Le réveil sonne et me réveille brusquement, à 7:30 comme tous les matins.
France Inter annonce, pour une fois cela tranche sur les mauvaises nouvelles, que c'est la journée internationale de la marmotte. Voilà qui va égayer ma journée ! Qui commence avec une séance de lecture du premier tome d'Hannah Swensen. La journée se passe, et je me couche.
Le réveil sonne et me réveille brusquement, à 7:30 comme tous les matins. Europe 1 annonce, pour une fois cela tranche sur les mauvaises nouvelles, que c'est la journée internationale de la marmotte. Voilà qui va égayer ma journée ! Mais… La journée internationale de la marmotte ? Ce n'était pas hier ? Et Europe 1 ? Gageant sur une erreur de fréquence de ma part, et sur celle d'Europe 1, après tout parfois ça arrive, surtout quand on est dans le groupe Bolloré, on n'est plus à une approximation près, je me lève pour vivre cette journée. Qui commence avec une séance de lecture du premier tome de
H. Y. Hanna. Bizarre. Voilà que Hannah a migré des pages intérieures vers le titre ? Pourtant c'est à peu près la même intrigue : une jeune femme ouvre un salon de thé, à Oxford ici et plus à Eden Lake, où un meurtre se produit (mauvais pour les affaires). La jeune fille décide de mener l'enquête, contrevenant par là à celle de Devlin O'Connor, un policier sexy, son ancien premier amour pas vraiment oublié depuis qu'elle a reposé les yeux dessus. Et elle est tellement intelligente (elle sort d'Oxford après tout) qu'elle résout l'enquête !
Voilà l'effet que m'a procuré Les thés meurtriers d'Oxford, celui de lire une espèce de Jour sans fin transposé dans un cosy mystery selon cette recette : prendre les meilleurs éléments de ce genre déjà publiés et les mélanger à sa sauce. L'autrice adapte ainsi la même intrigue que dans Hannah Swensen, qu'elle transpose dans les mêmes typiques Cotswolds que dans Agatha Raisin. Elle a tout de même pris le soin de changer deux-trois détails mais hop ! Après cela, l'affaire est dans le sac. Même les ressorts comiques (le rendez-vous arrangé par la mère de Gemma, l'héroïne, de celle-ci avec le fils de sa meilleure amie, mais aussi ce qu'ils se disent après ça, est du copié-collé) sont identiques.
Ceci étant dit, c'est plaisant, c'est pas trop mal fait, ça permet de se changer les idées entre deux romans plus costauds. C'est déjà beaucoup. Mais un peu d'originalité, c'est trop demander ?