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EAN : 9781401242961
528 pages
DC Comics (01/10/2013)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Jim Aparo was one of the premier Batman artists of the 1970s, working primarily on the Batman team-up title THE BRAVE AND THE BOLD. Now, DC collects Aparo's run on the series in hardcover for the first time from the beginning. Aparo portrayed Batman as a detective who operated in shadow, yet captured the action and thrills of the Caped Crusader.

These stories feature appearances by numerous DC heroes (and villains) including Plastic Man, Metamorpho, S... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome est le deuxième dans la collection qui nréédite les histoires de Batman illustrées par Jim Aparo. Il fait suite à Legends of the Dark Knight: Jim Aparo Vol. 1 qui contient les épisodes 98, 100 à 102 et 104 à 122 de la série The Brave and the Bold, initialement parus de 1971 à 1975. Ce deuxième tome comprend les épisodes 123 à 136, 138 à 145 et 147 à 151 de la série The Brave and the Bold, ainsi que les épisodes 437 & 438 de la série Detective Comics, tous dessinés et encrés par Jim Aparo. Les 2 exceptions sont les numéros 126 dessiné avec John Calnan, et 148 dessiné avec Joe Staton. Bob Haney est le scénariste principal de ces histoires, à l'exception de l'épisode 143 coécrit avec Cary Burkett, de l'épisode 147 écrit par Cary Burkett, et des 2 épisodes de la série Detective Comics écrits par Archie Goodwin. Chaque épisode propose une histoire complète, avec deux exceptions : l'histoire du numéro 129 qui se continue dans le 130, et celle du 142 qui se poursuit dans le 143.

Le principe de la série The Brave and the Bold est celui de l'équipe : dans chaque numéro, Batman collabore avec un superhéros différent. Épisode 123 - le préfet de police James Gordon ordonne à Batman, d'arrêter Bruce Wayne qui est accusé de fraude et de meurtre. Confronté par Batman, Bruce Wayne est obligé de lui rappeler qu'il est en fait Plastic man (Patrick O'Brian) qu'il a lui-même embauché pour enquêter sur le vol d'une statue tribale. Épisode 124 - Batman enquête avec Sergeant Rock sur le vol d'un camion transportant une cargaison de fusils à destination de l'armée. Mais The Thousand (le groupe terroriste coupable du vol) s'en prend à Jim Aparo, alors qu'il est en train de dessiner l'histoire. Épisode 125 - Bruce Wayne et Barry Allen se rendent à Rangoun en Birmanie afin de conclure une affaire pour le compte du gouvernement des États-Unis : récupérer un stock de drogues auprès du général Lin Chan. Épisode 126 - Batman est chargé par l'armée de récupérer un satellite maritime capable de localiser les sous-marins ; il demande l'aide d'Aquaman (Arthur Curry). Épisode 127 - Batman est chargé par Gordon de retrouver un responsable d'une organisation de passeurs d'immigrés clandestins qui opère depuis une île située dans les Caraïbes ; il demande l'aide de Wildcat (Ted Grant).

Épisode 128 - le shah de l'état de Karkan a été enlevé en plein Gotham durant son trajet depuis l'aéroport ; Batman bénéficie de l'aide de Mister Miracle (Scott Free) et Big Barda. Épisodes 129 & 130 - Oliver Queen a fait l'acquisition d'une statue appelée Emperor Eagle. Alors qu'il revient d'Angleterre avec la statue dans la soute, l'avion est dérouté et les passagers pris en otage par Joker et Two-Face. Épisode 131 - Batman se tient sur un toit pour assurer la sécurité d'un ambassadeur. Ce dernier monte dans sa limousine où il est attaqué par un jaguar. La voiture percute un lampadaire. le premier jaguar est neutralisé par Wonder Woman (Diana Prince) qui le capture dans son lasso. le deuxième jaguar parvient à s'enfuir sur les toits, sous les yeux de Batman et Wonder Woman.

Depuis le début des années 2010, l'éditeur DC Comics propose des rééditions des aventures de Batman sous le titre Legend of the Dark Knight, et sous celui de Tales of the Batman, en rassemblant des épisodes réalisés soit par un artiste particulier (Marshall Rogers, Gene Colan, Norm Breyfogle, Michael Golden, Alan Davis, Carmine Infantino) ou un scénariste (Archie Goodwin, Len Wein, Gerry Conway, Alan Brennert). le lecteur sait donc qu'il ne va pas trouver une tranche d'épisodes qui se suivent, mais une suite de numéros parfois discontinue. Ce phénomène ne se ressent pas dans ce recueil car il n'en manque que 2 (137 & 146) et les histoires sont complètes en 1 épisode. le titre de l'ouvrage indique son objectif : découvrir Batman dessiné par Jim Aparo. Cet artiste a débuté sa carrière pour DC Comics en 1966, recruté par Dick Giordano. Il a réalisé des comics mensuels jusqu'en 1997, essentiellement pour DC Comics. Il a été l'un des dessinateurs des séries Batman pendant les années 1980, en particulier pour Batman: A death in the Family (la mort de Jason Todd), et pendant Knightfall. Il s'agit donc d'un artiste qui a marqué le personnage de son empreinte. Sa carrière de dessinateur de comics couvre les époques qualifiées d'âge d'argent (1956-1970), d'âge de bronze (1970-1985) et d'âge moderne.

