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Critique de Amindara


Les mésaventures des orphelins Baudelaire se poursuivent alors qu'ils sont confiés à un nouveau tuteur : le patron de la Scierie Fleurbon-Laubaine.

Comme toujours, c'est un régal de retrouver Violette, Klaus et Prunille, même si le malheur continue de s'abattre sur ces pauvres enfants. Après la mort de leur tante Agrippine, ils sont désormais confié à un tuteur qui serait presque aussi horrible que le comte Olaf à mon sens. Les voilà obligés de travailler dans une scierie, nourris seulement avec du chewing gum pour le repas du midi (le repas du soir est, semble-t-il, plus consistant mais pas forcément très fameux non plus) et logés dans un dortoir sans fenêtres avec les autres employés. Et, comble de malheur, la bibliothèque ne possède que trois livres aussi peu intéressants les uns que les autres !

Bien évidemment, le comte Olaf va venir fourrer son nez dans cette histoire pour tenter, encore une fois, de mettre la main sur la fortune des Baudelaire. Et bien évidemment, il sera encore une fois aidé d'un de ses acolytes avec, cette fois-ci, la complicité d'une personne extérieure à sa troupe mais non pas plus honnête.

Encore une fois, ils sont bien évidemment confrontés à la naïveté des adultes qui ne reconnaissent pas le comte Olaf sous son déguisement, naïveté qui les met toujours davantage en danger. Et encore une fois, ils se retrouvent livrés à eux-mêmes et doivent se débrouiller tout seuls pour s'en sortir (de justesse) et faire éclater la vérité.

Vous l'aurez compris, au fil des tomes, on n'a pas vraiment de surprise quand à la tournure de l'histoire, chacun étant construit selon le même schéma. Mais en fait… on s'en fiche un peu. Parce que leurs mésaventures ne sont jamais les mêmes et sont toujours aussi truculentes. Et puis, comme toujours, la narration de Lemony Snicket ajoute ce qu'il faut de cynisme, de spoilers, de digressions, de précisions et d'avertissements. Et c'est ce que j'aime particulièrement dans cette série de livres. Bon pour l'instant, je n'en ai lu que quatre, peut-être qu'au bout d'un moment ça devient un peu lassant, mais au point où j'en suis rendue, ça reste amusant.

Je voudrais finir cette petite chronique par une comparaison entre le livre et la série. Il y a quelque chose qui me turlupine un peu dans le livre et que je n'ai pas retrouvée dans la série (ce qui me semble d'ailleurs mieux), c'est l'idée que les enfants soient confiés au patron de la scierie. Je veux dire, il est clair que cet homme n'aurait jamais fait un bon tuteur pour les enfants. Sans compter que, autant pour le comte Olaf, l'oncle Monty et la tante Agrippine, il y avait un lien de parenté (même éloigné) avec les enfants, autant là, il semblerait qu'il n'y en ait pas. Ou alors on ne nous le dit pas. Non, on a juste l'impression qu'ils sont confiés à ce monsieur (dont on ne connait même pas le nom), comme ça, sans explication. Dans la série, cela ne se passe pas du tout comme ça. Les enfants essayant d'échapper au comte Olaf après le décès de leur tante, montent à l'arrière d'un pick-up qui les emmène directement à la scierie où ils se font embaucher, espérant ainsi en apprendre davantage sur leurs parents (ils ont trouvé une photo de leurs parents devant la scierie). D'ailleurs, tout ce côté enquête sur les parents et leur passé n'apparait pas dans les livres, du moins pas encore, je ne sais pas si ça va venir, c'est un ajout de la série et c'est pas si mal. Bon bref, tout ça pour dire que la façon dont ils apparaissent à la scierie est différente et qu'elle me paraît plus cohérente dans la série.

En attendant, on se doute que les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire ne sont pas terminées et j'attends avec hâte de pouvoir lire la suite (mais je prends les livres à la bibliothèque et la suite a été empruntée par une petite fille avec une date de retour prévue en septembre, argh ! Pitié, faites qu'elle les ramène vite !)
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