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3,47

sur 110 notes
Hideo Suzuki est jeune homme - plus tout à fait jeune, à vrai dire - employé dans une boite de création de mangas. Plutôt banal mais assez perturbé, il fait face à ses peurs en se répétant, comme un mantra, "I am a hero". Mais lorsque la réalité dépasse la fiction, comment être un héros ?

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Entre le personnage principal au psychisme perturbé, le ton faussement naïf, le climat malsain instauré petit à petit et l'environnement qui vire apocalyptique, je n'ai pas pu lâcher ce bouquin. Les dernières doubles pages sont... non je n'en dirai pas plus. La 4e de couverture précise "pour public averti" et croyez-moi, ce n'est pas dû à la récurrence du mot "chatte" ou la présence d'un fusil qui ne servira d'ailleurs même pas dans ce tome... glauque, malsain, dérangeant et foutrement addictif, vivement la suite (et essayez de ne pas faire de cauchemars après ça...).
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Hideo Suzuki a 35 ans, après avoir passé de nombreuses années à vivre dans l'espoir de devenir un mangaka de renom, il ne peu que constater qu'il est plutôt loin d'y être parvenu, de projet foireux aux thématiques pas forcément porteuses, il vivote péniblement avec un poste d'assistant auprès d'un auteur à succès. Que dire de sa vie sentimentale, chaotique à souhait, un amour qui n'a pas vraiment de sens au final. Tokyo, la ville de tous les vices, de toutes les folies, semble engloutir irrémédiablement le pauvre Hideo. Pour couronner le tout, ce dernier souffre d'une anxiété maladive qui le pousse à avoir un comportement qui parfois laisse perplexe son entourage proche.

C'est englué dans cette drôle de vie qu'Hideo va être le témoin privilégié de l'impensable, de la catastrophe ultime que même les séries B les plus éclairées n'ont pas su prédire. Petit à petit, la population est touchée par une sorte de virus mortel qui transforme au passage les gens en des sortes de morts-vivants ultras-violents ayant pour seul objectif de se sustenter de la chaire des survivants… Tout un programme…

Le pauvre Hideo n'a d'autre solution que de subire de plein fouet cette apocalypse naissante et sans doute de devoir trouver rapidement les ressources qui lui permettront de surmonter le désastre… « I am a hero !! » Quelque chose de bien compliqué à appréhender lorsqu'on a passé sa vie dans l'ombre des autres, lorsque la moindre petite étincelle vous fait sursauter et vivre un cauchemar. C'est au plus profond de lui qu'Hideo va trouver les ressources nécessaires et se prendre ne main, affronter l'indicible. Armé d'une bonne dose de courage, mais aussi de son fusil de chasse, il va quitter Tokyo et chercher à prendre un train qui l'emmènera vers un nul part qui souhaitons le pour lui, sera moins sanguinaire et destructeur.

Je suis loin d'être spécialiste du genre, mais lorsque j'ai eu ce manga entre les mains, je me suis rapidement rendu compte que je tenais là un de ces perle dont il est vraiment dommage de passer à côté. Après un premier tome au rythme très particulier, (le lecteur se rendra compte que le monde bascule dans l'horreur, mais notre héros ne semble pas le remarquer le moins du monde) qui peu sembler lent pour certain, on plonge tête la première dans un monde atroce ou même la notion de survie semble désuète dès les premières pages du tome 2.

Kengo Hanazawa nous offre là un petit bijoux au graphisme super précis et réaliste qui a coup sur saura vous immerger dans un univers complètement déjanté et surréaliste. Que dire desdialogues qui eux aussi emmènent le lecteur loin, très loin dans des univers qui peuvent parfois nous sembler oniriques.

Bref, c'est une belle surprise que de découvrir ce « I am a Hero », une série qui devrait se boucler en un dizaine de tome pour la France, les tomes 1 & 2 sont dors et déjà disponibles dans toutes les bonnes crèmeries, le tome 3 est annoncé pour Juin et le tome 4 pour Août prochain, inutile de vous dire que j'attends avec fébrilité les prochaine sorties françaises de ce voyage enivrant aux confins de l'horreur, à suivre donc…

Lien : http://testivore.com/i-am-a-..
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OLNI = Objet à Lire Non Identifié.

