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Rupture dans le réel tome 1 sur 3

Pierre-K. Rey (Traducteur)Jean-Daniel Brèque (Traducteur)
EAN : 9782266130257
509 pages
Pocket (27/03/2003)
4.21/5   224 notes
Résumé :
Des millénaires avant que l'homme essaime dans la galaxie, les Laymils ont disparu. Il n'en reste qu'un anneau de ruines tournant autour d'une géante gazeuse et une énigme. Se sont-ils suicidés pour échapper à un péril pire que la mort ? Ont-ils succombé à une attaque mystérieuse ? Dans l'habitat implanté près des débris par le premier seigneur de Ruine, la princesse Ione Saldana continue à chercher des réponses. Elle règne sur Tranquillité, un polype vivant et inte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Un des textes majeurs du genre tout entier ..

C'est le premier tome de ce long roman de 4000 pages et c'est aussi une courte et une bonne mise en place , d'un immense univers .

Le texte bien que pas très long en poche est assez suggestif .
Déjà une foule de personnages , plusieurs rameaux humains et différents habitats . Brefs un univers éblouissant .
Avec comme à l'habitude chez l'auteur des personnages plus que réalistes . Ils donnent souvent l'apparence d'être vivants même s'ils ne brillent que quelques pages .

Dans ce premier tome les contextes extraterrestres sont également présents . Un des personnages principaux du roman , explore l'habitat alien d'une civilisation disparue .

L'humanité est principalement clivée en deux branches les Adamistes , qui sont hostiles à toutes les manipulations génétiques par trop transformistes et les Edenistes qui eux fusionnent en une communauté où même les corps et la morts n'ont plus beaucoup de sens et enfin , chez les Edenistes , c'est un contexte où les habitats spatiaux , les vaisseaux spatiaux sont conscients .

La civilisation humaine principale de cet univers ( celle qui inclus politiquement la terre ) , est assez sauvage et brutale . Elle repose sur beaucoup d'exclusion et sur beaucoup de détresse .
L'espace profond fonctionne un peu comme un rude dévidoir . La planète Lalonde , un nouvelle colonie , est de ce point de vue un monde de douleurs , de rapports de force , et d'efforts ardus pour simplement survivre .

L'expansion humaine s'est produit il y a quelques siècles et donc cette aire humaine est vaste et elle est fragmentée de divers points de vue , tels que celui de la civilisation ou bien de celui des régimes politiques ....

Du point de vue économique ou bien du point de vue civilisation en général on est dans une mouvance anglo-saxonne où ces aspects ont un parfum d'anarchie . C'est assez « la vie des bêtes « , et c'est aussi le monde du libre entreprenariat omnipotentis . Où l'indépendance , l'adaptabilité et la compétence prime sur toute autre considération .

Cet univers fantastico-futuriste est aussi magique que réaliste et rationnel , même par la suite où on devra rajouter fantasque pour préciser sa description .
On n'est pas loin en effet , cependant et pourtant , d'une hard science assez poétique .

Si vous n'appréciez pas de lire la description évocatrice et conséquente d' une géante gazeuse ou bien celle d'une brusque accélération dans le vide , il y a des moments qui vous feront souffrir .
Si au contraire vous avez envie de vous nicher dans des descriptions évocatrices vous trouverez certaines pages sublimes .

Pour cette première partie de ce « cycle « le lecteur aborde l'exploration d'un mystère ( en partie archéologique ) qui sera par la suite lourd de conséquences .
Et il se produit sur Lalonde une singularité , une rupture dans le réel qui n'a pas fini de rompre , de tordre et de façonner la réalité en dévoilant au fil des centaines de pages , un véritable drame .

L'intrigue est pleine de rebondissements et c'est un cycle plein de vie et de personnages réels que l'on a vraiment l'impression d'accompagner dans les endroits les plus improbables et les plus surprenant ..

