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Dreams Factory tome 1 sur 2
EAN : 9782302068629
56 pages
Soleil (29/08/2018)
3.58/5   120 notes
Résumé :
Dreams Factory est un diptyque steampunk, à mi-chemin entre Hansel et Gretel, Oliver Twist et La Cité des enfants perdus. Londres, 1892. Comme la plupart des enfants de la cité ouvrière dans laquelle elle vit, Indira descend tous les jours dans les mines de charbon, sans jamais protester. Mais lorsque son petit frère Eliott disparaît, plus rien n'a d'importance... Elle se lance alors dans une quête désespérée pour le retrouver, et réalise qu'il n'est pas le seul enf... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ce monde steampunk, les enfants sont obligés d'aller travailler pour une misère dans une tentaculaire usine inquiétante. Il y un petit côté Métropolis (version Rintaro/Tezuka). le graphisme met en avant les décors, les perspectives impressionnantes, une débauche d'Art Nouveau, d'architecture mégalomane, le tout dans une atmosphère enneigée superbement représentée par la couleur, les nuances de gris, de bleus, de blancs. Les personnages sont touchants, et la Factory paraît très inquiétante. Ce premier tome met en place les éléments, le rythme et le suspense montent crescendo accrocheur. C'est un premier tome inventif, très prometteur.
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Si les illustrations de Suheb Zako, proche de l'art Animé, nous enchantent sur chaque page( les bouilles des enfants héros sont attachantes, vous verrez), l'univers imaginé par Jérome Hamon l'est beaucoup moins.



Nous sommes dans un registre SF, Steampunk, entre tradition d'acier et modernité technologique.

Arrivé à mi chemin de la BD, les lecteurs seront touchés par le pauvre destin de Indira et Eliott, par la naïveté drapée de courage du petit Eliott qui part remplacer un jour sa grande soeur bien malade à la mine.



Très rapidement, grâce à l'image, nous cernons cet univers très nivelé socialement, le style graphique "animé" adoucit grandement le propos, nous restons séduits par les insectes dorés et mécaniques des vitrines de jouets qui allument le regard émerveillé du petit Eliott.

C'est tout juste si il ne se demande pas si lui aussi en sera récompensé d'un pour Noël comme tous les enfants de son âge.



Mais cela ne se passe pas comme cela dans cette réalité.

Ces merveilles mécaniques ont un prix, Indira le comprendra en découvrant qu'Eliott n'est pas revenu des mines et qu'il s'est fait offrir une nouvelle tâche par l'employeure de la ville, Madame Sachs.

Nous sommes du coup intrigué par ces Dreams Factory que l'on nous présentent comme des usines clandestines employant des petites mains productives d'enfants, des jeunes travailleurs qui ne reviendront jamais dans leur foyer.



L'usine présente t-elle des avantages plus confortables pour les enfants dont les conditions de vie sont déja misérables?

Les petites mécaniques nous leurrent quelques peu par leur allure de jouets, nous suggérant ainsi que les petits gamins ne souffriront pas de cette détention.



Les Dreams Factory seront-ils l'île des plaisirs des cancres de Pinnochio, celle qui les changea en âne et leur fit oublier leur famille?



D'un bout à l'autre de la BD, les tons restent froids, constitués de blanc et de bleus, ce qui laisse l'illusion que la nuit et la neige ne se terminent jamais.

Seul le feu des forges viennent trancher et contraster d'une chaleur environnante un peu absente.



Un Tome 2 donnera probablement une vision plus ample de la situation, nous nous attendrons à des origines du "mal" dévoilé à l'issue du tome 1.

Indira n'abandonnera jamais son petit frère, loin d'elle.



Les auteurs nous abandonnent eux sur une révélation, jusqu'à la prochaine fois.

L'action n'est pas fulgurante mais le résultat est très attrayant et on est facilement gagné par le désir d'en connaitre la suite.

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Avec sa couverture où l'héroïne se retrouve devant une horloge faisant drôlement penser à celle de la gare d'Orsay mais dans un paysage dévasté, Dream Factory a de suite dégagé quelque chose à mes yeux. A la lecture, j'ai eu l'impression d'être face à la rencontre de Germinal et de Charlie et la Chocolaterie, ce qui fut fort singulier et totalement accrocheur.

