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Critique de LeScribouillard


Je vois fleurir ici et là des "Je commence à me lasser", et il est vrai qu'on en est quand même au tome 10. Pourtant, à bien y voir, celui-ci relève un peu la barre face au précédent.
Les orphelins Baudelaire sont fades, stupides, idiots, et n'évoluent jamais ? Nous comprenons votre douleur. Des vrais cruchons, comme le dit le comte Olaf. Néanmoins, ils évoluent, peu et lentement, mais c'est déjà une bonne nouvelle. Rappelez-vous au tome 1, quand ils comprenaient enfin qu'ils ne pourraient se débrouiller qu'en comptant sur eux-même ; au tome 7, quand ils décidaient (enfin) de se prendre en main ; à la toute fin du tome 9, ils ont vraiment compris, de manière assez cruelle, qu'ils ne pouvaient jamais faire confiance au comte Olaf (évidemment, ils vont recommencer par nécessité, mais chut !). de même, Prunille n'est plus un pauvre bébé un peu idiot, et elle le fera bien remarquer : les orphelins Baudelaire grandissent, comme vous et moi. Cela dit, on pourra toujours critiquer un côté un peu gentillou, à ne jamais vouloir du mal, ce qui ôte de l'ambigüité au récit. Mais passons.
En-dehors d'un ou deux deus ex machina que je trouve à présent moins fameux avec l'âge, voilà sans doute un tome parmi les meilleurs de la série, qui commence in media res par une situation qui semble inextricable, pour se terminer sur une situation plus inextricable encore. Les monts Mainmorte sont décrits par Snicket de sa plus belle plume toute suintante d'humour noir absurde et de cruauté gratuite, tant et si bien que même ceux qui ont trouvé cette particularité s'émoussant au fil des livres auront probablement l'impression d'un retour aux sources. Et enfin, on en apprend énormément sur VdC. Et ça, ça valait la peine de le lire.
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