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EAN : 9782491996581
125 pages
Les éditions d'Avallon (21/07/2021)
3.96/5   24 notes
Résumé :
Léna n'a que 3 ans quand elle rencontre Mélodie, une jeune fille blonde dont le violon chante comme personne. Cette rencontre va bouleverser son existence.
Comment naissent les vocations ? Quelle aide peut apporter la musique à une enfant, quand le drame envahit sa vie ? Sa passion l’aidera-t-elle à grandir ?

Une histoire simple, légère et douce, écrite à la façon d’un conte pour adultes.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique

C'est le titre qui m'a tout de suite attirée. Je porte un grand amour à l'instrument de musique qu'est le violon. le résumé a ensuite fini de m'attirer, car il m'a fait penser à ma propre histoire personnelle. J'ai moi-même une fille, adulte maintenant, qui est tombée amoureuse du violon à l'âge de 2 ans et demi, et qui en a joué jusqu'à la fin de son adolescence. Je me suis donc tout de suite sentie attirée par ce livre. En plus, je connais déjà Béatrice Hammer pour avoir lu d'autres de ses romans, je connais sa plume délicate et sensible, et j'avais très envie de voir comment elle racontait cette histoire.

Je peux vous dire déjà que j'ai été enchantée par cette lecture. J'ai rencontré cette petite fille, Lena, et je me suis très vite attachée à elle. Elle a 3 ans au début de l'histoire. Un jour, en se promenant avec sa maman, elle entend de la musique dans la rue, elle voit alors une jeune femme, Mélodie, jouer du violon. Léna est tellement subjuguée par ce qu'elle voit et entend, qu'elle veut absolument avoir cet instrument et apprendre à en jouer. Elle est loin de s'imaginer que cette rencontre va bouleverser sa vie. Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus, car le livre est assez court, et je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Il faut juste savoir que l'on va suivre cette petite fille et son violon, elle va, comme Mélodie, donner un nom à son instrument. On va les voir grandir avec elle, dans son apprentissage de la musique, dans sa pratique de l'instrument, dans sa vie de petite fille, puis de collégienne et de jeune fille. On la suit dans des moments très douloureux et difficiles pour une petite fille, dans sa vie familiale, dans sa relation avec sa professeure. Et toujours elle cherchera à retrouver Mélodie et Gustave, son violon. Oscar, Michaela, Olga et Aurélien seront ses compagnons durant tout son apprentissage. Et il va lui falloir bien du courage à certain moments.

Je me suis très vite attachée à Léna, car j'ai énormément retrouvé ma fille Lilas dedans. le même coup de foudre pour l'instrument et sa musique, la même obstination à vouloir apprendre à en jouer, les mêmes balbutiements pour nous les parents à trouver un professeur qui veut enseigner à une si petite fille, le même attachement pour la professeure qui lui a appris les bases et qui deviendra une amie. Je ne sais pas si l'autrice a vécu la même chose, mais j'ai eu bien souvent l'impression qu'elle racontait ma propre histoire et celle de ma fille. le changement viendra à l'adolescence où ma fille a fait une autre rencontre, celle d'un cheval, qui détrônera le violon, bien qu'elle en joue encore pour le plaisir.

J'ai tout aimé dans ce livre, l'histoire, le style de l'autrice, son écriture. Elle sait passer à travers les mots toutes les émotions que vivent les personnages, elle décrit très bien les scènes sans les alourdir, j'ai réussi à tout imaginer, à tout "voir", et j'ai même entendu le violon jouer. Je me suis attachée à chacun des personnages, j'ai ri avec eux, j'ai souri, j'ai été émue, j'ai pleuré. Les mots de l'autrice sont à la fois très justes et poétiques. Il faut une grande sensibilité d'âme pour écrire une si belle histoire.

La lecture se fait avec beaucoup d'intérêt et d'addiction. le roman est court, donc il se lit vite, et pourtant je ralentissais ma lecture pour rester le plus longtemps possible avec Léna. Les chapitres sont courts, parfois très courts pour augmenter l'intensité de l'émotion. Et j'avais tellement envie de savoir ce qui allait arriver à Léna, comment elle allait gérer un évènement ou un autre, que je tournais les pages sans trop me rendre compte. La narration à la troisième personne a pour effet, d'habitude, de garder une certaine distance avec les émotions, mais pas là, impossible pour moi de ne pas être touchée.

