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Les désastreuses aventures des orp... tome 10 sur 13

Brett Helquist (Illustrateur)Rose-Marie Vassallo-Villaneau (Traducteur)
EAN : 9782092517574
367 pages
Nathan (17/01/2008)
3.94/5   396 notes
Résumé :
Nous retrouvons dans ce tome 10 des Désastreuses aventures Violette et Klaus Baudelaire dans le pétrin où les avait laissés le tome 9 – et Prunille n'est pas mieux lotie, emportée vers les cimes dans l'auto noire du sinistre comte Olaf, sur les genoux de la sinistre Esmé, en compagnie de leurs sinistres comparses… Rappelons que l’expédition vers les monts Mainmorte a pour but de retrouver le dernier QG des VDC – mystérieuse société secrète à laquelle semblent avoir ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Je sais, je ne devrais pas persister avec cette saga. Mais j'ai vraiment envie de savoir comment elle se termine et du coup, je continue malgré le fait que je ne suis plus transportée par l'histoire depuis un bon moment maintenant. Et encore une fois, c'est vraiment dommage car tout que ce soit dans les personnages, la trame et l'univers aurait pu donner une saga géniale.

Mais voilà, l'auteur persiste à ajouter des passages qui coupent le récit et n'apporte rien (mis à part des haussements d'yeux, et des lectures en diagonale régulière), à mettre les enfants dans des situations abracadabrantes, de faire passer les adultes pour des idiots, à faire agir ses héros comme des idiots aussi de temps à autre, à épaissir le mystère sans jamais rien dévoiler (les "traductions" possibles de VDC toutes les cinq secondes, c'est lassant)... Bref, c'est bien malheureux.

Après, il y a certains points qui font que le récit devient plus intéressants. Déjà le schéma classique des premiers tomes n'existe plus (il était temps !!!). Ensuite, un nouveau personnage fait son entrée et donne un regain d'énergie à l'histoire. Bon, cela ne va durer que pour ce tome dix par contre, mais il a au moins le mérite d'apporter du nouveau, de donner quelques indices sur les nombreux mystères qui planent et d'être du côté des Baudelaire. Leurs alliés sont peu nombreux depuis le début de leur aventure. Deuxième point : Prunille. Je ne sais pas exactement quel âge à la plus jeune des enfants, mais elle a le mérite dans ce dixième tome de montrer qu'elle est autre chose qu'un bébé avec des dents redoutables. Elle prend du gallon si je puis dire. Et franchement, elle donne même l'impression d'être la plus clairvoyante du groupe.

La fin est toujours aussi catastrophique mais au moins, les trois frère et soeurs savent ce qu'ils doivent chercher à présent et ont glané quelques indices. C'est toujours cela de pris. Il reste trois volumes encore...
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La Pente glissante, malgré toutes les dénégations de l'auteur qui martèle ma tête, fait sans conteste partie de mes préférés. Alors oui, les talents des Baudelaire sont de plus en plus invraisemblables mais l'action est bien menée du début à la fin. Pas de longueurs dans ce tome-ci. Il commence sur des chapeaux de roue avec une roulotte qui risque de tomber au fond d'un gouffre, entraînant avec elle les deux aînés Baudelaire. Les Baudelaire commencent l'aventure séparés. Prunille, en digne Mata Hari/ Cendrillon, profite des corvées pour espionner les tristes sires que forment la troupe du Comte Olaf. Depuis le tome 5, il aura fallu 5 tomes pour en apprendre plus sur VDC! Alors pas de bond de joie, Lemony Snicket nous mène toujours par le bout du nez. Chaque énigme résolue en suscite trois de plus, mais quelque part c'est ce qui fait le charme de la narration. On en apprend un peu plus sur notre narrateur au passage, notamment sur la raison pour laquelle il fuit. .
C'est aussi l'occasion de rencontrer de nouveaux personnages, bon ou moins bon .
Le narrateur utilise toujours les ingrédients de la même recette : des mises en garde qui nous donnent juste envie de poursuivre, des ellipses narratives qui font sourire, des personnages et des situations grotesques et bien sûr encore et toujours le talent des Baudelaire.

Si on en croit la fin du roman le tome suivant s'annonce trempé et champignonneux. D'autant qu'une course à la montre est amorcée ( pourquoi si tard dans la tomaison, c'est mon grand regret!) Un programme qui promet!

