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EAN : 9791097390754
112 pages
Le Serpent à plumes (17/01/2019)
3.82/5   17 notes
Résumé :
À la faveur d'un séjour à l'étranger, Han Kang pose sur une feuille quelques mots, tous liés à une couleur, le blanc. Le blanc d'une couverture pour bébé, le blanc du sel ou de la neige, le blanc de la lune et celui du magnolia. À travers chacun de ces mots, elle progresse dans sa mémoire, dans son histoire.
Nous avançons ainsi sur la surface tranchante du temps – au bord d'une falaise transparente. Nous posons un pied sur l'extrémité dangereuse de la durée v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Blanc.
Blanc comme la neige.
Blanc comme le sel.
Blanc comme mes draps.
Ou blanc comme mon sperme.
Les deux ont un rapport intimement évident.
Blanc comme le riz dans son bol en céramique

Blanc, un titre en tout simplicité qui parle... de blanc.
Pas le petit blanc de dix heures du mat' que tu pouvais boire au comptoir.
Non, le blanc pur, immaculé.
Et le blanc deuil.
Le blanc symbole de mort dans certaines cultures, et image de naissance dans d'autres.

Le blanc neige, celui de la tempête furieuse qui te fait plisser les yeux, celui de la grâce des flocons virevoltant dans les airs avant de se liquéfier sur le trottoir à la lumière d'un lampadaire blafard.

Le blanc du silence et celui des yeux quand je perce ton âme dans ton regard. La neige et son silence. Fabuleux. Tes yeux et ton sourire, tout un silence. Inoubliable.