C'est pour moi un gros coup de coeur. Je suis remontée dans mes souvenirs personnels il y a presque 30 ans, j'ai revécu l'enfance de ma fille au travers de Léna, il ne lui est pas arrivé les mêmes choses, mais l'apprentissage du violon a été le même. Même si elle n'a pas fait du violon son métier, je suis très fière d'elle, et très fière d'avoir vécu cela à ses côtés.

Bon, je m'égare, mais tout ça pour vous dire comme c'est une très belle histoire que je vous recommande vivement. N'hésitez pas à partir à la rencontre de Léna et de ses violons. C'est une très belle leçon de vie. J'ai lu ce roman en numérique, mais je vais me l'acheter en papier pour l'avoir dans ma bibliothèque, pour le feuilleter à nouveau, il aura une place de choix. Une chose est sûre, c'est que je vais continuer à lire des livres de Béatrice Hammer, je me régale à chaque fois.
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Léna avait trois ans quand elle a rencontré Mélodie, une jeune violoniste qui joue dans la rue. Elle est fascinée, émerveillée, totalement subjuguée. Et elle n'a plus qu'une idée : apprendre le violon. Ses parents, n'ayant pas saisi la détermination qui dépasse l'engouement de la petite lui offrent une guitare en plastique, pensant bien faire. Mais ils ont tout faux. Léna sait ce qu'elle veut. Et l'obtiendra. Ce qui sera l'occasion d'une série de rencontre avec des professeurs que la petite rejette, car elle a une idée bien arrêtée de ce qu'elle attend de celui ou celle qui lui apprendra à « nourrir de notes » son violon. La rigueur et la sensibilité d'Anouchka conviennent à Léna qui a écarté quatre candidats.

Ainsi commence cette aventure qui unit Léna et la musique, une histoire d'amour qui lui permettra de faire face à chacun des obstacles qui se présentent et à affronter les pires douleurs. Car Léna n'est plus seule. Chacun des violons qu'elle serrera contre elle afin de le nourrir de notes et dont la taille variera en même temps qu'elle grandira sera pour elle aussi important qu'un être humain.

C'est cette passion que nous raconte Béatrice Hammer dans le quatuor de Mélodie, dont le titre me semble mal choisi, ne trouvant son explication qu'à la toute fin du roman tout en insistant sur le personnage de Mélodie qui ne fait que des apparitions ici et là alors que Léna est le personnage principal. On pourrait aussi reprocher à l'auteure l'abondance de drames et la facilité avec laquelle la jeune fille de 14 ans se laisse séduire par un garçon qui a plus de 20 ans, deux choses qui m'ont beaucoup dérangée alors que j'ai aimé le personnage de Léna, sa volonté, son amour/besoin de la musique, et la façon de raconter de l'auteure. Mais je n'ai plus l'âge des jeunes filles auxquelles le livre st destiné. Et il est fort probable qu'elles aient un autre regard sur mes réticences.

