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Salvation tome 1 sur 3
EAN : 9791093835334
528 pages
Bragelonne (14/11/2018)
3.82/5   92 notes
Résumé :
Le premier tome d'un nouveau cycle d'envergure par le maître du space opera moderne !

An 2204. Une épave extraterrestre est découverte aux confins de l'espace connu. C'est le directeur de la sécurité Feriton Kayne qui est chargé de former une équipe pour enquêter sur place. La sinistre cargaison transportée par ce vaisseau soulève non seulement des questions déroutantes, mais pourrait annoncer l'extinction imminente de l'humanité tout entière...
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Une belle entrée en la matière.

Les destins croisés de Callum, Kandara, Alik, Yuri, Jessika, Dellian, Yirella dans une rencontre du troisième type mise en place avec un luxe de détails qu'on ne rencontre que rarement.
Hamilton est réputé pour ses mises en place longues et soignées. Et le pire (le meilleur) est que rien n'est superflu et tout s'emboîte trouve sa justification. Lecteurs, lectrices, vous embarquez ici pour un voyage au long cours, mais qui vous tiendra en haleine (J'attaque à l'écriture de ces lignes le tome 3 et j'ai fait en sorte de ne pas me spoiler, je ne le ferai donc pas pour vous).

J'aurais été l'auteur, je serais même allé encore plus loin dans les personnages car, j'avoue que comparé à Kandara, les autres semblent un peu fade.
Un Worldbuilding absolument dantesque avec cet inconvénient qu'on se perd un peu parfois dans ce nouvel univers et que l'ensemble fait un peu fix up. Mais si comme moi vous avec tout lu de Hamilton, vous ne pourrez qu'apprécier votre périple. Pour les autres je préconise une entrée plus douce avec un Dragon déchu (one shot) suivi d'un Étoile de Pandore (4 pavés).
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Quand on ouvre un livre de Peter F. Hamilton, on n'est jamais déçu. Ou du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à lire Salvation (et je rédige cet avis après avoir lu la trilogie entière)... Déçu, ça n'est peut-être pas tout à fait le mot cependant...

{Attention à la lecture de cet avis : j'ai mis des barrières spoil, qui spoilent l'ensemble des 3 livres de la trilogie Salvation. Donc si vous ne voulez pas en savoir trop, ne les affichez pas.}

Car il est vrai que j'avais d'excellentissimes souvenirs de tous les livres d'Hamilton que j'ai englouti jusque là (et j'ai lu tout ce qui a été traduit en français à ce jour)... Aussi avais-je peut-être placé la barre trop haut ???
Pourtant tout est là dans cette histoire. La patte ininmitable Hamilton, les personnages, le côté technique, hard-science, science opéra, tout. Seulement cette fois-ci, j'ai trouvé la la mayonnaise prenait moins bien que d'habitude. Déjà l'histoire peine un peu à démarrer, les personnages principaux qui nous sont présentés les uns après les autres, possèdent tous des histoires plutôt sympas et intéressantes... Mais ils manquent tous de charisme. On ne se sent proche d'aucun d'eux.
Ensuite, et c'est peut-être ce qui m'a gêné dans l'histoire, les mecs inventent, pour résister à l'envahisseur, des stratégies qui se déroule sur des milliers d'années. Ce qui me paraît fortement capillotracté, mais ne gêne aucunement les personnages, tant ils sont sûrs que dans 1000 ans ou 50000 ans il y aura soit eux soit d'autres humains avec les mêmes envies et les mêmes idées pour appliquer le plan.

L'histoire est aussi globalement plutôt hargneuse. Certes c'est une histoire de guerre classique finalement, mais les personnages interviennent à chaque fois pour défendre une vision brutale de ce qu'il faut/faudrait faire...

J'ai également eu du mal avec le concept phare d'une civilisation du roman : les Omnia, ces êtres successivement hommes et femmes parce que c'est le pinacle de l'évolution que de n'être ni l'un ni l'autre, ou plutôt dans ce cas-là, l'un après l'autre... Non pas que le concept soit perturbant outre mesure, mais comme il vient avec l'utilisation de pronoms spécifiques et tout, ça m'a semblé bizarre, et un peu forcé. Quoique finalement ça ne soit pas vraiment la clef de voûte du roman. Mais c'est introduit assez sauvagement dès le début... Ou alors peut-être que je suis un vieux con et que cette innovation me paraît absurde. Je ne saurais pas trancher.

