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4,35

sur 601 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici le destin tragique de deux soeurs lors de la Seconde guerre mondiale.

La sage Vianne Mauriac se retrouve seule avec sa fille lorsque son mari part au front. Bientôt un officier allemand choisit sa maison pour y "cantonner". Elle l'accueille, impuissante et résignée, se rangeant ainsi du côté de Pétain, afin de protéger sa fille.
De son côté, sa soeur Isabelle, n'est pas prête à se soumettre. Au grand dam de sa soeur, son caractère enflammé la pousse à agir dangereusement. Elle s'installe à Paris et s'engage dans la Résistance française sous le nom de code : "Le Rossignol".

J'ai trouvé ce roman historique parfait pour un début de vacances, idéal pour paresser au chaud sous la couette. Malgré son épaisseur de plus de 500 pages (et un pavé de plus, un ! ! ), il se lit très facilement. Trop facilement, peut-être ? Il faut dire que les différents éléments historiques repris ici sont plutôt "bateau" et archi connus. Tout y passe : l'occupation allemande qui se durcit au fil du temps, les tickets de rationnement et l'attente interminable pour obtenir un malheureux jarret de porc, la répression contre les Juifs, la rafle du Vel d'Hiv, les bombardements anglais, les camps de concentration, les réseaux de résistance de plus en plus organisés et caetera..et caetaera...
Cet aperçu de la seconde guerre mondiale est intéressant, soit, même si on le connaît déjà par coeur mais l'auteure s'est trop souvent contentée de les évoquer sans entrer dans les détails. de plus, ce qui m'a le plus dérangée, c'est que tous ces éléments sont vécus par les deux héroïnes de l'histoire. Pour le coup, le mot"héroïne" prend tout son sens traditionnel ici. L'auteure américaine en a fait deux super women qui traversent la seconde guerre mondiale en accomplissant tout un tas d'actes héroïques ! C'est très romanesque mais peu crédible...