Je suis personnellement convaincu que ces milliers de pages , sont ni plus ni moins , le paradis , le pardès , le Walhalla , le nirvana , de l'amateur de space op ...
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Tome I - Emergence (Ed. Laffont)

Que l'on trime sous la pluie quasiment incessante de la planète Lalonde, que l'on soit aventurier, politique, chercheur, entrepreneur sur l'habitat Tranquillité, qu'on attende une récolte d'un nectar convoité sur Norfolk, qu'on soit évaporé dans les limbes de l'anneau Ruine, tout revient à un seul mot : le pouvoir. Décliné sous toutes ses formes, flamboyant ou furtif, exalté ou murmuré, le pouvoir tapisse ce premier tome de « Rupture dans le réel ». Pouvoir des armes, de la technologie, de la matière, du sexe, de l'esprit, de l'argent, du mensonge, de l'idéal, pouvoir sur les autres et sur soi-même. Hamilton développe un feuilleton galactique où les univers se font l'écho de paradis ou d'enfers orbitaux, planètes conquises, colonisées, oubliées, désolées ou désavouées. Un maelström de personnages parcourt cette histoire, cette épopée, cette saga ? Ce sont, pour moi, des stéréotypes, (y-a-t-il une certaine malice d'Hamilton a les avoir écrit ainsi ?) hommes ou femmes, bien définis, bien ancrés dans l'histoire, presque inamovibles (ou si peu) dans leur mode de fonctionnement et leur structure psychique. On prend plaisir à les suivre.
J'espère que Joshua Calvert va s'étoffer un peu et ne pas être qu'en mode "je suis un filou malgré les apparences et je collectionne les histoires de cul" ; mais comme c'est moi le « héros », Hamilton va peut-être m'épaissir la couenne… (je pense qu'il n'est pas que cela mais ce n'est pas flagrant pour moi pour l'instant) Héros au demeurant fort sympathique mais un peu falot à mon goût…. En face, Quinn Dexter offre une personnalité plus complexe et tient bien son rôle de « méchant ». Hamilton n'est pas tombé dans le manichéisme avec lui (mais presque), et j'espère qu'il aura une fin digne de ce nom. Un autre personnage que j'ai trouvé intéressant et qui n'est pas central est le Dr Alkad Mzu, femme qui dégage une ambiguïté à peine perceptible. Je ne dirai rien de Ione Saldana ni de Louise Kavanagh (je réserve ça pour le final).
Les Edénistes sont-ils persuadés d'avoir atteint une forme d'Eden ? Une compromission infinie de la vie et la mort, de l'humain et de la machine ? Se sentent-ils supérieurs malgré tout, eux qui ont créé un monde ou le mot égalité prend toute sa place ? Les Adamistes sont-ils les « élus » ? Revendiquent-ils leur « humanité » originelle et s'arcboutent-ils sur leurs croyances pour conserver le mystère de l'inconnu, le mystère de la Foi.
Les mondes crées par Hamilton sont majestueux et fragiles. Il faut se laisser emporter par les descriptifs, sans réticence ; beautés formelles, idylliques, sauvages, désolées de ces mondes galactiques. Fantasmagorie des différents aliens.
Je parlerai des biotecks quel qu'ils soient (habitats, vaisseaux) après le deuxième tome.
Donc, j'ai lu aisément 600 pages d'un opéra galactique foisonnant, en pestant, quand même, de temps en temps contre Hamilton. J'ai maugréé contre lui mais j'attends la suite pour dire pourquoi. Je me suis aussi posée quelques questions. Je pense qu'elles resteront sans réponse à moins de les poser directement à Hamilton (encore faudrait-il qu'elles lui parviennent). Ce sont des questions de choix « d'écriture « si je puis dire, donc elles n'interfèrent pas dans l'intrigue. Mais….. je me les pose…
Ce qui l'emporte dans ce premier tome pour moi ? Lalonde. J'ai trouvé, dès qu'Hamilton écrit sur Lalonde, une force nouvelle, un récit plus tranchant, plus net, comme si ce monde âpre l'avait boosté.
Ma seule incursion dans ce genre de littérature a été Dune, je l'ai lu il y a …… fort, fort longtemps. Je m'étais arrêtée « Aux enfants de Dune ». J'avais apprécié. Ma connaissance du monde de la SF est donc très mince. Une minuscule poussière d'étoile.
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Voilà une longue et riche saga qui pourrait avoir pour sous-titre « Quand le space-opera rencontre le fantôme de l'Opera ». L'Aube de la Nuit est un roman de science-fiction type hard-science : un roman d'anticipation basé sur les règles des sciences physiques actuelles et spéculant sur leur évolution et notre futur.

L'originalité ici, est de faire s'ouvrir le monde de la SF et la description d'une humanité améliorée, aux nombreuses factions toujours vaguement en conflit, organisée autour d'une Confédération large de milliards d'habitants et s'étendant sur des dizaines d'années-lumières, vers le fantastique : les morts reviennent à la vie pour posséder les vivants. Leur force et leur nombre menace de renverser la Confédération toute entière, dont la merveilleuse technologie est inefficace contre cette menace de l'au-delà, et les conflits qui naitront de cette lutte révèleront de singuliers héros.