Ces histoires se déroulent avant Crisis on Infinite Earths (1986) de Marv Wolfman & George Perez. Batman est un superhéros plutôt bien vu à Gotham qui collabore avec la police, l'armée, et qui n'hésite pas à sortir au grand jour, au vu de tout le monde. Il porte son slip par-dessus ses collants. Jim Aparo le représente comme un homme musculeux, sans qu'il n'ait une carrure de bodybuilder. Il porte tout le temps sa cape, même sous l'eau, car son allure globale est plus importante que la praticité de son costume. Il lance souvent son filin droit devant lui pour s'en aller, même si le dessin montre parfois qu'il n'y a rien à quoi l'accrocher (par exemple dans un parc).

Les conventions narratives de cette époque différent de celles actuelles par plusieurs points. Pour commencer, les scénaristes sont priés de raconter des histoires conséquentes ; il n'y a donc pas de place à perdre avec des superhéros prenant la pose en cours d'histoire dans un dessin en pleine page. Quand il regarde la couverture de chaque épisode, le lecteur se rend compte que ces dessins en pleine page étaient au mieux réduits aux deux tiers de la page pour laisser la place au logo de la série, et qu'ils devaient eux aussi raconter une histoire. Ces caractéristiques se voient également sur le dessin en pleine page d'ouverture en début de chaque épisode. du coup, Jim Aparo n'avait pas la possibilité de montrer Batman dans une pose iconique. Quand il refeuillète ce tome après coup, il se rend compte que bien souvent (au moins les quatre cinquièmes de chaque épisode), le scénariste fournit beaucoup d'informations sous forme de texte et que sa narration ne se prête pas à plus de 4 ou 6 cases pour décrire une seule action, soit au plus une page.

En dépit de ces fortes contraintes narratives, Jim Aparo montre un sens de la mise en scène déjà élaboré car lors des combats physiques, il découpe la séquence de manière à ce que le lecteur puisse suivre les déplacements et les mouvements des personnages d'une case à l'autre, sans que cela n'en devienne une chorégraphie. Batman est donc un individu à la musculature parfaite, sans être exagérée, qui se déplace avec une certaine grâce. Quand il en a la place, Aparo augmente ses mouvements de cape, pour la rendre plus ample, avec un déploiement arrondi. Il conserve toutefois sa longueur réelle, sans la rallonger pour un effet expressionniste. le lecteur contemporain apprécie la variété des expressions qui se lisent sur le visage de Batman, car même s'il a souvent les mâchoires serrées ou la bouche ouverte sous le coup de la surprise, il lui arrive aussi de sourire ou de se montrer un tantinet moqueur. Au fil de chaque épisode, il est même plus souvent représenté en train de réfléchir ou en train de dialoguer que dans l'action (pour que le scénariste puisse caser le volume d'informations requises).

Au fil de cette petite trentaine d'épisodes, Jim Aparo doit représenter de nombreux superhéros, dont une poignée qui revient deux fois. le lecteur constate la qualité de la conception visuelle de chacun de ses personnages, car ils sont tous aisément identifiables uniquement par leur costume qu'Aparo reproduit avec fidélité, alors qu'il ne les a pas conçus. À chaque aventure, le lecteur peut constater que Bob Haney ne manque pas d'inspiration pour inventer à chaque fois un nouvel enjeu, pour varier les environnements, pour mettre en valeur les capacités de déduction de Batman, et les superpouvoirs de celui avec qui il fait équipe. Jim Aparo dessinant de manière descriptive, ses pages montrent une capacité impressionnante à tout représenter : des figurants à l'allure toujours différente, des bureaux et des appartements chacun avec leur aménagement spécifique, des voitures, des camions, un phare, des hommes grenouilles, des navires, des avions, des balises maritimes, un désert sablonneux, une prison, des rues, des immeubles, de la technologie d'anticipation, le port avec les quais, une discothèque, etc. En y regardant de près, le lecteur s'aperçoit que Jim Aparo gère bien le relief de chaque endroit et les volumes, mais qu'il applique un degré de simplification dans sa représentation, en particulier en milieu urbain, introduisant parfois une forme de naïveté.

Malgré le plaisir qu'il prend à découvrir un échantillon représentatif de cet artiste, le lecteur doit bien reconnaître que le rythme soutenu des aventures empêche le scénariste de faire beaucoup plus que de débiter de l'aventure au kilomètre. Lui aussi, il lui arrive de prendre des raccourcis, ou d'accélérer encore le rythme quand il se rend compte qu'il a rempli son quota de page et qu'il faut qu'il clôture son intrigue dans les 2 pages qui lui restent. Il y a une exception de taille à cet abattage mensuel : le numéro 124, celui où Bob Haney et Jim Aparo apparaissent en tant que personnages. le scénariste met en scène une mise en abîme très réussie où les auteurs doivent faire triompher Batman et Sgt. Rock, tout en échappant aux mêmes terroristes que poursuivent les superhéros.

Il est bien sûr difficile d'attribuer une note à ce recueil. Il remplit parfaitement sa fonction de faire découvrir le travail de Jim Aparo pendant l'âge de bronze des comics, sur l'un des personnages qu'il a le plus dessiné, avec l'apparition de nombreux superhéros de l'univers partagé DC, sans avoir besoin de connaitre la continuité de l'époque. de ce point de vue, il mérite 5 étoiles pour la qualité de la reprographie des pages, netteté des traits encrés, vivacité des couleurs. Il est plus difficile de l'apprécier pour la qualité des ses histoires fortement focalisées sur l'intrigue au détriment de la personnalité des protagonistes ou de toute autre considération, ou pour la fluidité de sa narration visuelle, très contrainte par les intrigues, par la place des cellules de texte, et par les exigences éditoriales de l'époque concernant les formes à respecter pour les comics. de ce point de vue, l'indigestion guette le lecteur à force de voir défiler des criminels systématiquement punis en fin d'épisode. 3 étoiles avec ce point de vue.
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