Une petite oeuvre qui se déguste le temps de boire une
blanche allemande, l'auteure s'y trouvant, qui étanche la soif et caresse tes lèvres comme l'écume des vagues sur le rivage. Blanc, un roman d'une blancheur poétique.
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« Blanc » est un petit livre de courts récits (2019, le Serpent à Plumes, 112 p.) de l'écrivain coréenne Han Kang, traduit par Eun-Jin Jeong et Jacques Batilliot. C'est un recueil de textes intimistes autour de la couleur blanche, on s'en serait douté.
L'auteur est partie louer un appartement dans une ville étrangère afin de réaliser son travail d'écriture. Elle ne connait pas la ville qui pourrait être à l'étranger. Elle pose devant elle une feuille sur laquelle elle écrit quelques mots, tous liés à une couleur, le blanc. le blanc d'une couverture pour bébé, le blanc du sel ou de la neige, le blanc de la lune et celui du magnolia. Ce sera à propos d'un grain de riz, ou d'un morceau de sucre, tout aussi bien que de la neige ou de la lune, ou encore un chien blanc. Avec ces mots ou plutôt ces images, Han Kang progresse dans son histoire personnelle en puisant dans ses souvenirs ou dans son quotidien avec le blanc comme inspiration.
Deux ou trois thèmes qui reviennent souvent dans les livres de Han Kang. le voyage tout d'abord. Tout se passe dans une autre ville, à Varsovie. C'est celle où la protagoniste va louer de quoi l'abriter pendant son travail d'écriture. C'est la maison de son amie Inseon, sur l'ile de Jeju, où elle va donner à manger au perroquet blanc, resté seul pendant que la femme est hospitalisée après s'être coupée deux doigts. Jeju qui est l'ile sur laquelle eut lieu une révolte, qui débouchera sur la guerre de Corée, de juin 1950 à juilllet 1953. le soulèvement de Jeju et sa répression coûtent la vie à entre 14 000 et 60 000 personnes sur une île qui compte à l'époque 300 000 habitants. L'intervention de l'armée sud-coréenne est particulièrement brutale, et cause la destruction de nombreux villages. Ce sera aussi une partie cachée et tue de l'histoire de la Corée, et du superbe livre de Han Kang « Impossibles Adieux », traduit par Kyungran Choi et Pierre Bisiou (2023, Grasset, 330 p.).
Le blanc, c'est aussi la couleur du deuil, et de la naissance dans certains pays asiatiques. D'où les rappels de massacres, celui de Jeju, ou de Gwangju en 1980, l'ancienne capitale de la province de Jeolla du sud. Les problèmes interviennent après l'assassinat de l'ancien président Park Chung-hee et la répression impitoyable par l'armée, avec tirs à balles réelles, sous prétexte d'éradiquer le sursaut communiste. La répression a été très brutale. A Gwangju, on estime les morts entre 600 et 2000 sur environ 200 000 manifestants pour une ville de 750 000 habitants.
Deuil plus proche de Han Kang, qui est celui de sa soeur. Lorsqu'elle avait vingt-trois ans, la mère de la romancière doit accoucher seule, prématurément. Pendant deux heures, elle a exhorté l'enfant qu'elle venait de mettre au monde, une petite fille, à survivre. « Ne meurs pas. Ne meurs pas, je t'en prie », lui murmurait-elle à l'oreille. Mais le bébé, la soeur donc de Han, meurt. Han Kang fait revivre cette soeur ainée qu'elle a en quelque sorte « remplacée ». Mais c'est du Han Kang, donc très calme, et même apaisant. « Chaque mot que je notais me troublait étrangement. J'avais envie de faire ce livre, je sentais que l'écrire allait produire une transformation en moi. Que j'avais besoin d'une pommade blanche pour l'appliquer sur mes plaies, d'une compresse blanche pour la recouvrir ». Une écriture ciselée, comme un cristal de glace. Une forme de faire enfin la paix avec soi-même. Lui faire enfin ses adieux, se réconcilier avec sa disparition. le même thème récurrent que dans « Impossibles Adieux ». « Je vous verrai dans le silence d'une forêt de bouleaux, lui écrit-elle. Dans la quiétude régnant près d'une fenêtre qui laisse passer des rayons du soleil d'hiver. Dans les grains de poussière brillant, flottant dans la lumière… ». le blanc qui lui va si bien est aussi la couleur de la paix.
Dans les premières pages du petit livre, Han Kang dresse une liste de ces objets ou images, tous blancs, qui constitueront son guide au fil du livre. « Chaque mot que je notais me troublait étrangement. J'avais envie de faire ce livre, je sentais que l'écrire allait produire une transformation en moi. Que j'avais besoin d'une pommade blanche pour l'appliquer sur mes plaies, d'une compresse blanche pour la recouvrir ». Donc, chaque terme donne lieu à un texte court. Entre ces textes de blanc, elle place des points intermédiaires plus sombres. Ce sera les pupilles, à peine entrevues, de l'enfant disparu, ou des traces de chaussures dans la neige. Déjà, dans « Impossibles Adieux », il y avait ces formes noires, arbres noirs de taille humaine sur un champ de neige. « le champ où je me trouve s'étend sur une colline hérissée de milliers d'arbres noirs sans cimes ni branches, de troncs nus. Ils sont de tailles légèrement variées, comme des personnes d'âges différents. Ils ne sont guère plus épais qu'une traverse de voie ferrée, mais courbés, tordus, l'ensemble évoquant une frise composée de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants maigres qui se tiendraient sous la neige, épaules voûtées ».
Cette écriture, non pas blanche, mais lourde de sens, en fait un texte très pur, qui bouleverse. « J'avais envie de faire ce livre, je sentais que l'écrire allait produire une transformation en moi ». Tout cela m'a fait immédiatement penser au « Die Winterreise » de Franz Schubert dans le premier lied « Gute Nacht » « Fremd bin ich eingezogen, / Fremd zieh' ich wieder aus » (Étranger je suis arrivé, / Étranger je repars). Mélodie qui scande également le retour de Gérard Oberlé, le bouquiniste du Manoir-bibliothèque nivernais de Pron. Il revient sur ses terres, via Henri Schott, un écrivain d'une soixantaine d'années. Malade, du genre qu'il ne soigne pas, il revient dans le village de son plateau lorrain, Danne, à côté de Phalsbourg, avant la descente sur Saverne par l'autoroute. Paysage plat, battu par les vents et la neige en hiver, le vrai nom est « Danne-et-Quatre-Vents ». À la fin du livre, « Retour à Zornhof » (2004, Grasset, 260 p.), l'auteur, malade, mais comme apaisé, pourrait reprendre à son compte la mélodie de Schubert : « Je suis au bout de mes rêves / Pourquoi m'attarder parmi les dormeurs ? »
À la fin du livre, tout ces objets blancs forment un grand linceul de mots pour sa soeur ainée, qu'elle n'a pas connue. Elle a pu lui faire ses adieux, se réconcilier avec sa disparition. « Je vous verrai dans le silence d'une forêt de bouleaux. Dans la quiétude régnant près d'une fenêtre qui laisse passer des rayons du soleil d'hiver. Dans les grains de poussière brillant, flottant dans la lumière… »
A noter dans les critiques, celle de Jennifer Croft, qui a traduit en anglais l'immense « Les livres de Jakob » de Olga Tokarczuk traduit en français par Maryla Laurent (2018, Editions Noir sur Blanc, 1040 p.). Elle fait le parallèle entre Han Kang, la coréenne, et la polonaise Sylwia Siedlecka et son livre « Wodny Motyl », traduit en « Water Butterfly » (Papillon d'eau). Une histoire, non pas basée sur Varsovie, qui abrite les deux histoires, mais sur un couple de soeurs siamoises. Histoire publiée dans le magazine « Guernica » du 01 octobre 2015. Je compte bien ramener en juin les oeuvres de Jennifer Croft de Toronto et sa librairie indépendante sur Queen Street, notamment « The Extinction of Irena Rey » (2024, Bloomsburry Publishing, 320 p.) de cette traductrice, déjà lauréate du International Booker Prize 2018 et finaliste du Women's Prize 2023. C'est l'histoire de huit traducteurs qui arrivent dans une maison située dans la forêt polonaise de Białowieża, quasi vierge à la frontière avec la Biélorussie. Leur but est de traduire une oeuvre « Grey Eminence » de Irena Rey, de renommée mondiale. Mais quelques jours après leur arrivée, Irena disparaît sans laisser de trace. Ramener aussi « Homesick : A Memoir » (2019, Unnamed Press, 256 p.). C'est le passage à l'âge adulte de deux soeurs, Amy et Zoé, l'une traductrice et l'autre hospitalisée.