Étrange ce manga de zombies qui ne traite de ces créatures que de manière secondaire, en toile de fond ou plutôt même en fond sonore.
Au journal télévisé, il parle de plus en plus de cas où une personne en a mordu une autre mais c'est traité comme de faits divers.
Vite entendu, Vite oublié.

Finalement, l'auteur a choisi de centraliser l'histoire sur son personnage principal.
Hideo est un peu difficile d'accès au premier abord. Disons qu'il faut suivre le fil de ses névroses et rentrer petit à petit dans son monde intérieur. Une fois passé cette frontière, il devient un personnage très attachant et intéressant à suivre.

La forme n'est pas en reste en matière d'étrangeté.
Les expressions faciales m'ont surprise au départ car sont en décalage par rapport à ce que j'ai l'habitude de voir dans les mangas.
Mais finalement, c'est parce qu'elles sont très réalistes.
Il y a vraiment un gros travail notamment sur les mimiques que l'on peut faire sans y penser.
Cela donne encore plus d'épaisseur aux personnages en les rendant très expressifs, surtout Hideo.

Je ne peux pas dire que j'ai aimé ou pas.
Ce manga a été une telle surprise que je n'ai pas pu me faire une opinion.
Je peux juste dire que je suis curieuse de lire le deuxième...
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Hideo Suzuki a 35 ans. Il est mangaka. Il mène une vie qu'il trouve lui même médiocre.
Je le cite :

> Je me fiche de ne pas être un héros ! Mais je veux au moins être le
> personnage principal de ma vie.

Il a des Tocs. Il a au moins un ami imaginaire. Il a des peurs.
Ses amis/collègues mangakas vivent eux aussi dans une misère relationnelle angoissante.

On peut découvrir le travail de mangaka (enfin assistant) : dur, aux délais courts, aux coups de bourre nocturnes, mal payés, mal considéré.
L'auteur en profite pour donner quelques coups de canifs au milieu du manga impitoyable pour ses ouvriers de l'ombre.
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Hideo Suzuki n'est pas vraiment un homme épanoui. Complexé, peureux et maladroit, il traverse en plus une mauvaise passe dans son travail de mangaka. Sa première série n'a pas trouvé le succès et depuis aucun éditeur n'a accepté un de ses storyboards. Pour couronner le tout, sa petite amie ne cesse de lui vanter la réussite de son ex ! C'est clairement pas la joie pour Hideo...

Voilà sans doute un des mangas les plus originaux qu'il m'ait été donné de lire. Je ne connaissais pas du tout l'histoire quand je me suis plongé dans ma lecture et j'avoue avoir été de plus en plus intrigué au fil des pages. Ce premier tome, très soigné graphiquement, s'attache à nous faire découvrir le personnage principal : Hideo. Celui-ci est un personnage à la fois attendrissant et pathétique.

« Je me fiche de ne pas être un héros ! Mais je veux au moins être le personnage principal de ma vie.»

Hideo, en plus de ses nombreux défauts, est obsédé par le sexe. Il est incapable de se comporter de façon mature en face d'une femme. Sur ce sujet, il semble réagir comme un éternel adolescent.
Quand il entonne à tue-tête dans la rue la "comptine des chattes", il m'a laissé complètement incrédule. C'est un personnage principal assez étonnant et surréaliste.

On ne découvre le fil conducteur de la série que dans les dernières pages de ce tome et celui-ci a fini de me convaincre : je dois me procurer la suite de ce manga.

Avec une histoire intrigante, des personnages atypique et un ton impertinent "I am a hero" a su se démarquer de la production actuelle. Si vous aimez les histoires un peu déjantées, ce livre est fait pour vous !

Note : 8/10 (Note pour PriceMinister : 16/20)

Lien : http://www.les-mondes-imagin..
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Hideo est assistant de mangaka et a une imagination débordante.
Ce qui pourrait être une grande qualité le fait pourtant souffrir, car il imagine toujours le pire et le plus effrayant. Quand il rentre chez lui très tard après une journée de travail harassant, il s'imagine mille et un monstres et esprits l'entourant, et est alors assaillis de TOC visant à le protéger de toute intrusion maléfique.
A part ça, il a sa copine, ancienne assistante de mangaka également. Mais il est jaloux du fait qu'elle ai gardé des contacts avec son ex, devenu, lui, un très grand mangaka célèbre.
Il s'intéresse à beaucoup de choses à a des théorie sur tout. Il adore les omelettes et les concombres, ne supporte pas les tomates, il a un punching-ball à l'effigie du plus énervant de ses collègues, il est assez solitaire en général, n'aime pas les présentatrices à la télévision et les gens commencent à se mordre dehors. Mais ça, il ne l'a pas vraiment remarqué.

