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EAN : 9782268073330
324 pages
Les Editions du Rocher (15/05/2012)
3.45/5   21 notes
Résumé :
1538. La cour du roi François Ier est fastueuse. Un mouvement magnifique venu d’Italie, la Renaissance, exalte la beauté dans les arts. Architecture, peinture, sculpture : François est un esthète, un roi bâtisseur. Mais ses décisions politiques sont souvent influencées par sa redoutable et ambitieuse maîtresse, Anne de Pisseleu, duchesse d’Etampes.
Arrivée de son Italie natale, la petite duchessina, Catherine de Médicis, a épousé Henri, duc d’Orléans, deuxièm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Bien que terni à partir de 1562 par les guerres de religion, le XVIe siècle est bien le siècle De La Renaissance en France.
En cette première moitié du XVIe siècle, la France est un royaume apaisé, prospère, solidement administré, sur lequel règnent d'abord François Ier puis son fils Henri II. Mais ces deux rois ont un point faible : les femmes. Et c'est au sein même de cette Cour florissante et fastueuse que s'affrontent les favorites de François Ier et d'Henri II, Anne de Pisseleu et Diane de Poitiers, sous le regard de la jeune dauphine, Catherine de Médicis.


UNE STRUCTURE LIMPIDE ET TRÈS AGRÉABLE
Découpé en courts chapitres chronologiques et géographiques bien rythmés, ce roman suit les mouvements de la Cour, alors très mobile, évoluant de château en château en fonction des saisons et des impératifs politiques (Fontainebleau, Saint-Germain-en-Laye, Paris, Amboise, Chambord, Blois, Rambouillet, etc.). Cette structure permet au lecteur de choisir aisément par lui-même son rythme de lecture sans jamais se perdre.

Par ailleurs, le style est fluide, clair et agréable. le récit ne comporte pas de longueurs et alterne de nombreux dialogues et quelques passages narratifs, rendant le roman très vivant. Petit plus, certains dialogues sont de temps en temps marqués d'un astérisque indiquant que le dialogue est réel et a bien été prononcé par le personnage en question.


L'HISTOIRE DE FRANCE VUE PAR LE TROU DE LA SERRURE
Le terme "trou de la serrure" pourrait être considéré comme péjoratif, mais il ne l'est vraiment pas dans le cas présent.
Tout en se basant sur une documentation sérieuse (dont la riche bibliographie proposée en fin d'ouvrage est un témoignage), l'auteur a pris le parti de nous raconter non pas l'histoire de France au XVIe siècle mais l'histoire de la Cour, un microcosme, vue au plus près par un narrateur omniscient au courant de toutes les pensées et sentiments des différents protagonistes. Se concentrant prioritairement sur les personnages, l'auteur n'en oublie pas de restituer à grands traits le contexte historique, mais celui-ci reste toutefois beaucoup trop au second plan à mon goût. Les événements historiques ne sont mentionnés que par des notes de bas de page.

Certes, ce roman nous épargne ainsi la lourdeur de l'évocation des faits historiques et nous permet d'entrer facilement dans l'intimité des personnages, mais le récit en devient trop léger, pas suffisamment assis sur des bases historiques. Les personnages semblent évoluer en dehors de tout environnement réel ou historique. Aussi, ces notes de bas de page sont-elles un complément vraiment indispensable dans l'acquisition de quelques repères chronologiques ou de connaissances sur cette période. Cependant, certaines informations me semblent parfois amenées avec trop d'assurance : ainsi en va-t-il pour la note concernant la destinée de Françoise de Foix, dont on ignore véritablement la fin.


DES FEMMES AUX CARACTÈRES BIEN AFFIRMÉS EN PLEIN XVIE SIÈCLE
Anne de Pisseleu et Diane de Poitiers sont certes les maîtresses respectives de François Ier et d'Henri II, mais elles n'entendent pas se cantonner à ce rôle de favorite. Ces deux femmes cristallisent les premières oppositions religieuses avec deux clans qui se forment chacun autour d'elles, puisque Anne de Pisseleu défend les réformés tandis que Diane de Poitiers embrasse la cause des catholiques. Et cela, ni François Ier, ni Henri II n'en ont tenu compte. Préférant guerroyer ou festoyer, ils ont totalement sous-estimé la question religieuse ; plus grave, leurs maîtresses se sont servies de cette division religieuse naissante pour servir leurs propres intérêts. Et elles n'ont fait qu'envenimer le conflit qui opposait le roi à son fils, dans une relation déjà compliquée.

