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sur 497 notes
Je poursuis mon aventure avec les orphelins Baudelaire malgré la redondance flagrante des tomes. Parce que oui ! je veux savoir ce qu'il adviendra des trois enfants et s'il existe un seul adulte digne de ce nom dans le monde le l'auteur ! J'espère juste que Daniel Handler a prévu une fin digne de ce nom...

J'espérais en commençant ce tome six des aventures des orphelins Baudelaire trouver un schéma différent des autres tomes. Oui, je sais qu'après cinq tomes identiques, je devrais me résoudre, mais non. Vous vous en doutez... pas de changement, hélas. Certaines, certaines choses différent, mais dans l'ensemble, la redondance est de mise. Nouveaux tuteurs. Arrivée d'Olaf. Mésaventures. Fuite d'Olaf. Alors qu'est-ce qui me pousse à continuer ? Et bien, j'avoue que même si je n'éprouve jamais aucune surprise dans mes lectures de cette saga, car, disons-le franchement, on se doute à l'avance de ce qu'il va arriver quasiment tout le temps, il y a tout de même la réflexion de la fratrie Baudelaire qui sauve la mise. Je n'ai plus aucun espoir en ce qui concerne les adultes de l'histoire, et je deviens tellement paranoïaque que je soupçonne tout le monde (à forte raison, très souvent), mais ce qui reste intéressant, ce sont les machinations d'Olaf et comment les orphelins arrivent à s'en sortir à chaque fois.

Reste tout de même qu'après six tomes nous ne savons toujours rien sur le fameux VDC et que le moindre indice est étouffé dans l'oeuf par Violette, elle-même. A croire que les enfants, eux aussi, n'apprennent pas de leurs erreurs... Et c'est assez déconcertant car, ils ont toujours été les personnages qui me donnaient de l'espoir. Nous n'avançons donc toujours pas dans l'histoire, et si le tome cinq était fort intéressant grâce à Isadora et Duncan, on s'essouffle encore une fois ici.

La critique sur notre monde de consommation est assez "féroce" montrant l'absurdité des effets de mode et leur ridicule. Mais mis à part les moments qui se veulent cocasses et absurdes, rien de très alléchant non plus de ce côté là.

Mais je vais poursuivre. Parce que j'apprécie beaucoup Violette, Klaus et Prunille, mais aussi comme dit au tout début, je veux savoir.
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Lus il y a plusieurs années, je ne suis pas sure de pouvoir me rappeler de chaque tome bien précisément. Je vais donc faire une critique globale qui n'ira de toute façon que jusqu'au tome 7 qui est le dernier que j'ai lu.

Tout va mal pour les orphelins Baudelaire, il ne leur arrive que des malheurs, et rien ne s'arrange au fil de leurs aventures, on peut même dire que l'on va de mal en pis !

J'ai été conquise par les trois premiers tomes qui m'ont laissé de très bon souvenirs et pour lesquels l'histoire est un peu plus nette que pour les quatre suivants. Mais j'ai effectivement été lassée par la suite qui ne fait que répéter ce même schéma que l'on retrouve dans pratiquement tous les romans. Les orphelins sont attachants mais de manière générale les personnages manquent un peu de relief, on est effectivement dans du roman jeunesse qui donne envie de lire mais qui ne va pas chercher beaucoup plus loin que le filon de départ.

Est-ce que je lirai la suite un jour ? Peut-être mais pas tout de suite. Cependant je pense que c'est une bonne approche pour les publics plus jeunes.
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La 6e aventure des Orphelins Baudelaire prend de l'épaisseur et s'éloigne quelque peu du schéma tracé jusque-là!

Oh nous avons toujours notre brio trio avec leurs talents variés. Nous avons toujours des tuteurs bien décevants. Nous avons toujours des univers bien délirants, en l'occurrence vivre selon ce qui est in et non out. Nous avons toujours Olaf déguisé et ses plans machiavéliques.
Nous avons également toujours et surtout cette narration si particulière, drôle par endroits : le petit cours de français sur cul-de-sac est tout de même mémorable...

