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Les désastreuses aventures des orp... tome 9 sur 13

Brett Helquist (Illustrateur)Rose-Marie Vassallo-Villaneau (Traducteur)
EAN : 9782092515938
297 pages
Nathan (28/07/2007)
3.91/5   396 notes
Résumé :
Cher lecteur, Je donnerais cher pour te recommander ce livre, mais l'honnêteté me l'interdit.
L'épisode qu'il relate est non seulement féroce mais encore filandreux, cartilagineux et truffé de petits os. S'il t'est déjà arrivé de mastiquer une bouchée de viande encore et encore et encore, sans parvenir à l'avaler, tu comprendras aisément ce que tu risques. De peur de te mettre l'estomac à l'envers, mieux vaut donc t'abstenir d'une lecture bourrée d'ingrédient... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Je persiste et je signe. Un peu maso sur les bords mais je veux savoir comment se finit l'histoire même si je ne trépigne pas non plus d'impatience, c'est vraiment ma curiosité qui me pousse à finir. Je comprends pourtant de moins en moins l'auteur et je me dis que je vais être déçue inexorablement parce que plus nous avançons, plus le mystère s'épaissit, moins j'ai l'impression que nous aurons de réponses.

Ce neuvième tome pouvait, comme le huit, nous promettre un peu de changement, de casser une routine qui se fait ressentir depuis bien longtemps. Et comme pour le tome huit, c'est une déception. Certes, les enfants ne sont plus placés chez des tuteurs incapables, mais il n'en reste pas moins qu'il y a toujours ce schéma répétitif qui n'a plus rien de comique. J'en viens à un point où je me demande si l'auteur ne déteste tout simplement pas ses trois héros. Car oui, non content de les faire tomber dans une routine des plus glauque encore une fois, plus l'histoire avance, plus j'ai l'impression que les enfants Baudelaire régressent.

Ils prennent pourtant leur vie en main, ces chers orphelins, mais voilà, ils ne gardent visiblement aucun souvenir de leurs précédentes mésaventures. Ils ne tirent aucune leçon de leurs divers cauchemars. Ils en deviennent même naïfs, mais d'une naïveté incroyable même. Alors oui, je sais que ce sont des enfants, mais tout de même. Les deux, trois premières fois cela passe, mais là ! On en est à la neuvième fois ! Ils comptent toujours sur cet incapable de Poe ! Ils croient toujours qu'on peut faire confiance aux adultes ! Ils pensent pouvoir berner ce malotru de comte Olaf (oui, je reste polie tout de même) ! Je veux dire mais POURQUOI ??? Je ne sais pas moi mais comment ils peuvent être aussi crédules ? C'est juste incompréhensible…

Et j'en arrive même à ne plus vraiment voir les points positifs. Il y avait un petit quelque chose avec le fait que les enfants sont obligés de « mal » se comporter pour survivre, qu'ils se sentaient devenir quelqu'un d'autre, un point très intéressant à travailler mais il se perd totalement dans le reste. Et puis, cette foire aux monstres… Je suis d'accord de faire en quelque sorte une critique de la société en montrant les adultes sous leurs plus mauvais jours, mais nous sommes quand même dans de la littérature jeunesse et je me dis parfois que les enfants n'ont peut-être pas assez de recul pour comprendre cela. Il y a tellement de négativité que cela n'est même plus drôle. Il y a bien une réflexion sur comment nous nous voyons vis-à-vis de nos défauts mais je pense que sans un adulte pour lancer le débat…

Quant à la fin… le comte répète au moins trois fois qu'il n'a besoin que d'un enfant Baudelaire pour toucher l'héritage… Un élément que les enfants entendent… Mais non, rien n'y fait… Pas un seul soupçon… Une confiance encore incroyable face à un adulte en qui ils avaient mis leur confiance… Mon seul espoir est que le tome dix risque d'être différent pour le coup, mais c'est un mince espoir.
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Le mot d'ordre du tome : fond du gouffre. Inutile de dire que Lemony Snicket, friand des expressions en tous genres, a concocté un nouveau programme désastreux pour ce 9e tome. Durant les 13 chapitres, les Baudelaire vont subir malchance, désillusion, déception, effroi. La recette habituelle en somme.
Dans le précédent tome, ils ont fini dans le coffre d'Olaf, cachés et résolus à trouver des réponses à leurs questions : Qu'est-ce que VDC? Pourquoi ce tunnel? Qui est Jacques Snicket? Un de leur parent est-il en vie?
A ces questions que se posent irrémédiablement et également le lecteur, s'ajoutent les suivantes : Qui est la femme que Lemony Snicket aime? Qu'es-ce que c'est que cette histoire du sucrier d'Esmé?
Beaucoup de questions en définitive. On lit les tomes, non pas pour se repaître des malheurs de ces orphelins ou encore pour se régaler devant les plans machiavéliques d'Olaf. Non, on lit ces tomes pour avoir nous aussi les réponses à ces questions. Or, Lemony Snicket est doué pour que l'on se pose des questions mais apporte que peu de réponses, histoire d'entretenir notre frustration.
Et ça marche...^^