Je ne sais même pas pourquoi je me lance dans l'écriture de cette chronique, puisqu'il est tout simplement impossible de décrire avec exactitude l'ambiance et l'histoire de ce manga.
Je n'avais aucune idée de ce que j'allais lire. Un ami m'a tendu les deux premiers tomes en me disant qu'il fallait absolument que je les lise, et quand je lui ai demandé de quoi ça parlait, il m'a répondu avec un clin d'oeil et un "Tu verras". Connaissant mon ami qui adore se laisser aller aux bavardages, c'était assez étonnant pour titiller ma curiosité.
Voilà que je ferme à l'instant ce premier tome, un peu pantelante et la nuque encore humide de sueurs froides.

Ce que j'ai directement beaucoup aimé, ce sont les graphismes. Extrêmement réalistes et très fluides, ils accrochent le regard et captivent le lecteur.
Ce qui m'a accroché au récit et a rendu la moindre pause dans ma lecture impossible, c'est la narration.
Hideo est le seul narrateur, mais disons que c'est principalement son corps, ses actions qui parlent pour lui. Il n'y a pas énormément de dialogues, et beaucoup des pensées de notre héros transparaissent dans ses expressions faciales ou son langage corporel.
Ça rend le récit vivant et très crédible. Il y a par exemple de longues scènes où il est simplement chez lui, en train de monologuer ou de vivre son petit train-train bien particulier. Et bien, à aucun moment on ne trouve l'occasion de s'ennuyer. Il y a un attrait indéniable qui se dégage de ces pages, et on se sent happé par ce personnage pas très charismatique ni pas très intéressant.
On le suit facilement car on sait qu'il y a plus que ce que l'on nous montre au début. Et au fil des pages, le mangaka nous offre un indice par-ci, un clin d'oeil par-là.
Il faut être attentif aux détails, et si c'est le cas, on sent quelque chose d'énorme arriver. Quelque chose d'absolument terrifiant.

Cette angoisse savamment distillée est une grande force de ce tome, car à première vue, RIEN ne nous y prépare. Et c'est ça qui est tout simplement brillant.
On a une lecture tranquille, un récit contemporain mi-drôle, mi-dramatique, et de temps en temps, on a frisson. Quelque chose ne va pas. Puis ça passe, et on n'y fait plus attention. Jusqu'à ce que ça devienne de plus en plus gros et qu'on ne sache pas faire autrement que d'y faire face.
C'est là qu'interviennent les 5 dernières pages, qui m'ont réellement données des sueurs de terreur.

Ce premier tome est une grosse introduction, car c'est à la fin de celui-ci que se déclenche l'histoire, à proprement parler, que l'on va suivre et que va vivre Hideo.
J'en tremble d'excitation à l'idée de lire le deuxième volume. Tout ceci s'annonce délicieusement abominable.
Les deux premiers tomes sont sortis chez nous le 27 avril 2012, le troisième est attendu pour le 01 juin 2012, et la série est actuellement en cours au Japon avec 8 tomes.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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C'est une note totalement subjective que j'émets. J'ai conscience que ce manga est réellement original par son univers et son ambiance. Cependant, je n'ai pas aimé ce récit hors norme car le héros marginal et loser semble souffrir d'une étrange schizophrénie lui faisant voir des hallucinations. Il entame même des discussions hautement philosophiques avec des fantômes qui peuvent apparaître même au travers de la cuvette des toilettes. Oui, c'est très peu pour moi.