Bien sûr, le fantastique d'une époque n'est jamais que la science d'une autre, et le tour de force du roman est de finir par prêter une existence tangible, raisonnable à l'au-delà en le dotant de règles entropiques, refusant toute déïté autrement que comme produit de l'évolution et de la sophistication.

Au cours de ses nombreuses pages, l'Aube de la Nuit développe paisiblement une forme de réflexion philosophique et sociale, utilisant la capacité de son récit à se faire juxtaposer de nombreuses cultures humaines organisées selon des critères sociaux très différents, structurés par un élément de leur passé commun : l'exode terrestre causé par la surpopulation et les dérèglements climatiques. Peter F. Hamilton a franchement su créer un univers cohérent, complexe, plausible, souvent amusant qui prête corps à son histoire. C'est un sacré travail, fruit de plusieurs années de labeur, dont la magie intrinsèque devient invisible : on pourrait penser au monde de Star Wars (pour le côté fun), au Cycle de Dune de Frank Herbert (pour le volet politique et martial), et au Cycle des Inhibiteurs d'Alastair Reynolds (pour la vision futuriste d'un monde technoïde et divisé).

Un petit mot pour ceux qui envisageraient d'acheter ces livres, il est bon de préciser un premier point : ne demandez pas au libraire l'aube de la nuit, car il ne le trouverait pas d'emblée : le titre du livre n'apparait nulle part sur la couverture. L'éditeur a subdivisé chacun des trois tomes originaux – ce qui est son droit éminent – mais je regrette qu'il n'ai pas précisé quelque part dans quel ordre les acheter. C'est commercialement peu opportun, et je me charge de rectifier :

L'Aube de la Nuit (titre de la série)
Rupture dans le Réel (titre du livre)
Génèse (tome I)
Emergence (tome II)
Expansion (tome III)
l'Alchimiste du Neutronium (titre du livre)
Consolidation (tome I)
Conflit (tome II)
le Dieu Nu (titre du livre)
Résistance (tome I)
Révélation (tome II)

Ce qui nous fait 10 millions de signes, 6000 pages en édition de poche – parait-il le plus long bouquin de SF du monde.

Il faut reconnaître que Peter F. Hamilton n'est pas avare de descriptions. L'histoire nous fait naviguer dans plusieurs dizaines de lieux : planètes colonisées, habitats, astéroïdes, mondes xénos, vaisseaux et plates-formes orbitales, sans compter toutes les merveilles astronomiques des voyages interstellaires ; tous ces paysages sont minutieusement détaillés, complétés, expliqués et interagissent les uns avec les autres, construisant peu à peu une très vaste image mentale complexe, complète, et très immersive.

Un peu repoussé au début par la masse de papier, ensuite agacé par la lenteur relative du premier tome (dont la fonction principale est de nous introduire aux protagonistes importants), j'ai finalement été conquis par le rythme du découpage du récit, la multiplicité des points de vues, l'inventivité des situations et des rebondissements, entrecoupées de bonnes séquences d'astrophysique et de génie militaire. Les personnages sont bien décrits, intéressants, et toujours l'anodin le dispute à l'important, maintient l'attention et conserve l'effet de surprise. Vous aurez la surprise de découvrir au cours du récit des personnages aussi saugrenus que al Capone et Fletcher Christian : Hamilton reprend à son compte des personnages célèbres, précisément revenus d'entre les morts, pour asseoir son récit. L'emprunt est amusant, et démontre une certaine verve.

J'ai beaucoup aimé la fin de l'histoire, pour des raisons d'endurance (le plaisir final d'en parvenir à bout) et de philosophie : la singulière « révélation » qui boucle le récit est tout à fait actuelle, totalement deus ex machina, et finalement très simple en regard du laborieux chemin qui y conduit. J'y souscris tout à fait, et donne mon admiration à un homme capable d'une telle masse de travail et de talent pour prouver un point aussi évident. Et l'incarnation du méchant en la personne de Quinn Dexter est tout à fait remarquable de vice et de méchanceté.