Egalement il y a dans ces livres de nombreuses fautes d'orthographes, dont certaines sont assez énormes, et c'est gênant. Certes ce n'est pas la faute de Hamilton à proprement parler, mais ils auraient pu se payer des relecteurs dans la maison d'édition, parce que ça ne fait pas trop sérieux.

Bref, au final il s'agit d'une histoire relativement prenante, même si l'intrigue principale (qui vaut son nom au roman) est très longue à se mettre en place. La partie stratégique qui s'étire sur des millénaires est aussi longue, un peu trop. Avec certains arcs qui auraient mérité d'être raccourcis , et des personnages qui auraient pu (/dû) être un peu plus empathiques/sympas/charismatiques pour qu'on puisse au moins s'identifier un peu à ceux qui évoluent dans le futur le plus proche de nous...
Ca reste des détails, mais, mis bout à bout, ils me font considérer ce roman dans son ensemble comme le moins bon d'Hamilton. Ceci étant dit, le moins bon d'Hamilton reste quand même éminemment meilleur que de nombreux roman et de nombreux écrivains, donc c'est un avis à prendre avec relativité ^^
J'attends la suite néanmoins, je la lirai avec avidité, comme tous les Hamilton, car suite il y aura. Et suite il doit y avoir, tant on nous appâte .



Pas aussi bon que l'aube de la nuit, la saga du commonwealth, la trilogie du vide, ce roman (et ses 2 suites ) reste un bon divertissement. Hamilton a vraiment un sacré don pour imaginer des cultures, des mondes, des technologies géniales. Seuls les personnages sont un peu moins bien travaillés dans cette fresque.
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J'ai lu beaucoup de choses sur les précédentes critiques du tome 1 de Salvation et je dois dire que pour exprimer mon sentiment, il faudrait que je fasse la synthèse de tous ces avis. Car je n'ai pas été totalement emballée, loin de là. Mais ça reste du Hamilton et lui seul sait écrire comme cela. ça peut être dur par moments, un peu "technique", avec des personnages à profusion, des époques et des lieux qui se croisent. Mais si je regarde avec bienveillance ce tome 1 qui ne m'a pas trop plu à l'origine, c'est parce que je sais aujourd'hui le mettre en perspective avec le tome 3. Cette trilogie, au final, c'est du sérieux. du grand Hamilton.
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Tout d'abord, sachez que ce roman n'a rien à voir avec la série Salvation qui passe en ce moment sur Netflix, c'est une simple coïncidence que le livre et la série porte le même nom. Ensuite, ce premier d'un nouveau cycle n'est pas rattaché à la saga du Commonwealth, l'auteur nous propose ici une toute nouvelle série de Space Opera.

Ceci dit, nous voilà projeter sur Terre au XXIIIe siècle... tout lieu de la Terre est maintenant "à un tout petit pas de là". Les portails d'intrication quantique de Connexion permettent à tout un chacun de se déplacer partout sur Terre et même sur les habitats spatiaux et autres planètes terraformées par l'humanité. La révolution des transports a transformé l'Humanité : adieu autoroutes, chemins de fer et autres aéroports, maintenant traverser l'atlantique ne vous prendra pas plus d'une demi-heure. de même, plus de problème d'énergie, celle-ci est directement puisée dans une source inépuisable, le soleil. Une société post-pénurie où l'Humanité a également répondu à la question : sommes-nous seuls dans l'univers ? Les Olyix arrivés dans leur énorme vaisseau arche dans le système solaire en 2144 ont établi des contacts avec les humains dans le but de recharger en énergie leur vaisseau.
Voilà, une brève vue du world building décrit par Peter F. Hamilton pour son nouveau cycle. de là, comme l'auteur aime le faire, nous aurons plusieurs points de vue dans le récit :
Un point de vue actuel. Une équipe triée sur le volet se rend dans le plus grand secret sur une planète tout juste explorée du système Beta Eridati où un navire extraterrestre vient d'être découverte.
Un point de vue quelque part dans le futur de l'Humanité. Juloss est une planète en sursis, c'est là que des groupes d'adolescents sont entrainés dans le but d'affronter l'Ennemi implacable qui traque les humains sur toute les planètes qu'ils ont pu coloniser.
Quelques flashbacks, qui tout en présentant les personnages, mettent en place l'intrigue principale via plusieurs récits à la Hypérion de Dan Simmons.Je n'ai pas pu m'empêcher de penser au célèbre cycle de Dan Simmons en lisant ce premier tome de Salvation. Des personnages triés sur le volet pour une mission capitale pour l'humanité, un vaisseau extraterrestre mystérieux, des personnages parlant de leur histoire... difficile de ne pas faire la comparaison.On retrouve, dans ce premier tome, beaucoup de thèmes chers à l'auteur : le transport instantané, une entreprise mondiale surpuissante au-delà des gouvernements, des terroristes écologiques et une humanité divisé : entre culture Utopiale dont les humains sont "augmentés" et des humains "normaux" restaient dans la culture terrestre. Avec ce tome d'introduction (mise en place de l'univers et de l'intrigue principale), Peter F. Hamilton ne sort pas des thèmes qu'il a développé dans le cycle du Commonwealth ou dans son dyptique de la grande route du Nord... donc même si nous ne sommes pas dans l'univers du Commonwealth, le lecteur habitué des récits de l'auteur ne sera pas perdu... et c'est presque un peu dommage. Perso, j'avais envie après Pandore, le vide qui songe et les naufragés du Commonwealth de partir dans un tout autre world-building... j'avoue j'espérais trouver un world-building plus proche de sa saga de l'aube de la nuit... mais ce ne sera pas pour cette fois, sauf grosse surprise dans les prochains tomes.