Le trio derrière ce diptyque a frappé fort. le scénario de Jérome Hamon est intriguant, les dessins de Suheb Zako sont émouvants et les couleurs de Lena Sayaphoum sont entêtantes, un très beau mélange. Je ne connaissais aucun des trois avant mais je compte bien réparer cela, notamment en retrouvant le premier et la dernière dans Emma et Capucine que je me suis procurée grâce aux 48h de la BD.

Pour revenir à Dream Factory, nous nous retrouvons typiquement dans une oeuvre à la Dickens ou Zola, où la misère fait rage et où les enfants doivent travailler pour contribuer aux besoins de la famille. Notre héroïne, Indira, travaille ainsi dans une mine avec bien peu d'espoir d'amélioration de son sort, à part peut-être grâce au contre-maître Olin qui lui vient en aide quand elle ne se sent pas bien. Pourtant, elle garde la tête haute et aimerait bien offrir un avenir meilleur à son petit frère Eliott, qui rêve de l'un de ces jouets mécaniques qu'on voit dans la vitrine de la boutique Dream Factory. Tout se complique quand Indira tombe malade, que son frère la remplace et qu'il est emmené quelque part par Mme Sachs, la propriétaire de la mine.

J'ai de suite aimé l'ambiance dure et désespérée de l'histoire. Cette façon de refaire vivre aux jeunes lecteurs ce qu'on pouvait trouver dans les textes de Dickens ou Zola dans un conte cruel pour enfants m'a plu, car après tout la misère existe encore de nos jours et parfois les enfants aussi doivent travailler dans certains pays, alors j'aime qu'on en parle même à travers une histoire fantastique. Cette ambiance de conte ou de récit pour enfant est aussi un des plus de l'oeuvre car cela rend le récit plus proche de nous et qu'on peut vraiment se mettre dans la peau de la pauvre Indira qui est tout de même bien courageuse. Grâce à elle, l'histoire ne sera pas misérabiliste et avec elle, on avancera toujours avec l'espoir et la bravoure en tête, car il le faut bien.

L'autre ambiance que j'ai adoré retrouver ici, c'est celle justement de ce fantastique un peu sombre qui est présent avant tout dans les dessins dans un premier temps. On découvre une ville sous un épais nuage gris en permanence, avec cette brume et ces flocons de neige, tout sauf purs, qui tombent tout le temps et recouvrent tout, même l'espoir de certains. La ville semble apathique du côté de ces pauvres gens, ce n'est que devant la vitrine de Dream Factory qu'apparaît mystérieusement un peu de couleur. C'est là qu'il faut s'inquiéter et inquiétude il y a aura, ce qui nous fera peu à peu basculer dans le fantastique, un fantastique mâtiné de steampunk avec cette mine, cette usine puis ces créatures mécaniques. J'ai beaucoup aimé.

Reste que tout cela a beau être prometteur, intriguant et un brin sombre avec des personnages adultes inquiétants, il reste encore mille et une questions et la série ne fera que deux tomes. Les auteurs ont donc su planter un joli décor, une intrigue prenante car elle joue sur nos bons sentiments et une héroïne attachante car pleine de courage face à l'adversité, mais j'ai peur qu'au final, même avec un tome de plus, on reste un peu trop en surface de tout cela. Il y aurait tant à raconter sur la mystérieuse Mme Sachs, son entreprise, ses liens, ce qu'elle fait aux enfants, etc. J'espère que les auteurs trouveront l'astuce pour tout faire tenir en un tome ^^!