Pour faire bonne figure, j'ajouterai « Bleuets » de l'américaine Maggie Nelson, traduit par Céline Leroy (2019, Éditions du Sous-sol, 112 p.) qui traite également une seule couleur, le bleu. L'écriture de Maggie Nelson est beaucoup plus viscérale et brutale, tandis que Han Kang crée l'illusion de distance tout en étant visiblement affectée. « "Pourquoi le ciel est-il bleu ?" - une assez bonne question, dont j'ai appris la réponse à plusieurs reprises. Pourtant, à chaque fois que j'essaye de la restituer à quelqu'un ou de me la remémorer, elle m'échappe ». Et encore « Je suis donc tombée amoureuse d'une couleur ‒ la couleur bleue, en l'occurrence ‒ comme on tombe dans les rets d'un sortilège, et je me suis battue pour rester sous son influence et m'en libérer, alternativement ».
Enfin pour faire franchouillard, j'ajouterai le livre de Michel Pastoureau « Rouge » ou « L'histoire d'une couleur » (2016, Seuil, 213 p.). C'est la première couleur que l'homme a maîtrisée, aussi bien en peinture qu'en teinture. C'est la seule que les Italiens aient trouvé pour leurs voitures. Et pour terminer en poésie, il faut citer le chimiste Paul Baudecroux. Il invente un rouge à lèvres indélébile à base d'éosine, un « rouge baiser » qui tient tout en "permettant le baiser".

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B𝕝𝕒𝕟𝕔 𝕕𝕖 ℍ𝕒𝕟 𝕂𝕒𝕟𝕘.💙
Lu en début d'année par temps neigeux. Mise en page aérée, style contemplatif.
Avez-vous déjà lu Han Kang ? Celui-ci est le plus contemplatif et poétique.
"Je t'en supplie, ne meurs pas."
Une lecture bouleversante par petites touches de blanc, de givre dans mon paysage Hivernal, scènes épurées en courts paragraphes tandis que la brume recouvre les pages. Une lecture qui se murmure, dont les mots affleurent délicatement, de glace et de fièvre. J'ai pris tout mon temps pour lire ces tableaux contemplatifs, en écoutant de la musique atmosphérique avec une tasse de thé, mes soucis en ballade...
Une méditation autobiographique sensible et poétique, une plume aérienne. La tristesse envolée ?
Partie louer un appartement dans une ville étrangère peuplée de fantômes afin de réaliser son travail d'écriture, Han Kang commence à noter des mots blancs. Les souvenirs s'assemblent avec grâce, fragiles.
"Elle ressent comme une vérité tangible que notre vie dure qu'un instant."
D'où vient cette conscience aiguë chez Han Kang ? C'est ce que le lecteur va découvrir dans ce court recueil de toute beauté.
"Je t'en supplie ne meurs pas. "
Suis-je en vie ? Pourquoi ce froid soudain à l'intérieur de moi ?
Un coup de coeur, un de plus pour cette nouvelle création de l'autrice Coréenne. 💙
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Lu en 2021. C'était ma quatrième lecture de la distinguée auteure coréenne. Une écriture toujours aussi plaisante, autant épurée que ciselée.
Par ces textes, Han Kang tente de combler certains "blancs" de sa mémoire, de son inconscient, en livrant un hommage émouvant à "ses" êtres disparus, tout en maîtrisant subtilement l'art de la chute. Il émane de ces courts chapitre un récit métaphorique, intimiste et résilient.
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Han Kang nous propose de courts textes, très intimes. le lien entre ces reflexions sera le blanc. L'autrice nous dévoile son idée dans le premier chapitre “moi”. Elle a fait une liste de ce que lui évoque la couleur blanche. Pour chaque mot de cette liste, Han Kang va poser des mots, telle de la poésie en prose. La délicatesse, l'art de la métaphore et l'utilisation d'un phrasé poétique sont autant de caractéristiques que l'on retrouve dans chaque ouvrage de Han KangBlanc n'y échappe pas et n'est pas une exception même si, l'exercice proposé est plus propice à l'écriture poétique que dans Celui qui revient

