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Critique de MissFantomette
Dans ce petit thriller, Juliette déploie des trésors d'imagination pour conquérir et surtout -surtout- s'attacher son Roméo (Nate de son prénom).
De manière... de plus en plus machiavélique!
Le roman se déroule dans le milieu du personnel de bord aérien (Nate est pilote et Juliette, hôtesse), et en offre un tableau « vu des coulisses » : à la fois réaliste, parfois amusant, souvent triste. Tableau fidèle, l'autrice connaissant bien le métier d'hôtesse pour l'avoir pratiqué. Intéressant, donc !
Petit à petit, on s'aperçoit qu'il s'agit bien, chez Juliette, d'une forme de folie plus que d'autre chose, dans cette obsession....
Là où le roman s'avère plus intéressant qu'il n'y parait à première vue, c'est qu'il révèle progressivement quelques tiroirs, le dernier ne s'ouvrant qu'à la toute fin du volume pour nous faire enfin comprendre d'où vient l'obsession de cette Juliette pour cet homme-là en particulier.
De ce fait, je n'ai pas trouvé la fin sans intérêt, contrairement à certains avis. Car ce qui est révélé dans les dernières pages nous permet vraisemblablement de préjuger de l'avenir qui attend nos protagonistes.
Par ailleurs, un événement dramatique, raconté, lui, dès les premières pages, traverse également le roman et n'est évidemment pas sans relation avec la psychologie de Juliette.
C'est donc aussi, entre autres, un roman sur le sentiment de culpabilité.
Plusieurs fils se croisent donc pour former finalement une trame un peu plus complexe qu'elle n'en avait l'air.
Mais on peut aussi se poser une question de fond qui «retourne » en quelque sorte le sens du roman, et je trouve que cette réflexion n'est pas sans intérêt -même si elle est sous-jacente- : est-il « légitime » de confier la responsabilité d'un enfant de quatre ans à une fillette de 10 ans au bord d'un plan d'eau ? Qu'est-ce que cela révèle sur l'adulte qui fait « subir » ça à la petite fille et à son frère ? Qui porte alors la vraie responsabilité de ce qui ouvre le roman ? (No spoil, il s'agit des cinq premières pages du livre :) ! )
Le roman tient donc « un peu plus » que les ambitions qu'il semble afficher, et constitue au minimum un agréable voyage.
En Première Classe, bien sûr ;)
De manière... de plus en plus machiavélique!
Le roman se déroule dans le milieu du personnel de bord aérien (Nate est pilote et Juliette, hôtesse), et en offre un tableau « vu des coulisses » : à la fois réaliste, parfois amusant, souvent triste. Tableau fidèle, l'autrice connaissant bien le métier d'hôtesse pour l'avoir pratiqué. Intéressant, donc !
Petit à petit, on s'aperçoit qu'il s'agit bien, chez Juliette, d'une forme de folie plus que d'autre chose, dans cette obsession....
Là où le roman s'avère plus intéressant qu'il n'y parait à première vue, c'est qu'il révèle progressivement quelques tiroirs, le dernier ne s'ouvrant qu'à la toute fin du volume pour nous faire enfin comprendre d'où vient l'obsession de cette Juliette pour cet homme-là en particulier.
De ce fait, je n'ai pas trouvé la fin sans intérêt, contrairement à certains avis. Car ce qui est révélé dans les dernières pages nous permet vraisemblablement de préjuger de l'avenir qui attend nos protagonistes.
Par ailleurs, un événement dramatique, raconté, lui, dès les premières pages, traverse également le roman et n'est évidemment pas sans relation avec la psychologie de Juliette.
C'est donc aussi, entre autres, un roman sur le sentiment de culpabilité.
Plusieurs fils se croisent donc pour former finalement une trame un peu plus complexe qu'elle n'en avait l'air.
Mais on peut aussi se poser une question de fond qui «retourne » en quelque sorte le sens du roman, et je trouve que cette réflexion n'est pas sans intérêt -même si elle est sous-jacente- : est-il « légitime » de confier la responsabilité d'un enfant de quatre ans à une fillette de 10 ans au bord d'un plan d'eau ? Qu'est-ce que cela révèle sur l'adulte qui fait « subir » ça à la petite fille et à son frère ? Qui porte alors la vraie responsabilité de ce qui ouvre le roman ? (No spoil, il s'agit des cinq premières pages du livre :) ! )
Le roman tient donc « un peu plus » que les ambitions qu'il semble afficher, et constitue au minimum un agréable voyage.
En Première Classe, bien sûr ;)