Pour autant, pour une fois, mettre la main sur la fortune Baudelaire ne semble pas être la priorité d'Olaf. Les Baudelaire recherchent activement leurs amis Beauxdraps et un bras de fer s'annonce entre eux et ce triste sire, malheureusement toujours accompagnés d'acolytes aussi sinistres que lui.

Pour autant Lemony Snicket nous offre de beaux coups de théâtre : trahison et leurre sont au rendez-vous.
Il continue également d'exploiter ce mystère V.D.C tout en offrant de nouvelles pistes :

Bref des mystères, encore des mystères. Suite au prochain épisode donc!

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Je vous explique une sixième fois ce qui se passe pour les enfants Baudelaire ou vous avez compris le concept ?
Bon alors, je passe le résumé...
Ca y est leurs aventures prennent un peu de corps et de suspense. J'ai dit un peu, hein, ne vous attendez pas non plus à voir les scénario changer !
Mais voilà, avec la fin du tome 6 on a hâte de lire le 7... Ce que je vais faire dès que j'aurais terminé cette critique...
Ah voilà, j'ai fini ! :-)
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Ma lecture des cinq premiers tomes de la saga remonte à si loin. Je ne sais même plus pourquoi je m'étais arrêtée là mais ce n'était certainement pas parce que je n'aimais plu car j'aimais beaucoup cette saga que je trouve très originale. C'est donc avec plaisir que je me suis replongée dans les aventures de Violette, Klaus et Prunille, mes chers orphelins Baudelaire, ainsi que le méchant des méchants, le comte Olaf.

#Spoilers
Violette, Klaus et Prunille sont à nouveau et ce pour la énième fois, conduit par Mr. Poe, chez de nouveaux tuteurs, Mr. et Mme Eschemizerre, toujours avec cette crainte que le comte Olaf, qui ne rêve que de faire main basse sur la fortune Baudelaire, refasse surface. Les enfants sont aussi très inquiets pour leurs amis rencontrés dans le tome précèdent, les orphelins et jumeaux Beauxdraps, eux-même enlevés par le comte Olaf.
Cette fois, ils vont habiter dans un grand immeuble, où les ascenseurs sont en panne par choix des locataires, où il fait noir parce que le noir c'est "in" alors que le blanc c'est "out" en ce moment.
Leurs tuteurs sont plutôt charmants, du moins, le mari car sa femme est bizarre et obsédée par ce qui est "in" et ce qui est "out"; un couple bon chic bon genre. Ils ont donc atterris dans une famille bien riche vu la grandeur de l'appartement avec d'innombrables pièces dans le luxe absolu mais terriblement vide, c'est même devenu un labyrinthe où il est facile de se perdre!
Le mari est plutôt de bonne compagnie pour les enfants, mais il est trop sous la coupe de sa femme, une horrible femme qu'il faut supporter au quotidien. Et bien sûr, un jour, le comte Olaf refait son apparition avec un nouveau déguisement qui ne les trompent pas et leurs tuteurs ne les croient pas lorsqu'ils dénoncent cet imposteur. Les enfants devront encore se résigner et ce sera à eux de se sortir de cette impasse, comme d'habitude, pour le démasquer aux yeux de tous, pour déjouer son plan diabolique, seulement... le comte Olaf se cache dans l'immeuble, mais où? Que prépare-t-il? Et où sont les jumeaux Beauxdraps? Que de surprises et de mauvaises choses vont arriver à nos jeunes orphelins Baudelaire.

On retrouve nos trois héros: Violette, 14 ans, l'aînée de la famille, intelligente et inventrice, elle réfléchit mieux lorsqu'elle attache ses cheveux avec un ruban; Klaus, le seul garçon, 12 ans, qui a un esprit littéraire et une mémoire impressionnante; et Prunille, la petite dernière, qui a la particularité d'avoir des dents qui lui permettent de tout ronger même des choses qui nous paraissent impossible et elle a aussi son propre langage (rassurez-vous, c'est traduit!). Et évidemment, à toute histoire, il faut un méchant: le comte Olaf, fidèle à lui-même, qui use de subterfuges, de déguisements etc... pour pouvoir arriver à ses fins, à savoir mettre la main sur la fortune Baudelaire de quelques manières que ce soit. J'ai d'ailleurs trouvé ça dommage qu'il ne soit pas plus présent que ça, on ne le voit pratiquement qu'à la fin du livre.