Alors que dire de mal sur ce roman ? Peu de choses : d'abord le personnage de Louise, qui m'a agacé pendant une bonne partie de l'aventure comme personnage colossalement nunuche, la longueur du démarrage (à opposer à la vivacité des deux derniers tomes) et puis une forme de conscience que ceux qui iront au bout du roman l'aimeront forcément : les autres l'auront déjà laissé échappé au premier tome.
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L'aube de la nuit. Enorme roman, (on ne peut pas parler de suite) composé de :
Rupture dans le réel, tome 1-1 : Génése
Rupture dans le réel, tome 2 : Emergence
L'Aube de la nuit, tome 1 - Rupture dans le réel, volume 3 : Expansion
L'alchimiste du neutronium, Tome 1 : Consolidation
L'alchimiste du neutronium, Tome 2 : Conflit
Le dieu nu, Tome 1 : Résistance
Le dieu nu, Tome 2 : Révélation

Plus de 3.000 pages pour une seule histoire. Enorme.
Un univers complet, décrit dans les moindres détails. Enorme.
Une "foultitude" de détails sans importance sur tous les sujets. C'est parfois un peu pénible. C'est long, c'est Enorme.
On veut connaître la fin, le déroulement de l'histoire, le devenir des personnages et donc on dévore le livre, qui n'en finit plus, on risque l'overdose. Enorme.

Le style Hamilton est parfois un peu froid, impersonnel et sur 3200 pages, c'est long, très long, trop long.
surtout à ne pas lire à la suite, vous risquez l'overdose.

Quatre étoiles (-)
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Nous sommes au 26ème siècle. L'humanité a essaimé dans une grande partie de l'univers, colonisant des centaines de planètes. Lalonde est l'une de ces dernières planètes colonisées. Et c'est là qu'une entité extra-terrestre, voyageant à travers l'espace, va déclencher un phénomène qui risque, à terme, d'anéantir le genre humain. Une poignée d'habitants se transforme en tueurs quasi invulnérables. le plus horrible, c'est que cette métamorphose semble contagieuse et bientôt c'est une grande partie de la planète qui semble touchée. Aussitôt informée, la Confédération, sorte de gouvernement interplanétaire, envoie des troupes sur Lalonde puis met en place un blocus, empêchant quiconque de quitter la planète. Mais n'est-il pas déjà trop tard ?

Tout d'abord, il faut savoir que L'aube de la nuit est un roman énorme, dans tous les sens du terme. L'ensemble en format de poche ne représente pas moins de 5000 pages. Démarrer l'aventure c'est savoir, pour peu que l'histoire nous accroche, ce qui est probable, que c'est en prendre pour plusieurs semaines.
Mais qu'est-ce que peut bien avoir à raconter l'auteur pour nous tenir en haleine pendant si longtemps ? Me direz-vous.
Eh bien tout d'abord cette Aube de la nuit c'est plusieurs romans en un. Déjà parce que nous suivons plusieurs personnages de première importance. Et la psychologie de chacun d'eux est décortiquée jusqu'à qu'ils nous semblent bientôt aussi proche de nous que nous mêmes. Mais même les plus humbles des personnages, ceux dont la durée de vie dans le roman n'excède pas quelques pages, sont dotés d'une identité, d'un passé, d'un présent, à défaut d'avoir toujours un futur, et nous sommes informés de détails les concernant nous les rendant plus vivants.
Ensuite, L'aube de la nuit n'est pas qu'un simple space opera à l'ancienne. Hamilton a sans aucun doute beaucoup réfléchi au monde futuriste qu'il nous dépeint, et cela se voit. La plupart des éléments du quotidien ont été imaginés et nous sont livrés, parfois avec un luxe de détails. C'est ainsi que nous sommes amenés à découvrir comment l'auteur a imaginé : les transports, les voyages, les communications, les media, les loisirs, l'amour, les rapports sociaux, les religions, les armes, la médecine ... Nous sommes abreuvés d'informations en tout genre mais pas de manière froide, didactique, impersonnelle mais au contraire de manière fluide, naturelle. Comme si nous y étions.
L'aube de la nuit c'est aussi comment des personnages qui au début ne se connaissent pas vont peu à peu se rencontrer et s'unir pour faire face à la menace et tâcher d'y mettre un terme même si, petit à petit, l'espoir s'amenuise.
C'est l'histoire de Joshua, capitaine de vaisseau hors pair mais terriblement individualiste; de Quinn Dexter repris de justice mais surtout adepte du Porteur de Lumière (Lucifer), un homme dénué de tout scrupules et animé par une haine farouche du reste de l'humanité; de Louise, jeune fille courageuse qui part à la recherche de son amant, père de l'enfant qu'elle porte et qui cherche à mettre hors d'état de nuire Dexter; du Dr Alkad Mzu créatrice d'une arme terrible et qui cherche à venger les habitants de sa planète natale; de Syrinx, capitaine d'un vaisseau "vivant" et de beaucoup, beaucoup d'autres.

