Les thés meurtriers d'Oxford, tome 3 : Flagrant délice

Bienvenue dans le monde réel du travail d'inspecteur, dit Devlin avec un rire sans joie. Il n'y a que dans les romans policiers qu'on te donne tout un tas d'indices et que la résolution de l'affaire est livrée dans un joli paquet avec un ruban sur le dessus.

Susan Bromley, qui fait partie du comité floral de l'église tout comme moi, a une voisine dont la nièce travaille à temps partiel dans les cuisines de Wadsworth, et elle l'a dit à sa tante qui l'a dit à Susan qui l'a dit à Mrs Sutton du bureau de poste pendant qu'elle se faisait coiffer - Susan, je veux dire, pas Mrs Sutton - et Mrs Sutton me l'a dit quand nous sommes passées au bureau de poste de matin pour toucher nos pensions.

Un ambulancier s'approcha de moi et je le repoussai avec impatience;
- Non, non, je vais bien ! Ce sont les vieilles chou...
- Ces vieilles dames que vous devez voir en premier.

L'université d'Oxford s'étendait en réalité sur toute la ville. Elle était composée de près de quarante collèges et un assortiment de bâtiments de départements, de laboratoires de recherche et de bibliothèques - le tout entrecoupé des maisons, marchés et bâtiments originaux de la ville historique d'Oxford. Il n'y avait pas de campus - la ville entière était le campus.

Muesli se précipita et plongea la tête dans le bol. Son contentement commença à remplir la cuisine et je souris malgré moi. Le ronronnement d'un chat satisfait avait quelque chose de merveilleux.

A force d'être maltraité , un chien finit par vous mordre.

Le pire moment pour écrire une lettre de menace à un homme, c'était quand on le retrouvait mort, brutalement assassiné.

Ma mère rayonnait et Helen hocha la tête en signe d'approbation.
- Lincoln, tu n'es pas encore servi ! 'Tiens, prends des choux de Bruxelles au sambal... dit ma mère en commençant à entasser des légumes verts couverts de sauce piquante dans son assiette.
- Euh... merci, tante Evelyn... non, non... c est.... ça ira comme ça... dit Lincoln, désespéré.
Je vis ses yeux sortir de leurs orbites et les larmes monter lorsqu'il prit sa première bouchée, mais, en bon gentleman, il parvint vaillamment à manger quelques morceaux sous l'oeil fier de sa mère. Nos deux pères nous regardaient avec appréhension, comme des prisonniers condamnés qui savaient que leur tour allait arriver. Nous finîmes par venir à bout du repas en mangeant aussi peu que possible et en buvant de grandes quantités d'eau. Enfin, nous pûmes quitter la table à manger et nous nous échappâmes avec gratitude vers le salon.

Tu sais quel est ton problème Gemma ? Tu ne supportes pas de ne pas avoir le contrôle. Tu veux te mêler de tout et tu ne supportes pas de ne pas être assise à la place du chauffeur