J'aime cette façon qu'à le narrateur de nous parler, de s'adresser à nous lecteurs, nous faisant participer à l'histoire. Et c'est en quelque sorte un narrateur qui nous conte une histoire dans une histoire. Et comme le dit le narrateur, il ne faut pas s'attendre à une histoire toute gentillette, toute "rose" car tout n'est que malheur pour les enfants malgré leurs efforts et leur volonté de fer, la chance n'est jamais de leur côté.
Le schéma narratif est toujours le même au fil des tomes, c'est très répétitif et ça en devient presque lassant car on sait par avance ce qu'il va se passer. C'est très jeunesse bien sûr, mais il y a un côté plutôt adulte, dans l'écriture tout du moins.

On dit toujours que la vérité sort de la bouche des enfants et ici, c'est bien vrai, mais le sort s'acharne sur nos orphelins car aucun adulte ne les croit. On a donc une certaine morale et il faut dire que c'est un sujet qui est toujours et qui sera toujours d'actualité.

J'ai quand même préféré les trois premiers tomes de la saga; je trouve que les tomes suivants sont un tout petit peu moins prenant. Mais ça n'empêche pas qu'Un Ascenseur pour la peur a été une bonne lecture dans l'ensemble.

PS: Des petites illustrations parsèment le roman ce qui est fort sympathique quoique pas indispensable.
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Le rythme est soutenu, pas de faiblesse. Même si la fin est assez abrupte, on passe un très bon moment de lecture.

Encore une fois, nous sommes confrontés à une peur d'ado, et on n'est pas déçu. Les grosses ficelles opèrent, mais le lecteur apprend quelques éléments relatifs aux Orphelins Baudelaire et à leur passé. Et on sait que le passé est la clé pour la solution.

Reste la critique du monde de la mode, très intéressante, mais assez primaire et premier degré, mais cela fonctionne pas mal quand même. Prunillle est très présente par ses borborygmes et son action et cela n'est pas pour déplaire.
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Une critique très drôle de la mode par l'auteur

C'est ce qui m'a le plus fait rire et surtout le plus fait grincer dans ce tome ci. Et ce fut un réel plaisir de lecture ! Lemony Snickett va décortiquer à sa façon les personnes qui veulent être à la mode et qui veulent que leurs enfants le soient aussi, par la même occasion, loupant à cette fin volontairement leur plus grand désir. Aussi, cela nous fera réfléchir à deux fois avant d'offrir quelque chose à nos chérubins : est ce vraiment à leur goût ????

Ainsi, nous voyons une famille in qui commence à avoir des comportements plus ou moins bizarres en fonction de la mode du moment. Bien entendu, cela intrigue énormément nos orphelins qui ne savent pas du tout comment réagir face à des personnes sans personnalité aucune, refusant de discuter et surtout refusant le moindre conflit !



Une intrigue qui se corse ?

Oui, l'intrigue se corse un peu car nous nous demandons franchement si l'incendie de la maison Baudelaire a été un accident. Je ne pense pas, personnellement, aux vues des indices laissés par l'auteur. Ce qui m'inquiète donc un peu plus face aux Orphelins Beaux draps. Sinon, rien de plus que d'habitude, le Comte Olaf est toujours aussi perfides et les Orphelins commencent à réagir comme des adultes, en n'écoutant pas toujours leurs amis. du coup, ils n'ont pas toutes les réponses à leurs mystères propres.

