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Jian Guan (Traducteur)Sylvie Schneiter (Traducteur)
EAN : 9782709624435
350 pages
J.-C. Lattès (10/03/2004)
3.33/5   9 notes
Résumé :
Publié en 1999 par un auteur de dix-sept ans considéré comme un prodige en Chine, ce roman retrace l'itinéraire d'un jeune garçon, Lin Yuxiang, de l'école primaire au collège, puis au lycée. Les trois Portes symbolisent les trois dernières années du cursus scolaire. Fils unique d'un couple dont il est le trait d'union récalcitrant, le narrateur décrit avec lucidité - signe d'une indépendance d'esprit encore peu fréquente en Chine -, et une drôlerie parfois irrésisti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Parcours de scolarité d'un jeune garçon aux épaules bien frêles, ce livre est en fait une belle satire de l'institution scolaire et de l'autorité. Notre narrateur, Lin Yuxiang, surnommé aussi Notre Héros, est poussé à la performance par ses parents, professeurs et toute la hiérarchie qui l'astreint.
Enfant unique, jeune homme prometteur car développant d'excellentes capacités en littérature, Yuxiang est en fait ballotté, jamais maître de son destin. Pour ses parents il est la relève, le trait d'union, celui sur qui on fonde beaucoup d'espoirs, celui grâce à qui on peut se valoriser dans la société. Il n'y a qu'à voir l'immense fierté de la mère, grande joueuse de mah-jong qui fait jouer son réseau de relations lorsque son rejeton gagne un prix littéraire pour ébruiter l'affaire.
Quant au titre, il symbolise les trois dernières années de lycée qui sont fondamentales dans la perspective d'un choix d'une université d'élite.

Qu'est-ce qu'il est impertinent ce Han Han ! Dès les premières pages, les petits pics fusent et on comprend bien que derrière le héros qu'il met en scène, indocile et que beaucoup surestiment, c'est une part de lui-même qui entre en jeu. L'auteur peint une société entre tradition et invasion des modèles occidentaux dont il banalise les absurdités avec une drôlerie irrésistible.
Car à travers l'enfant qui doit prouver sa valeur dans les résultats, c'est toute la pression unilatérale qui nous est projetée comme une volonté exacerbée d'être soi grâce à son rejeton. On entre par les mailles du filet et on est surpris des écarts, des négociations et de toutes ces parades qui visent à être toujours dans le rang, et dans les premiers de file si possible.
Mises à part les quelques coquilles qui ont entaché la lecture, j'ai été embarquée dans le récit. le style est sobre, avec une touche de candeur qui donne un certain charme et nous invite à poursuivre.

Dommage que l'auteur n'ait produit, ou été traduit, que pour ce livre, bestseller en 1999 alors que l'auteur était tout juste âgé de 17 ans. On apprécierait un autre volume, tout aussi irrévérencieux !
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Cette lecture m'a moyennement convaincue. Je n'apprécie pas vraiment le style de Han Han, qui est peut-être un peu trop simple à mon goût (attention, je ne suis pas pour autant une personne "élitiste").
Il y a tout de même un point positif à ce roman : il permet de découvrir le monde scolaire chinois, notamment l'énorme pression pesant sur les enfants pour la préparation du "Gaokao", soit l'examen d'entrée à l'université. Les enfants chinois doivent effectivement être les meilleurs, et ce dans tous les domaines. En effet selon le nombre de points que vous obtenez à cet examen, vous pourrez être accepté dans telle ou telle université. Etant très nombreux, beaucoup d'entre eux se retrouvent à étudier dans une fac de moindre importance, ou à étudier une spécialité qui n'était pas celle voulue. et dans le pire des cas, vous redoublez ou devez abandonner les études...
Nous sommes donc ici plongés dans le quotidien d'un jeune lycéen, le suivant en cours, en études du soir, et découvrons les questions existentielles de cette jeunesse sous pression constante des parents et des professeurs.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Au surplus, les livres lui faisaient le même effet que les femmes - un nouvel ouvrage, c'était comme une vierge qu'on est le premier à toucher, tandis qu'un vieux livre correspondait à une femme à la beauté fanée sur qui d'autres ont déjà exercé des prérogatives conjugales. Du coup, la lecture perdait beaucoup de son intérêt, son attrait étant émoussé par le nombre de ceux qui avaient tenu le volume entre les mains.
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Bon, à présent il faut choisir entre : "Je t'aime" ou "Je t'aime infiniment", alors que les deux ont rigoureusement le même sens. L'être humain est vraiment étrange, si l'on déclare à une fille : "J'ai quelque chose à te dire", elle va aussitôt s'attendre à "Je t'aime", pas à "Peau de vache", ou "Tu me fais chier", encore moins à "On va se séparer.
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