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Dans le dernier épisode, nous avions laissé les enfants Baudelaire dans une triste situation !… tous les trois prisonniers du comte Olaf qui n'en demandait pas tant et qui sélectionne la plus petite de la fratrie pour ses sombres affaires. Pour la première fois de leurs désastreuses aventures, les enfant se retrouvent séparés. D'un côté, Prunille aux prises des intrigants (Olaf et sa fiancée tante Esmée), et de l'autre, au bout d'une corde, Klaus et Violette. Les desseins criminels de l'usurpateur sont comblés lorsque les aînés enfermés dans une roulotte tombent dans un ravin.

Triste… triste… Des Baudelaire, il ne reste donc que Prunille qui va servir de bonne à tout faire dans les quartiers généraux du Val des Douze Courants d'air. Comment un bébé pourrait s'en sortir, me direz-vous… et je vous répondrai qu'un Baudelaire ne baisse jamais les bras !
Preuve… Klaus et Violette, doués d'une ingéniosité incroyable, parviennent en s'en sortir ! Perdus quelque part dans les monts de Mainmorte, attaqués par des moucherons voraces, recueillis par une bande d'adolescents, les Scouts des Neiges, frère et soeur vont tout faire pour récupérer Prunille. Dans leur équipée de fortune, ils ont la surprise de retrouver Carmélita la pimbêche qu'ils avaient rencontrée lors de leur séjour dans le pensionnat, et vont faire la connaissance du troisième triplé Beauxdraps, celui qu'on pensait avoir péri dans un incendie. Quigley est lui aussi sur les traces des mystérieuses abréviations, V.D.C., et essaie de découvrir où sont passés Duncan et Isadora. Grâce à lui, on va en savoir un peu plus sur la machiavélique conspiration et comprendre que les parents Baudelaire appartenaient à une société secrète…

Dans ce dixième tome, on voit une nette progression de l'histoire. Certaines réponses sont données, le scénario final commence à s'ébaucher et des personnages tombent les masques. Certes, c'est un peu brouillon et les Baudelaire sont toujours livrés à leur triste destin, mais nous allons enfin vers un épilogue ! du moins, je l'espère…
PS. : Prunille commence à parler !
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Et voilà, ça y est, j'ai dépassé la série ! Ce qui veut dire qu'à partir de maintenant, je ne connaitrai pas à l'avance les prochaines mésaventures des orphelins Baudelaire, ni leur issue (même si je me doute qu'ils s'en sortent toujours, sinon il n'y aurait pas de suite !).

Et je commence par cette aventure-là, la Pente Glissante. Je ne dirai pas que c'est le meilleur tome de la série, néanmoins, il m'a beaucoup plu (mais peut-être est-ce son côté inédit qui l'a rendu plus intéressant ?). Ici, pour la première fois depuis le début de la série, les orphelins sont séparés pendant une très grande partie du livre, entre Prunille qui est aux mains d'Olaf et sa bande et Violette et Klaus que nous avons laissé à bord d'une roulotte sur le point de basculer dans un ravin. Nous avons donc désormais une alternance entre ce que vivent les deux aînés et ce vit Prunille de son côté.

Ici également, nous retrouvons un personnage que nous ne pensions jamais plus revoir ! (Mais je ne vous dirai pas lequel, pour essayer de maintenant un peu de surprise). Et ces retrouvailles donnent une nouvelle tournure à l'histoire.

Ici aussi, nous en apprenons encore un peu plus sur VDC, et même si nous ne savons toujours pas parfaitement de quoi il s'agit, nous commençons à entrevoir des explications. Pour autant, le mystère demeure, nous donnant envie de poursuivre pour enfin comprendre le fin mot de l'histoire.

Je viens de penser que maintenant, et en fait c'est le cas depuis l'épisode précédent, il n'y a plus d'histoire de Comte Olaf déguisé qui trompe tout le monde sauf les enfants. Les enfants ne sont plus entourés d'adultes aveugles qui ne comprennent rien du tout à ce qui se trame sous leur nez. La série commence à sortir des sentiers battus, nous propose des aventures qui se ressemblent moins, ce qui les rend plus imprévisibles. L'histoire évolue, les personnages aussi (Prunille n'est plus un bébé !).

Encore une fois la narration de Lemony Snicket vient pimenter un peu tout ça, toujours avec cynisme et cette façon, que j'adore particulièrement, de nous expliquer certaines expressions, certains mots, en fonction de l'histoire. Quant à Lemony Snicket en lui-même, plus il en dévoile dans ses petits appartés, plus on comprend que, d'une manière ou d'une autre, il doit être lié aux Baudelaire et à leurs mésaventures. Reste à comprendre comment !