A voir s'ils arriveront à surmonter tout cela. Une chose est sûre, ils veulent retrouver leurs amis, au mépris de leur bien être personnel.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Il était temps de reprendre ma lecture là où je m'étais arrêtée il y a quelques mois, en laissant les Orphelins dans une énième situation difficile auprès de Mr Poe le banquier ! Après leurs tribulations au collège, nous retrouvons cette fois les trois enfants au 667 Boulevard Sombre, à quelques pas de leur ancienne demeure, dans un quartier huppé de la ville où tout ce qui est in importe plus que tout aux habitants. Et plus particulièrement à leurs deux nouveaux tuteurs : M. et Mme d'Eschemizerre, propriétaires d'un immense appartement au tout dernier étage de l'immeuble du 667...
Comme toujours, Violette, Klaus et Prunille auront fort à faire pour s'intégrer à leur nouveau foyer auprès d'un couple particulièrement excentrique et richissime : Jérôme et Esmée, dont l'appartement gigantesque fait l'effet d'un véritable labyrinthe. Les caprices et les excentricités de ces deux nouveaux personnages amoureux des rayures et des Martinis sans Martini sont juste hilarantes. Mais ce sera sans compter les machinations du comte Olaf qui n'est pas prêt à en rester là et qui, après avoir kidnapper leurs amis dans le dernier tome, s'apprête à mettre une nouvelle fois la main sur la fortune des Baudelaire !

Dans ce sixième tome, on retrouve donc les mêmes ficelles que dans les précédents (d'où ma petite interruption forcée qui m'a justement permise d'apprécier ce livre). Et le récit se construit autour du désespoir, de la solitude et de la malchance des enfants Baudelaire qui ne rencontrent aucun appui dans leur entourage et continuent de se battre seuls pour déjouer les plans d'Olaf. La présence d'un mystérieux ascenseur que personne n'utilise est joliment mise en scène et une non moins mystérieuse vente aux enchères in fait beaucoup jaser et promet une scène finale grandiose... Il y a toujours autant d'action et d'invention, et on recherche toujours avec assiduité les petites références aux grandes oeuvres, aux évènements historiques et au cinéma qui sont disséminées dans tout le livre. Sans parler de l'humour de l'auteur qui continue à nous faire miroiter les réponses aux questions qu'on se pose sur les mystérieuses initiales V.D.C., l'endroit où sont détenus les triplés Beauxdraps et à présent, l'existence d'un tunnel secret dont la raison d'être reste inexpliquée...
Point fort non négligeable : il semblerait que l'histoire de l'auteur - dont les péripéties affolantes ne nous sont pas épargnées depuis le premier tome - croise finalement celle des enfants Baudelaire. Ainsi, ce sixième livre lève un peu (mais juste un peu !) le voile sur une énigmatique Béatrice dont nous entendons parler depuis le début, un parchemin non moins énigmatique, et une foule de nouveaux indices qui sont tous en rapport avec le destin des Baudelaire !

Une fois encore je ne suis pas déçue du voyage ! L'auteur développe son talent pour l'aventure et l'humour à travers tout un assortiment de péripéties, d'actions et de dialogues savoureux, et nous fait partager son net penchant pour les mystères en tout genre !...
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
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Un couple atypique, un univers plein de règles déjantées sur ce qui est à la mode ou non. Avec ce sixième tome, on poursuit la fuite de nos orphelins contre Olaf dans un contexte atypique et si propre à ce que Lemony Snicket nous a fait découvrir jusqu'à présent ! J'ai beaucoup aimé Esmé et Jérôme, l'une aussi froide que l'autre est doux.
La fin du tome, toute en rebondissements, dépite un peu, mais nous donne encore plus hâte de lire la suite.
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Je continue ma lecture des "Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire", et franchement ça tourne un peu en rond. Toujours la même trame, à savoir :
- l'arrivée chez leur nouveau tuteur, tous plus bizarres les uns que les autres ;
- attention le comte Olaf va nous trouver / mais non on va vous protéger ;
- le comte Olaf, déguisé, se pointe effectivement, mais personne d'autre que nos orphelins ne le reconnait;
- Mais comment va-t-on déjouer le terrible piège du méchant ?, avec des situations toutes plus abracadabrantes les unes que les autres (comme un bébé de 18 mois qui escalade une cage d'ascenseur avec ses dents ??!!)
- le méchant s'enfuit, suite au prochain épisode/tuteur

Heureusement, il y a (quelques) bonnes surprises ;
- les situations, qui ont l'avantage d'être originales (ici t'es in ou t'es out ?)
- quelques indices qui donnent l'espoir d'une histoire plus vaste (V.D.C, Isadora & Duncan & j'en passe).

Bref, je vais continuer ma lecture, mais je pense ça pourrait être mieux en ne prenant pas trop nos jeunes lecteurs pour des imbéciles.
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