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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Troisième tome de la série de l'étoile de pandore après Pandore abusée et Pandore menacée.

L'existence de l'Arpenteur ne fait désormais plus aucun doute. Pour preuve, Paula Myo y croit.
Suite à l'invasion des Primiens, 13 planètes sont désormais perdues pour le commonwealth.
Ozzie est toujours paumé sur les chemins de traverse et on se demande, encore après 3 livres ce que vient faire son histoire là-dedans. Gageons que nous aurons la réponse dans le tome 4.

Nous sommes désormais réellement familiers des personnages que l'on retrouve avec plaisir, la chasse aux ennemis de l'humanité se précise et l'on a hâte qu'elle trouve un heureux aboutissement. Après les 100 premières pages un peu arides, basées uniquement sur l'enquête en cours de Myo, le rythme s'accélère et c'est tant mieux. On ne lâche plus le bouquin.
Sans rien révéler d'essentiel, vous aurez compris qu'on laisse l'humanité à la fin de ce tome 3 dans une belle panade.

Le dernier opus : Judas démasqué
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Une fabuleuse distraction ..

Ce tome est peut-être mon préféré dans ce cycle que je trouve excessivement sympathique .

Une fois encore nous avons une foule de personnages excessivement bien brossés , très fonctionnels et qui dégagent beaucoup de présence . Ils habitent cet univers d'une force , tout en lui conférant un réalisme sans failles et en l'animant littéralement .

Ce tome est marqué par l'ampleur , en effet tout s'emballe et les tensions sont portées à leur paroxysme d'intensité et de spectaculaire et j'avoue que c'est gratifiant pour le lecteur , parce que les effets spéciaux sont bien au rendez-vous ( sourires ) et que le récit foisonne de détails pertinents , qui rendent ces textes distrayants au plus haut point .
Mais surtout , ce sont des pages pleines de vie , qui offrent des occasions nombreuses pour loger des visualisations puissantes ainsi que très immersives , qui offrent de même des opportunités pour s'impliquer affectivement dans ce maelstrom de destinées malmenées par les évènements .

Pour résumer l'intrigue , signalons que ce texte s'ouvre sur un désastre militaire d'une envergure phénoménale , ensuite le récit porte sur l'effort de guerre qui est difficile à mettre en oeuvre alors que des forces semblent travailler contre la civilisation humaine à l'intérieur et que le facteur vie artificielle semble avoir du mal à se prononcer ...
Plusieurs intrigues cohabitent dans ces pages , il y a des touches de hard science , du rythme et c'est difficile de ne pas s'impliquer dans la lecture de cette distraction fabuleusement vivante qui fourmille également de situations édifiantes qui élèvent le débats au-dessus du simple merveilleux fonctionnel .

Peter H Hamilton écrit généralement des textes très longs , mais plus particulièrement il préfère dans l'ensemble une narration assez particulière .
Tous ses cycles sont en effet et le plus souvent de véritables longs romans.
C'est le cas pour Pandore , ces quatre volumes ne font finalement qu'un seul long et énorme roman . Je pense qu'il est difficile de se dispenser de les lire dans l'ordre du fait de cette structure , par contre le lecteur peut sans trop de dommages envisager d'interrompre sa lecture à la fin d'un volume , car les fins de volumes sont le plus souvent soignées ....

A chaque fois que je tente la relecture d'un volume de l'auteur , j'ai souvent l'impression de lire un autre texte que celui qui est pourtant bien l'objet d'une relecture et non l'objet d'une première lecture et cela vient de la richesse de ces textes .

