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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Définitivement, je crois qu'Hamilton n'est pas un écrivain pour moi!

Seconde lecture, second échec. J'avais déjà abandonné le cycle de l'aube de la nuit avant la lecture du Dieu nu, cette fois j'ai coupé plus court! J'avais décidé de me replonger dans cet auteur en lisant un autre cycle en VO. J'étais plein d'espoir pour cette nouvelle lecture car du temps a passé entre les 2 cycles... mais après la lecture de près de 400 pages sur 600, je suis au regret de dire que ce livre a les mêmes défauts que le cycle de l'aube.

Trop de personnages, trop d'endroits, trop de délayages quasi inutiles et qui rendent le récit inefficace et surtout une histoire qui ne démarre pas!!! On ne peut pas créer des personnages cohérants et attachants lorsque chaque personnage est noyé au milieu de 30 autres. Ce nombre incroyable de personnage a une autre conséquence facheuse qui est l'aspect décousu des histoires! En près de 400 pages, je n'ai croisé que 2 fois les mêmes personnages. Autrement dit, les histoires sont séparées de plus de 100 pages. Arretez de lire pendant une semaine et vous deconnectez obligatoirement avec certaines trames!
Je passe surement à coté de quelque chose en ne lisant pas la suite (aux dires des critiques) mais je ne dois pas saisir les mondes et les personnages de l'auteur.
Je sais que je vais m'attirer les foudres de pas mal de lecteurs! Je suis pourtant un fan de SF mais vraiment là, non merci pas pour moi!
Dorénavant, je me tiendrais loin des livres d'Hamilton.
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Enfin, je suis arrivé à bout des 2900 pages de l'Étoile de Pandore et de ses insipides suites. de Peter Hamilton, j'ai également lu (ou effleuré du regard) quatre des six tomes de l'Aube de la nuit. Sincèrement, je trouve que M. Hamilton est un auteur très médiocre et qu'il y a peu de choses à dire pour sa défense. Curieusement, par un effet que seule la science-fiction rend possible, la profondeur de ses oeuvres semble inversement proportionnelle à leur épaisseur. Pour résumer, l'homme n'a rien à dire; le dit très maladroitement; et a besoin de milliers de pages pour le dire.

Commençons par la seule qualité que je lui trouve : pour ce qui est d'écrire des scènes d'action, il s'en sort fort bien. Ces scènes ne manquent pas de détails et Hamilton sait les rendre effectivement lisibles et faire participer le lecteur à l'action. Hélas, elles s'étirent souvent au-delà du raisonnable (+50 pages) et finissent par engendrer ma lassitude. On sent bien que c'est ce qui plait à Peter Hamilton, et il construit ses romans comme une suite de scènes d'action sur des milliers de pages. Tout ce qui s'insère entre ces scènes est malheureusement parfaitement insipide.

Ses plus gros points faibles sont la construction du roman et les personnages. Pour l'un comme pour l'autre, il remplace la qualité par la quantité. Peter Hamilton semble ne pas avoir la moindre idée de comment contrôler la progression de son histoire. On voit bien qu'il veut décrire un conflit galactique sur une grande échelle en multipliant les points de vue et les protagonistes comme on écrit un film catastrophe à l'ancienne comme La Tour infernale. Malheureusement, Hamilton n'a ni l'imagination ni le talent d'écriture pour rendre cela passionnant, si bien que l'histoire ne se développe pas vraiment, elle s'étire, se dilue, s'enlise. Des centaines de pages sont consacrées à des sous-récits à l'intérêt nul ou discutable. Je dirais que les trois quarts de ce long roman de 2900 pages n'a aucun intérêt : elles ne sont pas intéressantes en elles-mêmes, ne font pas progresser l'histoire, et n'approfondissent pas les personnages. Elles agissent seulement comme des comptes-rendus excessivement détaillés d'événements qui échouent à impliquer émotionnellement le lecteur à cause de la faiblesse du style de l'incapacité d'Hamilton a créer des personnages engageants.