Le tout est écrit dans un rythme d'enfer et on ne s'ennuie pas du tout tout au long de ces milliers de pages si ce n'est lors de quelques passages peut-être un peu moins passionnant que d'autres (notamment avec le personnage de Dariat). Tout juste pourrait-on reprocher à l'auteur de longs paragraphes techniques ou scientifiques quelque peu hermétiques. J'avoue avoir alors complètement décroché mais qu'importe, ils ne sont pas indispensables à la compréhension de l'histoire. La technologie permet d'aller d'une planète à l'autre sans que cela prenne des millions d'années, soit, savoir comment c'est possible ne me semble d'aucun intérêt. C'est un peu le reproche que je ferais d'ailleurs à tous les auteurs modernes de SF qui par souci de réalisme cherchent à nous expliquer le principe de fonctionnement de choses qui, par la nature même du récit, n'existent pas, et ne peuvent exister dans l'état actuel de nos connaissances scientifiques. Alors pourquoi perdre son temps ? Mais c'est une autre histoire.
On pourra en outre déploré la fin un peu rapide somme toute, compte tenu de la taille de tout ce qui a précédé. de même que la transformation de Joshua, d'un voyou, sympathique malgré tout, à un super héros.

Pour résumé tout ça, L'aube de la nuit est un magnifique roman, extrêmement prenant, au suspense réussi, d'une lecture aisée en dehors des rares passages dont j'ai parlé et qui demandent un bac+12 en astro-physique.
(Chronique écrite le 25 mars 2009)
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Une fois nu,il urina dans le tube habituel avant d'endosser sa combinaison spatiale et tira de plusieurs placards son équipement de sortie ,reussissant à éviter les chocs qui auraient pu être douloureux .La cabine ne faisait que six mètres de long et il y avait trop d'angles mal disposés pour un si petit espace.Chaque mouvement semblait déplacer quelque chose,des emballages de nourriture mal rangés qui voltigeaient tels de papillons d'argent géants aux miettes suspendues comme un essaim d'abeilles .Quant il repartirait ,il allait devoir faire un sérieux ménage;les filtres des équipements de vie n'etaient pas vraiment conçus pour fonctionner au milieu de toutes ces saletés.
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Après être parvenu aux étoiles de la ceinture, le Ly-cilphe passa des millions d'années à dériver parmi elles, classant les formes de vie qui naissaient et mouraient sur leurs planètes, cataloguant les paramètres physiques des innombrables systèmes solaires. Il fut témoin de l'éclosion et de la chute d'empires interstellaires, de civilisations planétaires qui s'éteignirent dans la nuit éternelle lorsque leur étoile devin une boule de fer glacée, de cultures touchant au sacré et de la plus bestiale barbarie. Tout cela fut enregistré d'une manière parfaitement ordonnées son esprit infini.
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Il leva les yeux et chercha l'oiseau brun. Celui-ci perché dans les branches d'un chêne-merisier, la tête penchée de côté, observant le carnage.
- Tu as vu ce que nous sommes, lui cria Quinn. Tu nous as vus à nu. Tu as vu que nous n'avons pas peur. Nous devrions discuter. Je crois que nous avons beaucoup à nous offrir l'un à l'autre. Qu'est-ce que tu as à perdre ?
L'oiseau cligna des yeux comme s'il était surpris et s'élança dans les airs.
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L'anneau Ruine formait un mince et dense halo de trois kilomètres d'épaisseur sur soixante-dix de large, en orbite à cinq cent quatre-vingt mille kilomètres au-dessus de la géante gazeuse Mirchusko.
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Plus de mille affluents contribuaient à alimenter le flot vorace de la Juliffe, un lacis de rivières et de ruisseaux qui se formait à la saison des pluies sur une zone couvrant un million et demi de kilomètres carrés. Ils se jetaient à plein débit dans le cours principal durant les deux cent quatre-vingt-quinze jours que comptait l'année de Lalonde, charriant d'immenses quantités de limon, de végétation putrescente et de branches brisées. La turbulence et la puissance du flot étaient telles que l'eau prenait, le long des cinq cents derniers kilomètres, la coloration et la consistance du café au lait.
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