Au final, Peter F. Hamilton nous propose un récit dans la continuité de sa saga du Commonwealth, même si cette nouvelle série n'y est pas rattaché. Pour les fans de l'auteur, c'est un récit de continuité qui à défaut de créer la surprise, vous permettra de retrouver les thèmes devenus des classiques de l'auteur anglo-saxon. Un rien décevant pour moi même si quelques idées mises en place dans ce premier tome me laisse de l'espoir d'une suite qui sortira des rails du "classique" Space Opera à la Peter Hamilton ! En clair, c'est du bon sans surprise mais vous passerez tout de même un bon moment de lecture.
Lien : http://chutmamanlit.blogspot..
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J'ai abandonné mon premier Peter F. Hamilton au bout d'une centaine de pages. Je me suis perdu dans ses narrations qui comportaient des époques différentes et surtout une multitude de personnages. Je n'ai pas eu le courage d'attendre que ceux-ci finissent par se retrouver ou pas. N'est pas Connie Willis qui veut. Il n'y a que la quatrième de couverture qui m'a plu et peut-être aussi ses portails d'intrication quantique. Je savais qu'il y avait des longueurs dans sa prose, je savais aussi qu'il y avait beaucoup de personnages dans ses livres, on m'avait dit qu'il y avait une multitude de petites histoires dans l'histoire… Eh bien, malgré tous ses avertissements, j'ai quand même dû lâcher prise.
Il reste dans ma bibliothèque et du même auteur, le tome 1 de l'Etoile de Pandore…Peut-être un jour me déciderai-je à reprendre mon courage à demain pour une nouvelle lecture.
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critiques presse (1)
Syfantasy
29 septembre 2022
Les Portes de la Délivrance constitue un splendide nouveau space-opera utopiste, une intrication d’héritages littéraires allant de la Culture de Ian M. Banks au Problème à Trois corps de Liu Cixin. Ce livre vous a tracé le chemin de l’exode, ils ne vous reste plus qu’à le parcourir pour atteindre le signal des Saints.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
L’espèce humaine fait peur. Nous sommes capable de parcourir des distances interstellaires, mais nous restons agressifs, déraisonnables, mal élevés. Et nous possédons une quantité phénoménale d’armements en tous genres. Franchement, si je tombais sur nous par hasard, je prendrais le temps de nous observer longuement.
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Les idéologies se propagent comme des virus. Elles rongent l’âme et la morale jusqu’à justifier les actes les plus extrêmes au nom de la cause, quelle qu’elle soit.
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Il ne savait pas nager. Il est vrai que les cinquante kilos de chaînes qu’il avait aux pieds ne lui avaient pas facilité la tâche.
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Je ne pus m’empêcher de me sentir un peu mal à l'aise à l'approche du portail. Le camp de base de Nkya n'était qu'à un mètre. "Un petit pas de là", comme disait la toute première et célèbre publicité de Connexion. Un pas qui me fait parcourir quatre-vingt-neuf années-lumière.
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Il savait cependant que dans le système solaire ,certains naufragés développaient et entretenaient encore des croyances religieuses requérant prières et dévotion de la part des fidèles .
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