La suite au prochain épisode !
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Je vois fleurir ici et là des "Je commence à me lasser", et il est vrai qu'on en est quand même au tome 10. Pourtant, à bien y voir, celui-ci relève un peu la barre face au précédent.
Les orphelins Baudelaire sont fades, stupides, idiots, et n'évoluent jamais ? Nous comprenons votre douleur. Des vrais cruchons, comme le dit le comte Olaf. Néanmoins, ils évoluent, peu et lentement, mais c'est déjà une bonne nouvelle. Rappelez-vous au tome 1, quand ils comprenaient enfin qu'ils ne pourraient se débrouiller qu'en comptant sur eux-même ; au tome 7, quand ils décidaient (enfin) de se prendre en main ; à la toute fin du tome 9, ils ont vraiment compris, de manière assez cruelle, qu'ils ne pouvaient jamais faire confiance au comte Olaf (évidemment, ils vont recommencer par nécessité, mais chut !). de même, Prunille n'est plus un pauvre bébé un peu idiot, et elle le fera bien remarquer : les orphelins Baudelaire grandissent, comme vous et moi. Cela dit, on pourra toujours critiquer un côté un peu gentillou, à ne jamais vouloir du mal, ce qui ôte de l'ambigüité au récit. Mais passons.
En-dehors d'un ou deux deus ex machina que je trouve à présent moins fameux avec l'âge, voilà sans doute un tome parmi les meilleurs de la série, qui commence in media res par une situation qui semble inextricable, pour se terminer sur une situation plus inextricable encore. Les monts Mainmorte sont décrits par Snicket de sa plus belle plume toute suintante d'humour noir absurde et de cruauté gratuite, tant et si bien que même ceux qui ont trouvé cette particularité s'émoussant au fil des livres auront probablement l'impression d'un retour aux sources. Et enfin, on en apprend énormément sur VdC. Et ça, ça valait la peine de le lire.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Les deux jeunes Baudelaire, il va de soi, n'avaient encore jamais mis les pieds dans cette caverne et, pour autant que je sache, ils ne les y remirent jamais, pas même en redescendant de la montagne avec leur petite sœur retrouvée. Et cependant, au creux de cet antre dans lequel ils s'introduisaient en tremblant les attendaient deux choses connues d'eux.
La première était le feu. Sitôt à l'intérieur, tous deux comprirent qu'ils n'avaient plus à se soucier des moucherons, car l'endroit sentait la fumée à plein nez et d'ailleurs, là-bas, tout au fond, on devinait le rougeoiement de flammes. Pour eux, le feu n'était certes pas un ami, mais pas un étranger non plus ; ici, il pouvait se faire allié.
Mais lorsque les deux enfants, hésitants, firent trois ou quatre pas de plus, ils eurent la seconde surprise de reconnaître la voix d'une personne familière – une personne, pour être précis, qu'ils auraient beaucoup mieux aimé ne plus jamais rencontrer.
— Hé ! espèces de pifgalettes ! grinça cette voix au fond de la caverne. Qui vous a invités ?
Et ce son aigre, pour un peu, leur aurait fait regretter de n'être pas restés plutôt en compagnie des moucherons des neiges.
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Le destin est un étrange restaurant où l'on n'a pas choisi de s'attabler, dans lequel des serveurs bizarres apportent essentiellement des plats qu'on n'a jamais commandés et qu'on est loin de toujours apprécier.
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(...) les regrets sont, comme les souhaits, pareils à la gorgée de champagne qu'on savoure en regardant s'éteindre les bougies du gâteau d'anniversaire.
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Ça me rappelle un distique qu'a écrit ma sœur,dit Quigley;et il récita ce court poème, signé Isadora Beaudraps :
Faire la fête à mi-chemin
Risque de gacher la fin.
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Moi, avoua Klaus pensif, en creusant cette fosse, je n'arrêtais pas de penser à un truc que j'ai lu, un jour, dans un livre écrit par un philosophe très connu, j'ai oublié son nom. Il disait quelque chose comme : « Quiconque combat des monstres doit prendre garde, en ce combat, de ne pas devenir monstre lui-même. Et si tu regardes longtemps l'abîme, alors l'abîme regardera en toi. »
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Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire (Série Netflix, 2017) - Bande Annonce VF
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