Maintenant, je peux comprendre que cela plaise. le récit prend très vite une allure assez apocalyptique dans le genre de Walking Dead où il sera alors question de survie. On se rend compte que c'est un homme dérangé qui se réfugie dans ses délires qu'on n'a pas forcément envie de partager. Bref, une série un peu déjanté. Il faut aimer car c'est véritablement le genre d'oeuvre qu'on admire ou qu'on déteste. Visuellement, c'est très soigné et je n'ai rien à redire.
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Que dire ? Difficile de s'exprimer quand on ne sait trop quoi penser ! J'ai refermé ce manga en me disant « Mince alors, j'ai aimé ou pas ? » et je crois que je n'ai toujours pas la réponse, tant ce premier tome m'a déroutée.
En premier lieu, c'est la personnalité des protagonistes qui m'a perturbée, voire presque repoussée. Car I am a hero nous entraine dans le quotidien d'Hideo, mangaka peinant à connaitre le succès, envieux de ses confrères, jaloux avec sa petite amie, et atteint de terreurs insurmontables… Autant de traits de caractères qui en font un personnage complet et complexe mais qui, personnellement, m'ont un peu rebutée. Et les autres me direz-vous ? Et bien même chose pour eux ! Les relations entre eux sont souvent embarrassantes voire malsaines, ils se montrent égoïstes et méchants… Et encore une fois, tout cela est très réaliste, mais accentue le climat de malaise et de gène déjà bien installé par Hidéo lui-même.
Quand au dessin, il a participé lui aussi à instiller en moi un sentiment de pesanteur sans que je sache dire précisément pourquoi : les gros plans sur les visages ? Certains détails corporels disgracieux ? Des mimiques inattendues ? Sans doute un peu de tout ça.
Bien sûr j'ai apprécié certaines choses, par exemple ce qui deviendra le postulat principal, à savoir l'invasion zombie, est amenée dans ce préambule avec une subtilité qui m'a séduite : les allusions se font presque exclusivement en toile de fond télévisuelle, et si elles sont suffisamment récurrentes pour que l'on en tienne compte, elles paraissent tellement insignifiantes par rapport à l'effrayante réalité d'Hideo que la menace s'insinue imperceptiblement, jusqu'à nous exploser au visage en fin de tome !
En somme, je n'ai rien de clairement négatif à reprocher à ce manga, qui fait montre d'un très gros travail sur l'ambiance et l'atmosphère qu'il dégage, mais je ne peux pas non plus dire que je l'ai apprécié. Pour le résumer en un mot je dirais : Déroutant. Trop peut-être.
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Les dessins sont en noir et blanc, clairs, précis. Paysages urbains et intérieurs tokyoïtes y sont décrits minutieusement.
Tout débute par un huis-clos dans l'appartement du héros. La serrure a son importance tout au long du manga (il vérifie minutieusement sa porte chaque fois qu'il la ferme) sans que l'on sache pourquoi. Hideo est un jeune adulte. On comprend vite que le protagoniste est sujet à des hallucinations. Il a publié deux tomes d'un manga qui lui permet de dire qu'il est mangaka (auteur de manga) mais le succès a été bref et il est maintenant assistant de mangaka. On le voit travailler dans une pièce étroite avec trois autres personnes. On suit aussi sa relation amoureuse avec une jeune fille (Tekko) absolument exécrable et monstrueuse lorsqu'elle est ivre. On sent la pression portée sur Hideo par sa petite amie pour qu'il devienne un célèbre mangaka ce qui engendre de nombreuses frustrations pour le héros qui propose toujours de nouveaux storyboards à son éditeur qui les refuse. A la fin, il reçoit une invitation pour s'exercer sur un stand de tirs. Il se rend chez Tekko. Il semble ne pas voir ni entendre les alertes des autorités qui demandent aux habitants de rester chez eux. Il découvre sa petite amie dans un état inquiétant et menaçant.
De nombreux sujets sont abordés : la perversité, le rythme de travail, l'image de soi, la BD au Japon, ...
Les personnages sont déjantés, ils semblent normaux mais ont des travers à la limite de l'inquiétant.
Un premier tome qui donne envie de découvrir la suite tant les clés données dans le premier tome sont nombreuses (les hallucinations, le fusil, les morts-vivants, etc.)
On ne suit pas Hideo car on y est attaché mais par curiosité. On veut aussi savoir en quoi ce garçon bizarre pourrait être un héro.
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Un premier tome pas terrible à vrai dire, je n'accroche pas aux personnages, ils sont un peu trop médiocres pour nous interpeller réellement. J'ai du mal à discerner ce qui est réel de ce qui ne l'est pas . J'espère que les prochains tomes seront meilleurs.
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