Amours, trahison, victoires, défaites... ces femmes oeuvrent dans l'ombre et n'ont pas le droit à l'erreur. Leur quotidien est fait de petites luttes qui semblent bien ridicules quand on songe à L Histoire, mais qui sont appréciables et croustillantes dans le cadre d'un roman, surtout quand survient la jeune et inexpérimentée Catherine de Médicis. Tous les ingrédients d'une intrigue romanesque sont là : François Ier a pour favorite Anne de Pisseleu. Henri, le dauphin, a épousé Catherine de Médicis, une jeune femme pas très jolie et incapable de lui donner un enfant. de toute façon, il avait déjà le béguin pour Diane de Poitiers, de vingt ans son aînée. François Ier et Henri II ne s'entendent pas, le second reprochant au premier ce que lui-même fait mais en pire, puisque François Ier a toujours pris soin d'épargner à la reine Éléonore toute humiliation. Anne de Pisseleu et Diane de Poitiers se haïssent ; quant à Catherine de Médicis ses jours à la Cour sont comptés... Bref, c'est Dallas à la Cour de France !


UN PORTRAIT DÉPOUSSIÉRÉ DE CATHERINE DE MÉDICIS
La personnalité de Catherine de Médicis est difficile à saisir parce qu'une légende noire est depuis toujours associée à son image, véhiculée par les historiens, l'école et les romanciers (notamment Alexandre Dumas et Michel Zévaco). Ce n'est véritablement que depuis la fin du XXe siècle que Catherine de Médicis a été réhabilitée, mais sa mauvaise réputation lui reste collée à la peau : étrangère à la Cour de France, elle a longtemps été considérée comme une femme machiavélique, dominatrice, arriviste, acariâtre, jalouse, etc. Ainsi, alors que je visitais le studiolo de Catherine de Médicis au château de Blois dans les années 1980, je me souviens que le guide nous avait raconté que Catherine de Médicis y dissimulait des poisons dans des placards à mécanisme secret. En réalité, ces placards servaient à exposer des oeuvres d'art et des livres précieux !

Ce roman nous fait découvrir une jeune Catherine de Médicis, qui vient d'arriver à la Cour de France. Si son beau-père, François Ier, l'apprécie beaucoup pour sa vivacité d'esprit et son intelligence, il n'en va pas de même pour le jeune Henri qui n'a d'yeux que pour Diane de Poitiers. Issue d'une famille célèbre de Florence, Catherine de Médicis ne joue d'abord aucun rôle, mais tout change le jour où le dauphin meurt. Devenue dauphine, elle est ensuite méprisée par la Cour et négligée par Henri II car elle ne parvient pas à enfanter. Durant des années, Catherine va souffrir en silence, humble, subissant affronts et humiliations – Henri II considère Diane de Poitiers comme une seconde reine, initiales entrelacées H et D, Diane de Poitiers n'hésite pas à se mêler de ce qui ne la regarde pas, (notamment les relations intimes entre Catherine de Médicis et Henri II), etc. –, fragilisée dans son statut, puisque impuissante à donner un héritier à la couronne.

Pourtant, même à la mort d'Henri II, Catherine de Médicis reste digne et ne se venge pas de Diane de Poitiers : si elle lui retire le domaine de Chenonceaux, elle lui octroie le château de Chaumont. Geste élégant de sa part ou calcul politique pour ne pas s'aliéner le clan des Guises ? Mystère, mais il est patent que Catherine de Médicis est une femme cultivée, intelligente, diplomate, rusée, courageuse ; elle est dotée d'un sens politique hors du commun, c'est une véritable stratège qui sait dissimuler son talent et ses capacités d'analyse pour se fondre dans un entourage qu'elle sait hostile. En témoigne son comportement lors de la mort d'Henri II : loin de se laisser abattre par le chagrin, elle fait face, ruse et défait la famille des Guises qui convoite le pouvoir. Elle parvient à être consensuelle, ménageant les susceptibilités des uns et des autres, afin de ne jamais susciter trop d'inimitié. Certes, elle n'est pas parvenue à empêcher les tueries des guerres de religion, mais elle a toujours oeuvré en faveur de l'affermissement du pouvoir royal et de la paix en tentant de réconcilier les clans rivaux des catholiques et des réformés.

