gagner une guerre intergalactique grâce à une arme ultime que lui seul peut utiliser.
La présentation de l'éditeur vous indique dans quoi vous allez vous embarquer.

MAIS, une fois ceci posé, émerveillons nous...
Style ultra accessible (y compris par les ado), un "sens of wonder" intact. Des très gentils, des très méchants. Une histoire d'un manichéisme totalement assumé.
Une galaxie riche en couleur dont les étoiles sont accessibles en "deux coups de fusée à pot".
Tellement mignon tout cela, tellement facile et agréable à lire, qu'on ne peut pas mettre moins de 4 étoiles.

Si vous voulez prolonger le plaisir, vous pouvez lireLes Loups des étoiles : L'Arme de nulle part - Les Mondes interdits - le Monde des loups du même auteur. Un ton en dessous, quand même, à mon sens.
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Un premier épisode écrit en 1947, un second épisode écrit vingt ans plus tard mais un réalisme tel qu'on y croit encore aujourd'hui. Pris dans l'histoire dès les premières lignes, j'ai dévoré ce livre jusqu'à la dernière page. de très bons rebondissements, une action toujours présente, de l'humour, de l'amour (un peu) et une épopée dans le futur très lointain, on se croirait presque dans StarWars. Le terme Space Opéra a été créé pour cette saga. Je le recommande à tous les amoureux de science-fiction qui veulent passer un agréable moment.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Sachez avant tout, Shorr Kan, que s’il n’avait tenu qu’à moi je vous aurais fait exécuter cinq minutes après votre arrivée. J’espère que vos actions à venir entraîneront cette conséquence.
Shorr Kan eut un sourire fourbe.
- Voyez comme les femmes sont réalistes, dit-il à Gordon. Si vous les blessez ou les menacez, elles vous haïront à jamais. Seuls les hommes en font en jeu.
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La première fois qu'il entendit une voix retentir sous son propre crâne John Gordon crut que sa raison s'égarait.
D'abord le phénomène se produisit la nuit, au moment où Gordon s'endormait. La voix parlait, nette et claire, dans son esprit somnolent.
"M'entends-tu, John Gordon ? Entends-tu mon appel ?"
Réveillé en sursaut et assez surpris, Gordon s'assit. Il y avait quelque chose d'étrange et d'inquiétant dans cette affaire.
Puis il haussa les épaules en se disant que la volonté se relâche lorsqu'on passe de la veille au sommeil et que, faute d'être tenu en laisse, l'esprit se permet des facéties bizarres.
Ce n'était sans doute pas grave.
Il oublia cet événement jusqu'à la nuit suivante...
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L’une après l’autre, les lignes de défense de Hathyr cédaient. La ville connaissait une longue nuit d’épouvante.

Depuis une nuit et un jour, et une partie d’une autre nuit, les transports n’avaient cessé d’atterrir sur Hathyr. Un grand nombre n’étaient plus que des épaves incandescentes. Mais les forces avancées mettaient peu à peu les bases de missiles hors de combat, et un nombre croissant de transports atterrissaient intacts  – déversant des hordes apparemment inépuisables.

Ils étaient venus de cent mondes sauvages des Marches, les non-humains qui suivaient la bannière cramoisie de Narath Teyn. Les Gerrn de Teyn, félins géants au buste de centaure, à la tête de tigre et aux yeux brillants de chat, s’élançaient avec joie dans la bataille. Les Qhalla, étrange marée ailée aux rauques cris de bataille. Les immenses Torr velus à quatre bras, venus d’au delà des Marches. Les Andaxi, grands chiens tendant vers l’homme, avec leurs yeux et leurs dents étincelants. Et d’autres, innombrables et indescriptibles, sautant, glissant, bondissant, fantasmagorie digne d’un cauchemar.
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On rencontre rarement la perfection, dans quelque domaine que ce soit, mais Shorr Kan est vraiment la parfaite canaille.
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Cela va toujours mal lorsque que le chef de l’Etat n’est pas là pour faire son travail.
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