« M’amuser ? Sait-il que je n’ai pas d’argent ? Que je me sentirais perdue dans cette ville immense si je devais m’aventurer au-delà du marché ? Que vivre seule dans un pays étranger où l’on ne sait ni lire ni écrire la langue vous donne l’impression d’être un enfant vulnérable et hésitant. Quand vous ne savez pas à qui faire confiance, que vous pensez que les autorités se méfient de vous, au point que vous rasez les murs dans l’espoir de ne pas vous faire remarquer ? »
Vous passez la moitié de votre vie à en vouloir à vos descendants de vous prendre votre temps et votre énergie, puis, quand ils s’en vont tout doucement, vous ne désirez rien d’autre que les rassembler autour de vous, les implorer d’avoir encore besoin de vous.
Tu penses que si nous avions plus, nous pourrions vivre mieux. Mais nous perdons certaines choses à force d’en avoir trop.
— On en perd aussi si l’on en a trop peu.
Vous passez la moitié de votre vie à en vouloir à vos descendants de vous prendre votre temps et votre énergie, puis, quand ils s'en vont tout doucement, vous ne désirez rien d'autre que les rassembler autour de vous, les implorer d'avoir encore besoin de vous.
Et je comprends que s'il n'arrive pas à trouver du travail, et que s'il n'aime pas sortir de chez lui, à moins d'etre saoul ou d'avoir pris quelque chose, ce n'est pas parce qu'il est paresseux ou bon a rien, mais parce que la peur le paralyse.
Les larmes, me dis-je alors, sont très utiles. Thérapeutiques, oui, quand on est submergé par ses émotions, mais on peut facilement les provoquer quand on meurt d'envie de prouver quelque chose.
Tu as beau être important, tu as beau avoir beaucoup de succès, tu peux tout de même finir invisible
Le mieux à faire quand on se retrouve confronté à quelqu'un qui nous fait peur, c'est de rester fermer et de le regarder droit dans les yeux. De le désarmer avec ta confiance en toi.
Nous ne sommes plus ceux que nous étions auparavant, et nous avons du mal à nous entendre.
Une femme sage a des choses à dire, mais garde le silence.