Le portrait dressé de Catherine de Médicis dans ce roman est vraiment émouvant car débarrassé de tous ces poncifs, de tous ces mensonges transmis de siècle en siècle. Il redonne dignité, honneur et prestige à un personnage historique trop longtemps dénigré, détesté et méprisé. Un portrait inédit de Catherine de Médicis qui oeuvra toute sa vie pour la paix, soucieuse de l'autorité monarchique.


UNE TRAME ROMANESQUE MINIME FACE AU SUJET PRINCIPAL
L'histoire romanesque de tous ces personnages historiques est si forte que la trame romanesque imaginaire entre Oriane de Vaudricourt et Marc de Saint-Herray en devient accessoire, mais ces deux personnages jouent un rôle clé dans ce roman puisqu'ils ont chacun un pied dans un clan et ce positionnement permet à l'auteur de naviguer d'un clan à l'autre de manière fluide. Mais l'on prend tout de même plaisir à suivre leur relation assez compliquée !


DES ANNEXES PRÉCIEUSES
Outre la riche bibliographie dont j'ai déjà fait mention, une note de l'auteur à la fin de l'ouvrage apporte des précisions historiques sur le récit et sur le futur destin de Catherine de Médicis à la mort de son mari. Peut-être que cela fera l'objet d'un prochain roman, d'une suite ? En tout cas, on découvre plein de petites informations, par exemple que la rivalité entre Anne de Pisseleu et Diane de Poitiers est née d'un "concours de beauté" organisé dans le cadre des festivités organisées pour le mariage de François Ier et auquel les deux femmes sont arrivées à égalité alors qu'au moins huit ans les séparent.
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Véritable ouvrage d'histoire tant la romance est documentée et construite à partir de faits avérés, Les Lys pourpres est une forme de plaidoyer pour une reine souvent critiquée en partie pour son rôle dans le massacre de la Saint-Barthélemy. Il traite de la période où Catherine de Médicis était dauphine du royaume, puisque épouse du futur roi Henri II, puis reine avec l'accession de ce dernier au trône dans la succession de son père François 1er. L'ouvrage s'arrête lors de la disparition d'Henri II, mortellement blessé lors d'un tournoi en 1559. Décédé en dépit des « soins » d'Ambroise Paré dont l'évocation dans cet ouvrage donne quelques frissons dans le dos. Il est vrai que nous sommes devenus délicats en notre temps de refus de la douleur.

Jusqu'à la mort de son royal époux, Catherine de Médicis n'a pu jouer qu'un rôle de figurante dans la vie de la cour, reléguée qu'elle fut dans les pensées de celui-ci qui lui préférait Diane de Poitiers, pourtant de vingt ans son aînée. C'est cette période de la vie de Catherine de Médicis que Karin Hann a choisi d'évoquer dans ce roman très bien mené à mon goût, citant en bas de page ou en annexe toutes les références historiques. 23 ans à avaler des couleuvres pour cette femme intelligente et fort cultivée avec ce mari qui la négligeait, voire la rabaissait y compris publiquement, au profit de celle qui le consola de sa captivité en otage de Charles Quint. Karin Hann met en exergue la sincérité de ses sentiments non seulement à l'égard de son époux ingrat mais aussi de son pays d'accueil.

Karin Hann s'est attachée à démontrer le pouvoir qu'était celui des favorites, Anne de Pisseleu auprès de François 1er puis Diane de Poitiers auprès Henri II, sur leur souverain, le poids de leur influence politique et l'âpreté à préserver leur position au bénéfice de leur enrichissement personnel comme il se doit. Il faut dire que leur temps de grâce ne durait que ce que durait leur royal amant. La relégation était parfois brutale et sévère pour qui avait goûté aux ors des palais. Mais il ne nous viendra quand même pas à l'idée de plaindre ces courtisanes lors de leur « veuvage » tant leurs faveurs étaient commandées par l'intérêt au détriment la sincérité des sentiments.