À défaut de faire progresser l'histoire, les innombrables digressions pourraient avoir le mérite d'approfondir les personnages, mais ce n'est pas du tout le cas. L'Étoile de Pandore implique environ 60 personnages, mais aucun ne sort des stéréotypes en affichant une réelle personnalité qui pourraient susciter l'empathie du lecteur et créer un attachement à son égard. Si bien qu'ils peuvent mourrir sans qu'on s'en inquiète (de toutes façons, ils peuvent être "ressuscités" à partir de leurs souvenirs) ou se révéler être des traitres sans même qu'on se rappelle de qui il s'agit ni de leurs actions précédentes, car finalement tous sauf une poignée d'entre eux ne sont que des figurants.

Le troisième point faible tient à la pauvre capacité de Peter Hamilton à imaginer des sociétés futuristes. À la vérité, toute l'histoire semble se dérouler au cours du XXe siècle (celui durant lequel l'auteur à vécu son enfance) à la particularité près qu'on peut prendre le métro à Paris pour déboucher sur une autre planète. Dans ce roman, comme dans le cycle de l'Aube de la Nuit, il y a de nombreuses planètes et villes mais toutes ressemblent à des villes de notre époque ou même du XIXe siècle. Je peux dire qu'à part les rares moments passés à bord de vaisseaux spatiaux, je ne me suis jamais senti dans le futur, car ni les descriptions ni le mode de vie ne suggèrent le futur.

Enfin, s'il évoque plusieurs thèmes, Peter Hamilton n'en explore pas vraiment les implications. Par exemple, sur le thème de l'immortalité acquise par le transfert de conscience vers un nouveau corps, Richard Morgan va beaucoup plus loin dans sa série de romans sur Takeshi Kovacs en proposant des intrigues plus intéressantes et mieux construites qui montrent bien les répercussions d'une telle découverte sur le fonctionnement de la société. Peter Hamilton de son côté reste à la surface du sujet en n'en montrant que les aspects les plus évidents.

Pour finir sur une note néanmoins positive, je dirais que la seule chose que j'ai trouvé réussie dans ce roman c'est la description de la forme de vie extraterrestre et de son histoire. Elle a une particularité à laquelle j'avais déjà songé et qui sort des sentiers battus. Mais je n'ai pas écrit de roman tandis que Peter Hamilton l'a fait, et sur cette partie-là, je trouve qu'il s'est montré convaincant, aussi, pour cela, je lui rends l'honneur qui lui est dû.

En somme, si vous aimez lire de la SF pour les idées nouvelles qu'elle véhicule, il y a trop peu à lire dans ce trop long récit. Rien que parmi les compatriotes d'Hamilton, de nombreux auteurs sont beaucoup plus intéressants : Alastair Reynolds, Iain Banks, Richard Morgan, ou Stephen Baxter. Si vous aimez l'action minutieusement écrite (particulièrement les scènes militaires) et que vous être peu sensible au style, ce livre pourrait vous plaire.
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Eh bien voila un Space-Opéra qui ne manque pas d'intérêt. Il est écrit avec habileté, le sujet de base est prometteur, les personnages loin d'être superficiels et pourtant il rate sa cible. Ça manque de panache.

"L'étoile de Pandore" joue dans la catégorie des livres qui flatte un lectorat à la recherche de bonne lecture, mais un lectorat qui n'en demande pas plus. Ce n'est certes pas condamnable en soi, mais on est aussi en droit d'attendre d'un livre qu'il soit également novateur. Qu'il apporte sa pierre a l'édifice de l'évolution du genre ! Surtout lorsque la dimension donnée au récit laisse à penser que l'auteur vise autre chose que la médiocrité. Mais pour le coup c'est raté.

Peter F. HAMILTON situe son histoire à l'âge d'or de l'expansion humaine dans l'espace. le problème du voyage à travers les vastes étendues de vide est ici résolu par l'utilisation de trous de ver stables crées et dirigés à volonté. Hein ! Oui, un peu comme dans Stargate. Cela donne lieu à l'une des images les plus sympathiques du livre. Des voyageurs qui, pour aller d'une planète à une autre… prennent le train. Voila pour l'environnement.