Bref : Une sacrée ballade de space opera ... du lourd ....
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Un volume qui ne détonne pas dans la série, c'est toujours un plaisir de lecture. L'importance des enjeux s'accroit, le suspense en est d'autant plus haletant... Et pourtant, j'ai un peu moins adhéré qu'aux précédents volumes. Sans doute en raison d'une aversion personnelle pour les théories du complot, je trouve les "révélations" (le terme est trop fort vu la minceur des éléments concrêts) sur l'existance de l'Arpenteur quelque peu téléphonées et pas toujours très crédibles. Des rapprochements, pas de faits... Mais ne voyez là aucune raison à ne pas entreprendre ce tome, si vous avez aimé les précédents, vous apprécierez celui-ci. Et de mon côté, je me suis précipitée sur le suivant.
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Les mailles du filet se resserent autour de l'arpenteur et de ses agents.
J'ai trouvé ce tome un peu plus dense et plus facile à suivre que le tome 2. D'ailleurs je l'ai lu bien plus vite.
En revanche, on ne peut pas dire que l'intrigue principale avance.
Dans ce tome, on suit essentiellement l'enquête autour de l'arpenteur et ses agents ainsi que les conséquences de l'invasion des primiens sur les 23 mondes du Commonwealth.
A ce stade du récit, j'aimerais comprendre les motivations de l'arpenteur et de ses agents. Pourquoi des humains voudraient oeuvrer pour la destruction de l'humanité par les Primiens ?
Par ailleurs, j'aimerais aussi comprendre où l'auteur veut en venir avec l'arc narratif d'Ozzie et Orion qui arpentent les chemins Silfens. Autant dans le tome 2 je trouvais ça intéressant, autant dans ce tome 3, j'en pouvais plus.
Donc soit Ozzie trouve une solution pour défoncer les Primiens et restaurer le Commonwealth, soit ce personnage n'aura servi à rien, si ce n'est à broder et remplir des pages...
J'entame donc le tome 4 pleine d'espoir mais aussi avec une pointe d'angoisse.
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Ce troisième tome est une suite directe du précédent et démarre en reprenant sous un angle différent l'enquête qui commence à s'intéresser aux sbires de l'Arpenteur, que de plus en plus d'acteurs importants du Commonwealth commencent à prendre au sérieux, le gouvernement et l'armée sont-ils infiltrés par des traitres ? Chacun enquête de son côté, nul n'osant se livrer craignant le ridicule et aussi que les autres ne soient infiltrés, les antagonismes sauront-ils s'effacer pour faire place à la confiance entre ces personnalités si disparates ?
La flotte lève une armée de commandos suréquipés afin de harceler l'ennemi installé sur les planètes conquises, afin de ralentir son implantation, le temps de développer des armes qui permettraient de prendre l'initiative d'une offensive.
Les grandes familles participent à l'effort de guerre, mais essayent de préserver une échappatoire au cas où, les politiciens continuent leurs intrigues … et Ozzie est toujours paumé sur les mondes de plus en plus délirants que traversent les chemins silfens, s'il ne tombe pas sur la tête saura-t-il en ramener quelque chose d'intéressant ?
Les actions des nombreux personnages commencent à se rejoindre mais la situation de l'humanité ne s'arrange vraiment pas et ce tome se termine de manière musclée et explosive …


Après avoir partagé la vie des nombreux personnages pendant trois tomes on ne peut qu'attendre avec impatience le dénouement, je commande le dernier livre de ce pas …
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La saga continue, toujours aussi bien et prenante avec cette facilité de Hamilton de faire durer les suspens par de nombreux apartés, de nombreuses descriptions, de nombreux personnages plus ou moins importants mais qui sont tous traités comme s'ils allaient apporter la solution à tous les problèmes.
Bien entendu, dans la foulée j'ai commencé le volume 4.
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Cette critique concerne la totalité du cycle de l'étoile de Pandore (4 tomes).

Certains vous dirons que Peter F. Hamilton c'est long. Je dirais que je suis d'accord.
Certains vous dirons que quand c'est long c'est chiant et d'autres que plus c'est long plus c'est bon. Je dirais que je suis entre les deux, je suis plus nuancé et je n'aime pas les choix binaires.
Certains vous diront que Peter F. Hamilton c'est long et chiant. Et je vous dirais que je ne suis pas d'accord. Que parfois oui, quand même, il y a quelques longueurs par-ci par-là. Que les romans gagnerais à être amputé de 100 à 200 pages. Mais au vu de l'aventure épique, la qualité de l'écriture (de la traduction dira-t-on), du traitement des (trop ? Non ça va on s'y fait) nombreux personnages, de l'histoire, du suspense et du plaisir généré (celui de la lecture et celui de retrouver les héros, auxquels ont s'est attaché, lorsque, nouveau tome en main, ont reprend la lecture du cycle).
Parce que oui, il faut faire des pause entre les Tomes. Ne fut-ce que pour éviter l'indigestion Hamiltonienne. J'ai moi même mis environ mis deux ans à lire les 4 tomes (entre temps j'ai lu plein plein d'autres choses, SF, fantasy, fantastique, littérature classique, romans, nouvelles, policier, horreur...). Donc si vous vous lancez dans l'aventure prenez conscience qu'il faut savoir laisser passer du temps entre chacun de ces livres de 800 pages. le risque est de ne pas se souvenir de tel ou tel personnages. « Son nom me dit quelque chose mais... » Et puis 100 pages plus loin : « ha mais oui c'est lui qui avait fait tel chose », parce qu'on se souvient que c'est l'ami d'un tel ou que ce moment rappelé nous avait marqué, bien qu'on ai oublier le nom du ou des personnages y ayant participer.

Pour en venir au roman en lui même.

On a à faire à une agréable aventure faite de découverte et de voyage : découverte des sphères de dyson et voyage jusqu'à là-bas, exploration des chemins Sylfen par Orion, Tochee et Ozzie (vous savez ce gars avec son afro qui est le co-inventeur, avec Nigel Sheldon, des trous de verre et qui possède la moitié de CST – Compression Space Transport).