L'héroïne de cet ouvrage reste cette reine effacée aux yeux de son époux, condamnée qu'elle était à pourvoir le royaume en héritiers et successeurs de leur père. Après une longue période d'infertilité elle eut dix enfants dont trois succédèrent à leur père sur le trône, les voyant disparaître tour à tour, et deux reines, une d'Espagne épousant Philippe II le fils de Charles Quint et l'autre en tant qu'épouse d'Henri IV, la reine Margot. Ce qui valut à Catherine de Médicis, après la mort de son époux de gouverner le pays en arrière-main, main de fer dans un gant de velours, tant elle était intelligente et au sens politique développé, et ce pendant trente ans en régence de rois juvéniles ou faibles de caractère.

Bel ouvrage qui se lit comme un roman puisqu'il en est un, avec lequel on perçoit sans ambages le parti pris de Karin Hann de rendre figure humaine à une reine dont on a trop retenu l'austérité au détriment de ses qualités d'épouse, de mère, de femme tout simplement. L'autrice rejoint le camp de ceux qui voient en cette reine une personne de compromis et non celle soufflant sur les braises qui couvaient entre catholiques et protestants. Ouvrage agréable à lire et propre à réconcilier ceux que l'histoire rebute pour son langage pompeux ou abscons et s'effraieraient de devoir maîtriser les arbres généalogiques des familles royales pour appréhender le contexte. Il se lit très bien par tout-un-chacun sans être féru d'histoire. Il paraît que cela existe.
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Propos liminaires
Je ne suis pas royaliste et le roi "élu de dieu" me parait d'une absurdité totale.
Mais j'ai besoin de regarder le passé pour comprendre mon présent et imaginer mon avenir.
Et puis, en 2020, le président n'est-il pas un "roi de circonstance" ?
Mais n'allons pas sur le débat politique ;-)

Ce roman historique (très documenté) vous propose une vision centrée sur Catherine de Médicis, de la cour de François 1er (et ses suivants).
Ce roman commence après la mort de Léonard (Snif car cette personne me passionne, mais lisez https://www.babelio.com/livres/Chauveau-Lobsession-Vinci/61446, si ce personnage vous intéresse) et se termine après le décès de François II.
C'est la vision de femmes, reines, dauphines, favorites, reine mère (en fait régente, non encore appelée ainsi).
Les "guerres" intestines, guerres de pouvoir et d'avoirs.
Des manigances pour limiter l'influence de Diane de Poitiers ou de la favorite Anne de François 1er.
Ne voulant pas divulgâcher, je ne vais pas entrer dans le détail.
Mon ressenti ?
Du plaisir et du savoir.

Cette lecture m'a pris du temps car j'éprouve le besoin de tracer généalogies, mariages de "raison" et contextes belliqueux.
Si vous n'êtes pas tributaire de ce syndrome (mon côté Monk ?), cette lecture vous sera aisée et jouissive.

J'ai découvert l'appellation "moeurs italiennes" (pour les artistes, dont Léonard) et l'interdit de l'église concernant la levrette (qui a permis à Catherine d'être "grosse"... terme de l'époque)

Bref, je ne peux que vous conseiller de lire ce titre !
Oui les femmes "portaient la culotte" à cette époque (et sûrement encore maintenant !)

Amitiés.
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Karin Hann Les lys pourpres
Le XVIème siècle, alors que la monarchie est contestée par les clans, en pleine division religieuse, s'affrontent, en mettant à feu et à sang le Royaume, les favorites de François Ier et de son fils Henri II, Anne de Pisseleu et Diane de Poitiers, sous le regard de la Dauphine, Catherine de Médicis.
Guide fidèle et romanesque de ses luttes d'alcôves devenues guerres et batailles avec leurs lots de trahisons, de victoires et de défaites, Karin Hann tire de ce moment de notre histoire un très efficace roman historique.