Le roman débute avec la disparition instantanée de deux étoiles hors de l'espace colonisé par l'humanité. Prometteur. de nombreuses questions restent, alors, sans réponses. Les scientifiques se lancent dans d'interminables spéculations pour en déterminer la cause. Les politiques se disent qu'il serait bon d'aller voir ça de plus prêt pour déterminer le degré de dangerosité de l'espèce responsable de cet incroyable phénomène.

Voila pour la vue générale.
Maintenant lorsque l'on rentre dans le détail ça se complique un poil.
Allez, pour vous aider à y voir plus clair dans les nombreuses histoires annexes, voici un petit topo [qui sera sans doute indispensable lors de la sortie du tome 2, si bien sur vous décidez de poursuivre l'aventure] :
- Dudley Bose est l'astronome qui a fait la découverte de la disparition des deux étoiles et qui par la suite fera le forcing pour faire partie de l'équipe d'exploration.
- Wilson Klime astronaute ayant fait partie de la première mission sur mars et qui quelques centaines d'années plus tard tentera de retrouver l'excitation de l'exploration en dirigeant la mission vers les étoiles manquantes.
- Nigel Sheldon et Ozzie, découvreurs des machines à créer les trous de ver. Nigel est devenu l'un des hommes les plus influents du Commonwealth, il chapeaute la mission au niveau politique. Ozzie est lui plus partisan d'attendre quelques décennies afin de rattraper le retard technologique. Il se lancera dans un voyage à travers les portes Silfens crées par une race extraterrestre mystérieuse.
- Kazimir McFoster est un membre du groupuscule révolutionnaire fondé par
- Bradley Johansson qui par ses actions terroristes tient à alerter le Commonwealth sur les manipulations du « voyageur des étoiles », un E.T. qui se serait échappé lors du crash de son vaisseau sur FarAway. Pour le coté logistique de ses opérations coup de poing, il est aidé par
- Adam Elvin qui est lui poursuivit par
- Paula Myo, une flic à la renommée incomparable. Outre la traque de Elvin, elle sera amenée à travailler sur une autre enquête qui viendra parasiter le déroulement du récit.
Toutes ses histoires parallèles, ou non, à la ligne directrice de l'histoire, seront traitées plus ou moins à part égale. Et là est l'un des problèmes du livre. Beaucoup de ces passages n'apportent rien à l'histoire. Et même s'ils ne sont pas mal écrits, on a tendance à les lire en diagonale.

Autre problème de ce livre, son manque d'originalité. Tous les sujets abordés par HAMILTON ont déjà été traités par d'autres auteurs et souvent en mieux. L'exemple le plus flagrant en est la digitalisation de l'esprit dans une puce qui permet de ne jamais vraiment mourir. Et oui, ce thème a déjà été exploité et de brillante façon dans Carbone Modifié et ses suites de Richard MORGAN. Là où MORGAN s'intéresse jusqu'aux retombées économiques, HAMILTON ne fait qu'effleurer les implications d'un tel procédé.
Les cures de rajeunissement ont déjà été traitées par Kim Stanley ROBINSON dans "Mars la verte", les Intelligences Artificielles indépendantes et la façon dont elles fusionnent avec la conscience humaine dans "L'espace de la révélation" de Alastair REYNOLDS
"L'étoile de Pandore" ne fait donc pas partie des livres qui marqueront le genre, malgré une ambition flagrante d'en faire une oeuvre épique [nombre important de personnages, histoires annexes…].

Le récit s'enlise et il est difficile de se prendre au jeu. Alors, peut-être s'agit-il simplement d'une mise en place du décor pour le deuxième tome Judas Unchained, mais si c'est le cas, c'est bien trop long pour une mise en bouche…
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J'ai trouvé le dénouement tellement décevant que j'ai pas fini le dernier tome.
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Le début bien poussif d'un space-opera en 4 actes et pas très inventif qui plus est. Trop de digressions noient l'intrigue principale qui semble pourtant intéressante. Cette première partie ne pousse pas à lire la suite.
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