Merry Gentry, tome 8 : Péchés divins

La première impression qui me vient est que ce tome m'apparaît comme une pause dans le récit. Ce n'est pas un mal, au contraire, c'est une pause très agréable. On est de retour à Los Angeles, on abandonne un peu les Cours, Roi, Reine, etc. On revient au point de départ de l'histoire : une enquête. Merry travaille de nouveau pour Jeremy – ce qui ne pouvait pas me faire plus plaisir, je me languissais de lui ! – et est invitée sur plusieurs scènes de crime. On suit vraiment l'enquête, on recherche le meurtrier et on a des indices au fur et à mesure. Bien évidemment, il s'agit d'une enquête d'ordre surnaturel, ce qui nous laisse plongés dans le monde de la Féérie. C'est quelque chose que j'ai vraiment adoré, bien que j'adore les intrigues de cour, l'aspect très enquête policière m'avait un peu manquée sans même que je m'en rende compte. de plus, dans cette enquête, Rhys est dans son élément, ce qui nous permet de le voir dans toute sa splendeur ! Adorant Rhys - je commence à me dire que c'est mon personnage favori -, j'étais très heureuse de le découvrir ainsi, d'en apprendre plus sur sa personne et de le voir mis en avant. J'adore sa relation avec Merry et la complicité qu'ils ont, le fait qu'il voit plus loin que le bout de son nez, qu'il remarque certaines choses et partage son avis, qu'il soit un garde mais pas seulement, un amant mais pas seulement.

Si j'en viens aux quatre personnages qui m'ont conquise dans ce tome, Rhys fait évidemment partie de la liste, mais également Doyle, Sholto et Jeremy. Ce dernier m'avait vraiment manqué, j'adore ce personnage et sa présence, sa relation avec Merry, tout. Concernant les deux autres, j'apprécie de plus en plus Sholto et Doyle est plutôt constant. Cependant, j'ai trouvé que lui et Frost étaient présents sans réellement l'être, j'ai un peu un manque les concernant. Il est vrai qu'avec autant de personnages importants il est parfois difficile de laisser la place à chacun. Toutefois, je me dis qu'on approche de la fin et que je n'ai vraiment pas envie de les quitter, donc j'ai besoin d'en voir plus, de voir davantage de scènes où ils sont présents et, surtout, actifs. Ce qui me fait penser qu'en revanche, Galen a su s'imposer davantage, ce que j'ai trouvé très appréciable, j'ai l'impression que plus on avance dans l'histoire et meilleur est l'homme vert. Au contraire, Barinthus, que j'avais pourtant précédemment adoré, m'a quelque peu déçue ici. Tout comme Merry j'ai découvert certains pans de sa personnalité avec surprise voire avec déception. Néanmoins, je ne perds pas espoir puisque les personnages semblent tous capables d'évoluer dans ce récit !

Finalement, je dois dire que j'ai très envie de lire le tome suivant, mais je me sens réticente en même temps. Je n'ai pas envie que l'histoire s'arrête, j'ai l'impression qu'il reste bien trop à découvrir pour que tout soit condensé en un seul tome. L'intrigue des Cours est loin d'être terminée, Merry est toujours enceinte, la Féérie se reconstruit sans se stabiliser, la Déesse a toujours des projets, sans parler des humains détenteurs des fameux clous magiques… Mais ne serait-ce qu'au niveau des personnages, il reste tant à découvrir ! Ce qui me fait craindre de ne pouvoir tout savoir à la fin du dernier tome… À voir ! J'espère en tout cas qu'il saura me transporter et m'émerveiller tout autant que celui-ci et les précédents.

Légèrement déçue par rapport aux deux tomes précédents...
Étant le huitième d'une série de huit déjà parus, je pensais que ce tome nous donnerait la conclusion des aventures de Merry Gentry, ou au moins un avancée (dans son accession au trône, sa grossesse, tout ça...) mais non, ce tome est centré autour d'une enquête qui n'a au final pas grand chose à voir avec la trame de fond. Ici, on reste dans le monde des humains, à L.A. plus précisément, on n'entend même pas parler de l'oncle et de la tante de Merry, respectivement roi des Seelie et reine des Unseelie, ni même vraiment des suites de ce qui s'est passé à la fin du tome précédent (je ne préciserai pas, afin de ne pas faire de spoiler ^^).
Bon, l'histoire reste sympa, même si notre héroïne reprend ses tendances à coucher avec tout ce qui bouge (n'est-elle pas censée se concentrer sur les pères de ses enfants? J'avais cru comprendre qu'une fois qu'elle aurait son roi, ou plutôt ses rois, les autres seraient mis de côté...), mais m'a laissée sur ma faim.
En tout cas, en toute logique, on peut s'attendre à une suite, mais quand? Celui-ci a paru en décembre 2009, et aucune info trouvée sur un éventuel tome 9.
J'ai plus qu'à me ronger les ongles, maintenant...