Les Baudelaire se retrouvent dans une fête foraine. Une voyante, Madame Lulu, est la personne qui indique à Olaf à chaque fois où il peut les trouver ( au moins un mystère de résolu). Ni une, ni deux, les Baudelaire veulent également découvrir tout ce que sait cette Madame Lulu. Or, quel autre moyen que d'intégrer la Fête foraine, particulièrement la Galerie des Monstres. Ni une, ni deux, les Baudelaire se transforment "en monstres" et vont même jusqu'à se faire une petite crise de conscience... Après tout, "à situation désespérée, mesure désespérée". Les Baudelaire étant souvent désespéré, ils prennent un certain nombre de décisions désespérées qui pèsent un peu lourd sur leurs consciences.
Lemony Snicket choisit ce tome pour aborder toute la monstruosité de l'être humain, prêt à se repaître du malheur des autres, prêt à vouloir du sang pour son propre plaisir. Car, quelle brillante idée de prédestiner un des "Monstres" à être dévorés par des lions affamés en spectacle pour faire une nouvelle rentrée d'argent, n'est-il pas?



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Et voilà ! Après tant de péripéties, ils sont considérés comme assassin du comte Olaf !… toujours bien vivant celui-ci !… le journal le Petit Pointilleux développe l'actualité et leur donne la mauvaise part de l'histoire. Entassés dans le coffre d'une voiture, cassés, désespérés, les orphelins Baudelaire se retrouvent à nouveau aux prises du terrible manipulateur et de cette chère tante Esmé. Est-ce le terminus pour eux ? L'homme au mono-sourcil est déterminé… les enfants ne doivent plus se mettre en travers de son chemin !
Au fin fond du pays, dans un parc d'attractions tenu par Madame Lulu, voyante de son état, les enfants pensent que plus personne ne peut venir à leur secours. Alors, dans un dernier élan plein de courage, ils tentent de s'échapper en se faisant passer pour un monstre-loup à deux têtes. Il faut préciser que Madame Lulu aime exhiber des difformités dans sa galerie des Monstres… contorsionniste, ambidextre, bossu… et une Beverly-Elliot, alias Violette et Klaus, ferait une belle sensation ! Costumés, grimés, les enfants découvrent un univers étrange et cruel.
Sous un chapiteau, le fouet est prêt à claquer. C'est l'homme aux crochets qui le fait danser. Les crochets ? ils sont à la place de ses mains. Aucune humiliation n'est épargnée. La vie est bien triste ! mais une petite lueur vient les réconforter… Ils apprennent que le comte Olaf est perturbé. D'après Madame Lulu, un des parents Baudelaire aurait survécu à l'incendie de leur maison. La boule de cristal est formelle !

Et arrivent les lions… cadeaux du comte Olaf pour l'inestimable Madame Lulu.
Mais qui est-elle vraiment ? Les enfants Baudelaire vont essayer de répondre à cette question, tout en essayant de ne pas tomber dans la fosse aux lions…

Un parc avec grand huit et galerie de monstres est le décor de ce neuvième épisode. Pour se sauver, les enfants sont obligés de se faire passer pour des enfants mal formés. Ils utilisent alors les subterfuges du comte Olaf pour se déguiser. On découvre certaines choses sur la bande des malfaiteurs et surtout on constate une fois de plus de leur cruauté. L'auteur n'épargne pas ses petits lecteurs en édulcorant leurs crimes. Comme dans les précédents opus, les invraisemblances dans l'histoire sont nombreuses, mais elles donnent le "ton" de la série qui ressemble de plus en plus à une grande armoire pleine de tiroirs : différences-apparences, jalousie, deuil, spoliation, crédibilité des médias…
Une fois de plus, j'ai eu plaisir à lire une aventure des orphelins Baudelaire. Ce fut une petite récréation bien agréable. Il me reste encore quatre tomes pour apprendre plus de choses sur le V.D.C. et savoir si Violette, Klaus et Prunille, enfants courageux et ingénieux, vont enfin se débarrasser du comte Olaf.
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Une nouvelle mésaventure des orphelins Baudelaire se termine.

