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Citations sur Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, to.. (7)

On vous l’a sûrement déjà dit, il faut apprendre à bien choisir ses lectures. Mal les choisir peut nuire gravement à la santé. Un exemple. Vous vous baladez en montagne et, tout en marchant, vous lisez les œuvres complètes d’Hérodote au lieu de lire : ATTENTION, RAVIN. Vous n’irez pas au bout de cette lecture. Vous n’avez pas fait le bon choix.
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"- Silence ! répliqua la vieille dame. Oui, enfants Baudelaire, je suis sûre que vous vous tracassez, à propos du comte Olaf. Mais nous sommes vos tuteurs et nous vous protégerons. D’ailleurs, nous avons promulgué une nouvelle règle, la règle n° 19833. Elle précise clairement qu’aucun criminel n’est admis dans l’enceinte de notre cité."
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-Des distiques?
-Oui. Un distiques, expliqua Klaus, c'est un poème avec deux vers seulement, qui rime entre eux.
Alors, avec la plus étrange expression que les enfants aient jamais vue, Hector extirpa de sa poche un petit rouleau de papier.
-Comme ceci? demanda-t-il.
Et il déroula le papier.
Les enfants allongèrent le cou.
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Vous l'avez peut-être noté,un mot revient souvent dans ce récit:idée.Rien d'étonnant.Les enfants Baudelaire ne manquent pas d'idée,par bonheur,et le compte Olaf a son idée,c'est le moins que l'on puisse dire.
Les idées sont chose étrange.Une idée,on ne sait trop ce que c'est,ni d'où ça vient,ni où ça loge.Tantôt on l'a en tête,tantôt derrière la tête.Avoir une petite idée vaut parfois mieux qu'en avoir des grandes.N'avoir pas la moindre idée est d'ordinaire fâcheux,mais se faire des idées n'est pas fameux non plus.Certaines idées sont fixes,d'autres vous trottent dans la tête.Certaines sont sensées être noires,mais qu'en savons-nous,puisqu'elles sont invisibles?Et,bien que nul n'ait jamais touché une idée,nous parlons souvent de les combattre,de les repousser-ou de les caresser.
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Certaines idées sont fixes, d’autres vous trottent dans la tête. Certaines sont censées être noires, mais qu’en savons-nous, puisqu’elles sont invisibles ?
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Une fois de plus, ils se sentaient tout choses, comme s'ils avaient avalé chacun trois grands papillons voletants. Mais l'effet était plus étrange encore, parce qu'ils éprouvaient à la fois un immense soulagement - et même une pointe d'excitation - à l'idée que le comte Olaf était pris, et de l'horreur mêlée d'effroi à la pensée qu'il risquait le bûcher. On n'avait pas le droit de tuer quelqu'un, jamais ; même quelqu'un d'odieux, même un criminel. Et le bûcher était une monstruosité d'un autre âge - une monstruosité d'autant plus monstrueuse à leurs yeux que c'était le feu, tragiquement, qui leur avait enlevé leurs parents.
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Elle en oubliait aussi d’avoir peur ; c’est une des vertus de l’indignation.
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