Il n'en demeure pas moins que le quatuor de Mélodie est un belle histoire d'amour entre une fillette et la musique.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Béatrice Hammer est une écrivaine dont le spectre littéraire est très large. Elle passe du polar au conte contemporain en passant par la fiction psychologique la plus débridée. du roman à la nouvelle, de la littérature pour adultes à la littérature jeunesse.
Chaque fois, son écriture délicate, sa sensibilité et son humour me réjouissent.
Le quatuor de Mélodie est un roman d'apprentissage multiple. Apprentissage de la vie dans tous ses états, avec ses joies, ses chagrins, ses douleurs ; apprentissage de soi-même, avec la nécessité de passer par le chemin des acceptations et des renoncements ; apprentissage ici de la musique, muse exigeante, jalouse, envoûtante et dévorante.
L'histoire de Léna et de ses violons, qui grandissent de concert si j'ose dire, se lit sans peine, et si elle convient parfaitement aux jeunes adultes, tout lecteur et toute lectrice peut se laisser porter par la mélancolie des souvenirs. Quand tout est en même temps possible et pourtant si difficile à réaliser pour le jeune être qui sort de son cocon et essaie ses ailes en tremblant.
Une lecture douce et intéressante.
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Un très joli texte sur la musique et tout ce qu'elle peut apporter à un être humain, quel que soit son âge. Ici, c'est une enfant de trois ans qui rencontre le violon tel un coup de foudre, et qui n'aura de cesse de s'en faire un compagnon au quotidien. Il la suivra alors dans la découverte du monde, dans ses drames et ses chagrins, dans son chemin vers l'âge adulte, et l'auteure décrit à merveille les émotions qui en découlent, mais aussi la pratique musicale dans ce qu'elle a de répétitif et de contraignant avant qu'elle ne débouche sur des moments d'extase et de plénitude. Un roman très sensible qui se lit d'une traite et nous emporte dans son univers subtil et délicat.
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Derrière ce titre se cache une délicieuse histoire de coup de foudre et d'amour fou.  Une histoire de rencontre entre une petite fille et un violon. Un coup de foudre qui se transforme en passion et remplit la vie de la petite fille qui grandit avec et grâce à la musique malgré les épreuves de la vie. Une sorte de conte pour adulte qui permet à  @beatrice.hammer75 de nous offrir un texte magnifique sur la musique et tout ce qu'elle peut apporter à une vie en bonheur, consolation , accomplissement  tout en étant la plus exigeante et exclusive des compagnes.
Seule une musicienne pouvait si bien parler de  la musique,  Béatrice a aussi ce talent là ! de sa plume fine et délicate,  elle joue avec les mots  pour nous offrir la plus belle des partitions.

Léna a trois ans quand elle entend une jeune femme, Mélodie, jouer du violon dans la rue. Subjuguée,  elle déclare alors qu'elle aussi jouera du violon...

De la tendresse,  de la profondeur , de la finesse, de l'émotion, de l'humour ( le casting du professeur !) il y a tout ce que j'aime dans ce roman.

Mettre en fond sonore la Méditation de Thaïs de Jules Massenet, s'installer confortablement et se laisser porter par les mots de Béatrice ...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
il chantait avec une profondeur, une douceur, une violence qui remuait Léna, et qui parvienrent meme a émouvoir son pere, tant il y avait la, dans cette recontre entre la toute jeune fille et le vieux violon, quelque chose de poignant.
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Dans la grande salle dorée,  sous les lustres en cristal venus d'un autre siècle,  cette petite fille, presque une jeune fille, ni trop grande ni trop petite, ni trop belle,  ni trop laide,  ni trop grosse ni trop maigre,  cette enfant banale,  passe-partout,  que l'on n'aurait sans doute jamais remarquée,  emportait avec elle,  dans un élan d'émotion pure,  l'âme de chacun des spectateurs. Léna jouait, et son souffle devenait celui de chacun, suspendu aux crins de son archet, dépendant d'un caprice de ses doigts, elle exprimait soudain, avec une évidence impétueuse, ce qui cherchait désespérément à éclore au fond de chaque être, et que seule la musique pouvait mettre au jour.
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Jouer comme cela, c'était devenir une magicienne,  une fée qui pouvait,  à volonté faire naître le rire ou les larmes chez n'importe quel humain. Car c'était bien ce qui se dégageait du jeu de Mélodie: le caractère unique, mais aussi universel de l'émotion qu'elle parvenait à exprimer.
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Assise sur le trotoire, Léna dévorait la violoniste des oreilles.
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Seule dans sa maison avec sa baby-sitter, elle sentait souvent un sentiment triste et doux la gagner, une sorte de mélancolie qui l'envahissait. Alors, elle sortait Oscar, et lui en donnait un peu à manger. Elle avait rapidement compris que le mode mineur exprimait à merveille le sentiment qui s'emparait d'elle ; en quelques mois, elle était devenue imbattable pour jouer, en première position, les si, les la et les mi bémol les plus déchirants qui soient.
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