Une aventure fait de complot : Qui est ce Judas qui s'associe à ceux qui complotent contre le Commonwealth intergalactique ? Qui est cet Arpenteur des étoiles, cet créature énigmatique qui influence la race humaine et dont seul les Gardiens de l'individualité reconnaissent l'existence ? Et MatinLumièreMontagne qui veut éradiquer le Commonwealth et ses habitant afin de se répandre sur toute la galaxie...

Une aventure de conflit militaire : Tant sur terre que dans l'espace, la menace est partout et tout type d'opération doit être mené pour éviter que le Commonwealth ne sombre dans l'oubli. L'action donc bien présente, tout comme le stress lié à l'échec d'une mission.

Une histoire de conflit politique : où luttent les dynasties (ces familles nombreuse dont le plus vieux représentant a parfois plus de 300 ans), le pouvoir politique et militaire (avec la marine) ainsi que diverses organisations criminelles mais aussi les bureaux de la police de Paris…

Une histoire avec de forts liens positifs et... : Une amitié de plus de 300 ans entre Sheldon et Ozzie. Une amitié récente entre ozzie et Orion. Wilson Kime (le troisième homme à avoir posé le pied sur Mars) et sa femme Anna etc.

...avec de fort liens négatif, voire carrément de la haine : L'inspecteur Paula Myo, qui est génétiquement modifié pour être la plus intègre non seulement des services de police mais aussi de toute l'humanité, qui s'oppose vivement à tout ceux qui transgressent les lois tel que les Gardien de l'individualité, Dudley Bose qui tepe sur le système de plusieurs personnes, les personnalité politiques qui s'opposent et se haïssent mais qui se sourient en face à face…

Une histoire de technologie et de science : Sphère de Dyson, trou de vers, vaisseau supraluminique, Champs de forces ultra résistant, armes ultra moderne et dévastatrice, Terraformation, rajeunissement, enveloppement et résurrection, transfert de mémoire (avec édition à la clef, implant cyber, Unisphère et cybersphère (comprendre internet intergalactique)

Un histoire avec des extra-terrestre :Les connus mais mystérieux Silfens, Tochee, seul spécimen connu de sa race qui entre soudainement en jeu, L'ange des hauteur (un vaisseau doté de sa propre conscience), et les Raiels qui vivent en son sein…


Vous l'aurez comprit, on a à faire ici à un space-opera pur et dur. Un univers complet et complexe ou s'entrecroise le destins de plusieurs personnages principaux et secondaire, mais aussi tertiaire (et de toute l'humanité), avec des intrigues différente set sur plusieurs niveaux.

Si tout ceci vous parle peut-être devriez-vous essayer. Sinon lisez le recueille de nouvelles "Manhattan à l'envers" dont le personnage Paula Myo de "L'étoile de Pandore" est un des personnage centrale et qui raconte aussi ce qui se passe avant cette saga.

Sinon le roman Dragon Déchu, qui n'a rien à avoir avec cette saga, est une excellent introduction (de 900 pages tout de même) à l'univers et à l'écriture de Peter F. Hamilton.
Lien : http://p2nix.over-blog.com/2..
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Troisième tome de ce space-opéra fleuve aux quarante personnages principaux et autant de trames narratives ! Il y est bien évidemment question de la guerre entre les humains et les Primiens, et des préparatifs de la riposte du Commonwealth. Il y est toujours question de l'enquête de Paula Myo, la détective ultime(*), pourtant mise en échec depuis plus d'un siècle par ceux qu'elle pourchasse, Les Gardiens de l'individualité. Et on y retrouve encore une foultitude de personnages, et autant de sous-intrigues, tous soigneusement décrits, exposés et mis en situation, parfois jusqu'à l'excès.Reprenant presque la suite de certains événements qui fermaient le tome précédent, Hamilton parvient à nous glisser un petit flashback en guise de "prologue" qui servira de moteur à une grande partie de l'intrigue de ce tome 3 : qui sont les traitres ayant emmené l'humanité tout entière dans cette guerre ?
Lien : https://jackbarronreads.com/..
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D'un tome à un autre les critiques sont toujours les mêmes.
C'est lent. L'intrigue n'avance vraiment pas beaucoup.
C'est centré sur l'enquête concernant l'Arpenteur. le conflit avec les Primiens passent au second plan.
Dommage car l'univers créé par l'auteur est foisonnant mais il perd beaucoup de temps sur des sujets qui ne font pas avancer le récit.
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Le plus : L E.T. MatinLumièreMontagne et la description de cette race d'extraterrestre...
Je me souviens avoir ressenti une émotion de dégoût qui m'était totalement étrangère.
D'où vient-elle ? Après analyse, l'une des sources apparaît au fil des tomes dans la nature très syncopée et complexe du récit associé à un effort de lecture et à une attente longue qui fait "craindre le pire"...:-)
C'est cette "impression" que l'auteur est parvenu à faire naître et persister en moi jusqu'ici, émotion que je n'ai connu ni avant ni après lui, qui me fait apprécier ce cycle...

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