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Critique de Syl


Syl
08 septembre 2014
Et voilà ! Après tant de péripéties, ils sont considérés comme assassin du comte Olaf !… toujours bien vivant celui-ci !… le journal le Petit Pointilleux développe l'actualité et leur donne la mauvaise part de l'histoire. Entassés dans le coffre d'une voiture, cassés, désespérés, les orphelins Baudelaire se retrouvent à nouveau aux prises du terrible manipulateur et de cette chère tante Esmé. Est-ce le terminus pour eux ? L'homme au mono-sourcil est déterminé… les enfants ne doivent plus se mettre en travers de son chemin !
Au fin fond du pays, dans un parc d'attractions tenu par Madame Lulu, voyante de son état, les enfants pensent que plus personne ne peut venir à leur secours. Alors, dans un dernier élan plein de courage, ils tentent de s'échapper en se faisant passer pour un monstre-loup à deux têtes. Il faut préciser que Madame Lulu aime exhiber des difformités dans sa galerie des Monstres… contorsionniste, ambidextre, bossu… et une Beverly-Elliot, alias Violette et Klaus, ferait une belle sensation ! Costumés, grimés, les enfants découvrent un univers étrange et cruel.
Sous un chapiteau, le fouet est prêt à claquer. C'est l'homme aux crochets qui le fait danser. Les crochets ? ils sont à la place de ses mains. Aucune humiliation n'est épargnée. La vie est bien triste ! mais une petite lueur vient les réconforter… Ils apprennent que le comte Olaf est perturbé. D'après Madame Lulu, un des parents Baudelaire aurait survécu à l'incendie de leur maison. La boule de cristal est formelle !

Et arrivent les lions… cadeaux du comte Olaf pour l'inestimable Madame Lulu.
Mais qui est-elle vraiment ? Les enfants Baudelaire vont essayer de répondre à cette question, tout en essayant de ne pas tomber dans la fosse aux lions…

Un parc avec grand huit et galerie de monstres est le décor de ce neuvième épisode. Pour se sauver, les enfants sont obligés de se faire passer pour des enfants mal formés. Ils utilisent alors les subterfuges du comte Olaf pour se déguiser. On découvre certaines choses sur la bande des malfaiteurs et surtout on constate une fois de plus de leur cruauté. L'auteur n'épargne pas ses petits lecteurs en édulcorant leurs crimes. Comme dans les précédents opus, les invraisemblances dans l'histoire sont nombreuses, mais elles donnent le "ton" de la série qui ressemble de plus en plus à une grande armoire pleine de tiroirs : différences-apparences, jalousie, deuil, spoliation, crédibilité des médias…
Une fois de plus, j'ai eu plaisir à lire une aventure des orphelins Baudelaire. Ce fut une petite récréation bien agréable. Il me reste encore quatre tomes pour apprendre plus de choses sur le V.D.C. et savoir si Violette, Klaus et Prunille, enfants courageux et ingénieux, vont enfin se débarrasser du comte Olaf.
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