Nous découvrons l'histoire d'une petite soeur décédée deux heures après sa naissance, la beauté des flocons de neiges, les étincelantes vagues qui se brisent sur le sable ou encore l'histoire d'un chien blanc. Des bribes de souvenirs posés là, des réflexions sur la vie, la beauté, le temps qui passe et les actions que nous faisons. 

Dans ce texte intimiste, il y a une grande universalité. Nous nous retrouvons dans les mots de Han Kang, dans la beauté vue par ses yeux ou dans la façon de tenter d'exprimer la douleur. C'est un beau moment de lecture. Les textes brefs nous invitent à prendre notre temps en les lisant. A méditer sur le sens de ce que nous venons de lire et à reprendre notre chemin au sein du livre ensuite. 

J'avais lu ce livre en 2019 et l'arrivée d'un nouveau roman de Han Kang en Août 2023 m'a poussé à relire ses ouvrages. J'ai redécouvert des passages qui ne m'avaient pas autant marqué lors de ma première lecture et qui quatre années plus tard ont un sens plus percutant pour moi. 

Si vous ne connaissez pas Han Kang je vous recommande chaudement cette autrice pour découvrir la littérature coréenne. Ses livres sont tous plus beaux les uns que les autres ! 

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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Quand la neige tombe à gros flocons sur la manche d'un manteau noir, on peut voir à l’œil nu les cristaux de glace qui la forment. Il faut à peine une ou deux secondes pour que leur forme magique s'évanouisse? Elle pense à ses brefs instants pendant lesquels elle assiste au phénomène.
Lorsque la neige commence à tomber, les gens s'arrêtent pour la contempler un moment. S'ils sont dans un bus, ils fixent l'autre coté de la vitre. Quand les flocons se dispersent sans bruit, sans joie ni tristesse, et que bientôt des milliers et des dizaines de milliers d'autres effacent les rues en silence, certaines personnes ne regardent plus et se détournent.
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La surface de l'eau entre au loin en éruption. Les puissantes lames de cette mer hivernale déferlent avec de plus en plus de force. Quand elles atteignent leur point culminant, les vagues se brisent en innombrables flammèches blanches. La mer ainsi disloquée glisse sur le sable en se retirant.
Pendant qu'elle observe sur la frontière entre la terre et l'eau ce va-et-vient qui semble jamais ne devoir cesser (mais en fait l'éternité n'existe pas - la Terre et le système solaire finiront par disparaître), elle ressent comme une vérité tangible que notre vie ne représente qu'un instant.
Chaque fois qu'elles explosent, les vagues sont d'une blancheur éblouissante. Au loin, l'eau étale fait penser à d'innombrables écailles de poissons. On y distingue des milliers ou des dizaines de milliers d'éclats. Des milliers ou des dizaines de milliers d'inversions. Mais rien n'est éternel.
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Certains objets paraissent blancs dans l'obscurité.
Quand une vague lueur les caresse, même les choses qui ne sont pas à proprement parler blanche diffusent une pâle clarté.
La nuit, dans le séjour où je n'allumais pas la lumière, je dépliais le canapé-lit sur lequel je m'allongeais et dans la pénombre, au lieu d'essayer de dormir, je me mettais à l'écoute du temps qui s'écoulait. J'observais les ombres qui dessinaient les arbres sur le mur blanc.
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Alors que, par un après-midi de fin d'été, elle vagabondait dans un quartier résidentiel isolé, elle a vu une femme occupée à récupérer son linge sur son balcon du deuxième étage en faire tomber une partie. Un mouchoir a atterri en dernier, lentement. Tel un oiseau repliant à moitié ses ailes. Telle une âme cherchant un endroit où se réfugier.
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Un temps de calme est nécessaire après une longue journée. Un temps où on peut tendre les mains engourdies et les ouvrir vers la chaleur tiède du silence, comme on le ferait machinalement devant une cheminée.
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