La série est enfin terminée ! Enfin, normalement un tome 9 devrait voir le jour, mais une fois de plus, il est repoussé au profit du Anita...bon, quand je vois le résultat de l'une et de l'autre je me dis qu'elle ferait bien de prendre des vacances avant de continuer ces sagas.
Je m'explique : dans le tome précédents, toutes les questions étaient réglées, rapidement certes, mais c'était tout de même fini. On pouvait alors se demander ce qui allait arriver à Merry (pas de spoils de ma part, c'est dans la quatrième de couverture). Il semblerait que ce soit le but de ce tome : donner aux lecteurs une idée de la vie de la princesse.

Seulement voilà, la mayonnaise ne prend pas. Ce tome est une succession de scènes, la majorité étant des scènes érotiques, qui n'ont pas vraiment de liens entre elles. C'est ce qui m'a vraiment frappée : on a véritablement l'impression que les scènes ont été écrites indépendamment les unes des autres, puis coller ensemble dans le livre sans que les jonctions soient travaillées. Ça ne serait pas passé pour le premier roman d'un auteur, ça marche encore moins pour une auteur comme Laurell K. Hamilton.

L'enquête, oui il y en a une, est abordée un peu au début, traitée un peu à la fin et tout juste survolée de très haut le reste du temps. du coup, il faut s'en occuper en quelques lignes très vite à la fin et je me sens un peu volée. Comme pour les derniers Anita, on a l'impression que l'auteur ne sait plus quoi faire de son histoire et se sent obligée du coup de conclure très vite, que ça fonctionne ou pas.

Je trouve ça très dommage puisque, excepté le fait qu'il y avait dès le début plus d'érotisme que dans les Anita, les Merry Gentry étaient d'un meilleur niveau à bien des égards. Là l'auteur retombe dans les travers de sa série principale, néglige celle-ci et, à mon sens, se fiche de ses lecteurs, qu'ils soient fans ou non. Elle exploite le fait qu'on va l'acheter à cause de son nom pour faire ce qu'elle veut sans se demander si c'est bien ou non.

Pour ma part, je rappellerais que ce sont les lecteurs, et les avis des lecteurs, qui font le succès d'un livre, et que si un auteur commence à sérieusement se moquer d'eux, ou à les attaquer quand les critiques sont négatives ça va se payer rapidement. La fidélité ne s'achète pas, elle s'entretient, et pour ma part, elle s'étiole sérieusement.
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Dernier tome paru à ce jour dans la saga Merry Gentry, mais pas le dernier de la série d'après la page de l'auteur. J'ai beaucoup apprécié de retrouver l'ensemble des personnages, c'est-à-dire principalement Merry et ses amants.

Ici, la princesse Sidhe est appelée en tant que consultante sur une affaire criminelle. Des petits faës sont tués de manière barbare et leurs corps sont mis en scène pour représenter des illustrations de contes pour enfants.

On va ainsi découvrir un peu plus comment fonctionne la communauté faërique de Los Angeles de même que la nouvelle vie de Merry sur place. le tome est découpé en morceaux. On est parfois concentré exclusivement sur l'enquête qui est intéressante et prenante, puis on s'en éloigne complétement pour s'immerger dans la vie personnelle de notre héroïne qui doit encore et toujours composer avec les nombreux hommes de sa vie. Deux d'entre eux feront des siennes, mais surtout un en particulier à ma grande surprise.

Le sexe est bien sûr toujours là, mais j'ai trouvé que c'était moins présent par rapport aux précédents tomes. Toutefois cela s'explique car Merry est enfin enceinte et n'a plus besoin de tout faire pour le devenir. La relation entre notre héroïne et ses hommes s'est transformée, elle est plus intime et plus forte depuis qu'elle a abandonné la couronne pour sauver Frost. Ils sont ensemble par amour et non pas par devoir et cela se ressent. Dans les tomes précédents la luxure dominait, dans celui-ci c'est l'attachement qu'ils ont les uns pour les autres.

Et n'oublions pas non plus les liens d'amitié qu'a pu nouer notre héroïne avec les humains la fréquentant à L.A., ceux-ci auront aussi leur rôle à jouer.
Donc ici, l'accent est mis en priorité sur les relations de Merry : relations d'amour avec les pères de ses enfants, mais aussi d'amitié avec les personnes l'entourant.

En conclusion, un tome agréable, moins intense que les autres, mais étant tout aussi intéressant, voire plus, car il y a une belle évolution par rapport aux autres opus.
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Grosse déception pour cet avant dernier tome de la série.
J'ai même eu du mal à le finir. Ça traîne en longueur, l'intrigue ne m'a pas passionnée plus que ça, peut-être parce qu'elle n'est que survolée...

Notre princesse m'a sincèrement agacée tout le long du livre... Et ce qui est incompréhensible à mes yeux : des personnages secondaires plus intéressants que la principale, des personnages secondaires sans qui, pour moi, ce huitième tome serait impossible à lire.

Les scènes de sexe qui habituellement ne me gênent pas puisqu'elles ont du sens dans l'histoire sont, ici, présentes à l'excès. On a vraiment l'impression qu'elles comblent les trous, que l'auteur ne savait pas comment étoffer le livre.

Alors oui l'univers de l'auteur est toujours aussi riche mais pour moi ce tome est un raté, ni plus ni moins.

A voir si le dernier rattrape tout ça et clôture bien cette série...