Comme bien souvent dans la collection "Métamorphose" de Soleil, j'ai eu une très belle surprise. Derrière cette entêtante couverture se cache une histoire qui reprend des classiques de la littérature pour mettre en scène une histoire percutante et dramatique sur le travail des enfants et la misère, des thèmes que je trouve intéressant d'aborder, même sous un trait fantastique, pour un jeune public qui souvent n'est pas conscient de sa propre chance qu'il a de vivre à notre époque et en France.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Bien que séduite par le dessin, je n'ai pas vraiment accroché à ce premier tome. L'univers qui y est dépeint possède une certaine originalité et complexité, mais il nous est à peine présenté. J'ai eu le sentiment de lire une suite et non le premier volume d'une série, comme si j'avais manqué le début. Du coup, je suis un peu passée à côté de l'histoire. D'autant plus que le nombre très restreint de bulles donne l'impression que l'intrigue est simplement ébauchée.
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Dreams Factory vend du rêve avec sa très belle couverture et une jeune fille avec un air très déterminé. On apprendra qu'elle se prénomme Indira. L'histoire prend place dans la neige, et les dessins sont vraiment sublimes et envoûtants. Cela nous rappelle bien d'autres histoires croisées, on a un peu de peine pour ces enfants où l'on ressent bien le poids d'être né du mauvais côté de la barrière sociale, et où Indira fera tout pour protéger son petit frère Elliott. Cette usine est loin d'être idéale, certes elle offre au peuple une source de revenus, mais que cache-t-elle ? Indira fatigue, et commence à cracher du sang même si elle tait la vérité. Pourquoi ? Est-ce que tous les gens qui descendent dans les mines seraient condamnés ? Elle travaille, se pousse, sans rechigner, car elle a besoin de l'argent, et se retrouve pieds et poings liés. Mais un jour où elle ne peut pas se lever, son jeune frère tente de prendre sa place. Entre railleries et certains qui le trouvent courageux, on lui fera une étrange proposition. Indira qui ne retrouve plus son frère est cette fois-ci révoltée et prête à prendre tous les risques pour le retrouver, à se révolter, à enquêter. le premier tome de ce dyptique steampunk enneigé est très prometteur, et beaucoup de questions surviennent au fur et à mesure de la lecture. Cela nous rappelle bien des histoires, mais c'est efficace, et on a envie d'en découvrir plus sur ce monde. Ont-ils une chance de s'en sortir ? de changer les choses ? A quel prix ? Ou sont-ils condamnés ? Des gens ont sans doute essayer bien avant eux. Indira pourra-t-elle retrouver son frère ? La cruauté et l'ironie de la vie ne sont jamais loin. le tout est sublimé par un très beau graphisme sur lequel nos yeux ont grand plaisir à s'attarder. Vivement la suite et fin.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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critiques presse (6)
BDZoom
30 novembre 2018
La magie opère dans le premier tome du diptyque « Dreams factory ». On se plonge avec délectation dans les froides pages d’un univers fantastique steampunk glaçant, seulement sauvé par quelques bons sentiments, BD jeunesse oblige.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Bedeo
05 novembre 2018
Beau et emballant, Dreams Factory est un premier tome qui pourrait appeler à beaucoup de suites, mais n’en aura qu’une, ce qui rend l’attente encore plus grande. Car cet album a réussi à créer une atmosphère percutante d’un conte étrange d’un seul trait.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Sceneario
05 novembre 2018
Un album absolument magnifique qui nous révèle un artiste à surveiller de très près.
Vivement la suite !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Elbakin.net
18 septembre 2018
La neige et l’acier, le premier tome de Dreams Factory, est une BD qui porte bien son nom, parfois aussi douce que les flocons, souvent aussi froide que l’acier. C’est en tout cas un récit enlevé, qui ne souffre pas de temps mort et offre au lecteur un univers mystérieux - bien que finalement assez classique dans son registre - et des personnages bien campés, voire attachants pour certains.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
BDGest
14 septembre 2018
Tout à fait agréable de par son esthétique, Dreams factory offre cependant un sentiment de déjà-vu. Trop peu (ou trop vite ?) exploité, ce premier tome apparaît fade et le lecteur se demande si ses interrogations trouveront réponses dans la seconde partie.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
05 septembre 2018
On assiste au déroulement trop rapide d’un scénario creux et déjà-vu, avec des personnages caricaturaux à peine esquissés et des dialogues très pauvres.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Qu'est-ce que tu penses de sa nouvelle maison ? Elle est magnifique n'est-ce pas ?
- Un endroit dans lequel on retient les gens malgré eux, j'appelle pas ça une maison... Mais, pour une prison, je dois avouer que c'est plutôt joli...
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Tu perds ton temps, accroche-toi à tes souvenirs, plutôt...
La magie qui opère en ce lieu ne tardera pas à faire effet sur ta mémoire...
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La prison c’est l’espoir d’une vie meilleure pour peu que l’on reste bien sagement dans les moules que la société a bâtis pour nous.
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- Ils sont condamnés. Tu le sais aussi bien que moi... C'est pour te donner bonne conscience ?... Ou tu crois vraiment que tu peux les sauver ?
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Ce monde n'a rien à offrir à ceux qui sont nés du mauvais côté, comme nous. Et ne va pas croire que descendre à la mine tous les jours y changera quoi que ce soit. Les success stories dont out le monde parle ne sont que des leurres pour éviter que le peuple ne se révolte.
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