Cette fois, c'est dans une fête foraine qu'ils ont atterri. Souvenez-vous, nous les avions laissés suite à l'incendie de la clinique Heimlich, alors qu'ils venaient de se cacher dans le coffre de la voiture du comte Olaf, idée relativement hasardeuse, si vous voulez mon avis. Parce que du coup, eux qui cherchent par tous les moyens à lui échapper se retrouvent au plus près de lui. Mais nos orphelins ne sont pas idiots et vont nous prouver qu'ils sont aussi doués dans l'art du déguisement que le comte Olaf lui-même. D'ailleurs, si vous voulez mon avis, tout ce petit monde est beaucoup trop doué pour se déguiser et ne pas être reconnu. D'ailleurs, il me vient à l'idée que les orphelins ont quand même beaucoup plus de jugeote que le comte Olaf puisqu'eux le reconnaissent systématiquement alors que lui ne se doute absolument pas de qui se trouve sous son nez.

Bref, l'un des éléments qui rendent ce tome-ci différent des autres, c'est que cette fois, le comte Olaf est là dès le début de l'histoire. Et cette fois, ce n'est pas lui qui cherche à mettre la main dessus. Enfin, certes, il a toujours dans l'idée de les trouver pour obtenir leur héritage, mais comme il ne sait pas qu'ils sont juste là, à portée de main, le danger, bien que toujours présent, se fait ressentir différemment. Autre « nouveauté » (je la mets entre guillemets parce qu'après coup, je me suis rendue compte qu'en fait c'était plus une nouveauté du tome précédent), un des sbires d'Olaf reste sur le carreau. Et ça, on n'y est pas habitués. On pourrait se réjouir du fait que son équipe de malfaiteurs se réduise, mais en fait elle augmente de l'autre côté. Et puis, cette fois, les orphelins ont un allié adulte de leur côté et ça, ça fait longtemps que ça ne leur était pas arrivé.

Encore une fois, le mystère VDC est toujours bien présent. Et comme d'habitude, on n'apprend sur ces initiales que très peu de choses ce qui fait que notre curiosité n'est toujours pas rassasiée.

Comme d'habitude, la plume de Lemony Snicket est « parfaite ». Cynique à souhait.

En bref, une série dont je ne me lasse pas !
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Quoi de neuf du côté de Violette, Klaus et Prunille ? Les épisodes s'enchaînent, toujours plus complexes et absurdes. Après s'être échappés de la clinique Heimlich, les voilà qui vont faire l'attraction numéro un d'un parc de loisirs dans un domaine particulier... La fosse aux lions.
Laissez-moi vous dire que, même chez Snicket, ma suspension d'incrédulité consentie en a pris un coup. du reste, le même train-train que d'habitude, les gentils deviennent méchants ou meurent à la fin, et les personnages secondaires sont d'une stupidité crasse. Reste toujours l'affaire VdC qui captive notre attention, et le suspense, comme toujours. Finalement, ça se finit sur un chapitre XIII très court, à croire que l'auteur n'avait plus d'idées (et venant de Lemony Snicket, c'est très dur à croire). Sinon, on a droit à un bon vieux cliffhanger, tant mieux pour ceux qui aiment, tant pis pour ceux qui n'aiment pas. À vrai dire, celui-ci nous laisse entendre que le prochain tome sera riche en rebondissements, et sûrement plus intéressant.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les miracles, c’est comme les boulettes de viande en sauce : nul ne sait de quoi c’est fait, ni d’où ça vient, ni à quelle fréquence c’est censé revenir.
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- Payés ? Jamais. Madame Lulu ne donne pas un sou à monstres, excusez. Quand on est monstre, est grande chance si quelqu'un offre emploi.
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Quand j'ai lu les 13 tomes au bout d'un moment je voulais m' aréter ,mais j'ai continuer en me disant le conte olaf va mourir je n'ai pas fini le 13ème mais je sait que le conte olaf va mourir
je n'ai jamais pleurer devans ce livre même si l'auteur dit le contraire
je le conseille a d' asse bon lecteur
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- Nous expliquerons à Madame Lulu que notre vie est un enfer, et que nous espérons que tout iras mieux si nous travaillons pour elle. Remarquez, ce ne sera même pas un mensonge, ajouta Violette avec un soupir. Notre vie est bel et bien un enfer, et nous espérons bel et bien que tout aille mieux. Notre vie et si monstrueuse, au fond, que nous voilà presque des monstres sans avoir besoin de faire semblant.
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Bref, les catastrophes ne vous demandent jamais votre avis avant de s’abattre sur vous.
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Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire (Série Netflix, 2017) - Bande Annonce VF
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