Le lecteur penchera pour l'une ou l'autre au gré de la plume de Karin Hann. Guide fidèle et romanesque de ses luttes d'alcôves devenues guerres et batailles avec leurs lots de trahisons, de victoires et de défaites, l'auteur tire de ce moment de notre histoire un très efficace roman historique.
Plus de détails obligerait à entrer dans l'Histoire et les histoires, aussi asseyez-vous, allumer la bougie et éteignez le smartphone et écoutez la voie de Karin Hann : Il était une fois en 1538…

Lien : http://quidhodieagisti.over-..
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Catherine de Médicis est connue comme empoisonneuse, comme mère de rois, comme instigatrice de la Saint Barthelemy.
Karin Hann nous fait connaître la jeune épouse en mal d'enfants, la dauphine aimée par son beau-père mais négligée par son mari, la femme isolée dans une cour où « règnent » les favorites, Anne de Pisseleu, maîtresse de François 1er, et Diane de Poitiers, maîtresse de Henri II, de vingt ans plus jeune qu'elle et qu'elle a accompagné depuis que son père l'a laissé en otage chez Charles Quint après la défaite de Pavie. La première penche vers le protestantisme, la seconde vers le catholicisme, mais soucieuse avant tout de ses propres intérêts.
Une peinture intéressante et très documentée de la vie de cour dans les années 1540, un portrait émouvant de la jeunesse de Catherine.
Dommage que les grands évènements de l'Histoire ne soient que mentionnés qu'en notes de pied de page.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"Il serait juste aujourd’hui qu’on lui rende enfin hommage et que l’on reconnaisse en cette femme le grand roi qu’elle a été."
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"Vous n’imaginez même pas jusqu’où ces deux harpies sont capables d’aller ! Elles finiront par mettre ce royaume à feu et à sang ! Car ce qui devrait rester du domaine privé est rapidement devenu politique ! Diane soutient le clan des catholiques et Anne celui des réformés, et chacune attise la haine de l’autre parti. Vous souvenez-vous de cette épouvantable affaire de Placards
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"Le roi François, paillard qu’il était, ne supportait aucun manquement à la bienséance pense en sa cour. On admettait que l’on puisse lutiner les dames, on tolérait même la bougrerie, mais les bonnes convenances devaient être sauves. Pas question de mettre mon monde un enfant sans titre, sans nom, sans père…"
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"Je n’ai rien à vous reprocher sinon que vous n’aimez pas les gens que j’aime." François Ier à l’adresse de sa favorite.
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" Je voudrais bien voir la clause du testament d’Adam qui m’exclut du partage du monde".
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Vidéo de Karin Hann
1559. le roi Henri II vient de succomber à une blessure infligée au cours d'un tournoi. Son fils François, âgé de quinze ans et marié à Marie Stuart, lui succède. Son règne durera moins d'une année et demie, mais sous la férule du clan des Guises, qu'il laisse gouverner en son nom, s'annoncent les guerres de Religion. Quand il décède, cédant la place à son frère Charles encore mineur, Catherine de Médicis, leur mère, assure alors la régence et ne quittera plus jamais le pouvoir, continuant de se dévouer aux affaires du royaume lorsque Henri, qu'elle a toujours préféré, monte à son tour sur le trône. Cette visionnaire comprend pourtant qu'il sera le dernier Valois et qu'Henri de Navarre ceindra bientôt la couronne pour faire naître la dynastie des Bourbons. Dans l'entourage brillant et cultivé de la souveraine a grandi Isia, sa filleule. Ravissante et bien née, celle-ci possède les atouts qui la destinent à une union avantageuse. Mais son amour de la liberté et sa croisade pour l'égalité des sexes en décideront autrement… Nous retrouvons ici tous les protagonistes des Lys pourpres. Sous la plume exercée et une fois encore richement documentée de Karin Hann s'anime ce fascinant XVIe siècle où, entre exubérance et fureur, les passions s'exacerbent parfois jusqu'au crime, dans une perpétuelle célébration des arts et de la beauté.
Karin Hann, doctorante en lettres, licenciée en psychologie et en histoire de l'art, est notamment l'auteur des romans historiques Althéa ou la Colère d'un roi (Robert Laffont, 2010), Les Lys pourpres (2012), Les Venins de la Cour (2013), Raison souveraine (2015), Reine des Lumières (2017) et L'Audace de la liberté (2022) aux Éditions du Rocher.
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