Maintenant, si le but de ce livre est de faire pleurer dans les chaumières, il remplit totalement sa mission. le lecteur (ou plutôt la lectrice), s'il joue le jeu, adhère totalement au caractère rebelle d'Isabelle, s'indigne de celui beaucoup plus prudent de Vianne, suit avec intérêt les malheurs de chacune d'elles, et ne manque pas de pleurer à la fin parce que tout de même c'est triste. Eh oui, la guerre n'est pas toute rose ! On s'en doutait un peu....
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Poser ici ma critique va être compliqué car mon sentiment au sujet de ce livre est très mitigé.
Commençons par le positif : C'est un roman racontant l'histoire de 2 soeurs, durant la 2nde guerre mondiale, en France. Comment survivre en tant que femme durant cette période.
L'histoire est bien écrite, fluide. Cela se lit très facilement et on est happé par l'histoire de ces 2 héroÏnes. Ce livre m'a fait un peu pensé à "la bicyclette bleue" !
Ce qui m'a gênée : des détails m'ont perturbés et cela m'a vraiment empêcher d'apprécier l'histoire à 100 %. J'avoue, j'ai du mal à mettre le point sur ce qui me gêne.
L'auteur décrit des situations parfois sans intérêt.
D'autres périodes de la vie des 2 héroïnes mériteraient parfois d'être plus détaillées.
Des passages du livre m'ont perturbés : Isabelle, 19 ans, fait passer des aviateurs étrangers à travers les Pyrénées en espadrilles !!????
Après un passage accompagné d'un guide, elle effectue ensuite plus de 20 passages. Par le même chemin ??? Elle connaît déjà ce long trajet ? Chaque randonneur en montagne sait qu'il n'est pas évident de s'orienter dans une montagne inconnue. Comment cette jeune parisienne connait elle déjà le trajet, en plein hiver, en pleine nuit (car le passage se faisait de nuit !) ? Je suis et reste sceptique !
L'impression aussi, en lisant ce roman, que la France est un pays minuscule. Isabelle passe de Paris, à la région de la Loire, puis en Espagne aussi facilement en tant de guerre qu'à notre époque en TGV !
Pourquoi appeler le village central de l'histoire Carriveau ? Ce village n'existe pas. L'auteur décrit des évènements ayant eu lieu, site des villes sur le territoire français mais pose l'histoire dans une ville fictive ? Pourquoi ?
De même, les relations au sein de la résistance ont l'air tellement facile.
Bref, j'ai apprécié ce livre en tant que roman, mais je pense qu'au niveau historique, il y a des points faibles.
Pour conclure, sans avoir apprécié à 100 %, j'ai lu cette histoire facilement, et c'est un bel hommage au rôle que les femmes ont eu durant cette période.
La fin de l'histoire est poignante.
A lire, sans tenir compte des détails historiques...
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Malgré une histoire quelque peu convenue , quelques prochronismes et anachronismes littéraires : tee shirt à la place de maillot de corps, saladerie , mot qui est entré dans le dictionnaire en 2011, utilisation d'un poste de radio par Isabelle au pensionnat comme un transistor, découverte postérieure à la fin de la guerre ... et dont l'auteur a conscience puisque, dans ses remerciements, elle évoque des « libertés créatives » , ce roman procure un bon et long moment de lecture (692 pages) . Les descriptions foisonnent, le style est agréable.
Ce récit fait, actuellement l'objet d'une adaptation cinématographique par Michelle MacLaren. Il est précisé dans le synopsis que ce récit s' inspire de l'histoire d'Andrée de Jongh, une résistante belge , une des très rares femmes à avoir été chef de réseau , le réseau Comète, filière d'évasion pour les soldats alliés ce qui ne se perçoit pas tout à fait dans cette lecture, mais peut- être est-ce là aussi une volonté créative de la réalisatrice et du scénariste que de mixer à cette fiction une réalité historique plus consistante. Une des protagonistes du roman, Isabelle Rossignol, alias Juliette Gervaise, qui est sensée incarnée cette résistante belge, a pour modèle une autre héroïne célébré, une britannique, Edith Cavell, une infirmière fusillée par les Allemands pour haute trahison, pour avoir permis l'évasion d'un grand nombre de soldats alliés de la Belgique alors sous occupation allemande, pendant la Première Guerre mondiale.
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J'ai eu envie de lire ce livre qui avait été proposé il y a peu dans le cadre d'une lecture commune proposée sur la Ronde des livres.
On suit deux soeurs Vianne et Isabelle, soeurs dont la rivalité est palpable, à partir de 1939 et durant toute la seconde guerre mondiale. Elles sont opposées dans bien des domaines. Grâce à de nombreux aller-retours dans le passé, on comprend qu'elles ont été rejetées par leur père, à la mort de leur mère. Vianne, plus âgée que sa soeur, a fait sa vie rapidement. Isabelle s'est sentie rejetée une nouvelle fois.
Elles se retrouveront au début de la guerre. Et suivront des parcours différents même si au final, elles seront toutes les deux amenées à prendre des risques pour en sauver d'autres...
Le rôle des femmes durant la guerre est bien décrit. On souffre avec elles de faim, de froid, d'impuissance devant l'occupant. Mais on comprend bien que tous les soldats allemands n'avaient pas la même attitude et que pour beaucoup, ils ne faisaient qu'obéir aux ordres et essayaient pour certains, dans la mesure du possible, d'atténuer les désagréments liés à leur présence. C'est ce qu'a essayé de faire Beck vis-à-vis de Vianne et de sa fille Sophie lorsqu'il a été amené à partager leur maison. Rien à voir avec son successeur...
La lecture a été plaisante, bien que ce ne soit pas un coup de coeur pour moi. J'ai peut-être été gênée par le côté trop romancé à mon goût de ce livre.
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Le destin de deux soeurs que tout oppose pendant la seconde guerre mondiale. Une écriture simple pour décrire les horreurs de la guerre et le rôle des femmes. Une fois le roman terminé j'ai eu l'impression de l'avoir déjà lu, en effet l'occupation, les atrocités commises, les tickets de rationnement, le sort des enfants juifs, les réseaux de la résistance, les camps de concentration, la libération, tout cela a été traité dans beaucoup de livres et celui de Kristin Hannah n'apporte aucune surprise ni dans le style, ni dans le déroulement de l'action. Un bon moment de lecture cependant.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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L'histoire est bonne et intéressante mais il y a trop de poncifs et d'irréalisme dans ce livre pour y rentrer réellement dedans.
Les résistants ont été très naïfs et mal organisés au début de la guerre, et la majorité l'ont payé de leur vie, mais qui croirait qu'ayant pris la précaution de donner une fausse identité à une personne pour la protéger, il l'affublerait d'un nom de code étant son réel patronyme ?
Les circonstances de la mort d'une des soeurs est un grand classique : l'héroïne malade retrouve enfin son grand amour, et ... s'écroule dans ses bras ; On se croirait dans la Traviata ! Pour l'originalité on repassera.
Je pourrai énumérer d'autres poncifs émaillant le texte mais ce serait lassant (une soeur sage et donc soumise, l'autre rebelle et donc héroïque, le bon et le mauvais allemand, etc.)

Ceci dit la lecture est agréable mais aussitôt fermé aussitôt oublié.
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Le chant du rossignol de Kristin Hannah, lu par Carine Obin, Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Matthieu Farcot, Audible studios, 2017 (1ère édition en français : Michel Lafon, 2016)

Une fresque familiale de 1939 à nos jours autour des destins croisés de deux soeurs.
Viane Mauriac vivait à Carriveau, un village dans la Loire. Se retrouvant seule avec sa fille, après le départ de son mari pour le front, elle se voyait confrontée à l'occupation allemande, à l'obligation de partager sa maison avec des officiers nazis ; ses amis et voisins juifs, communistes, francs-maçons devenaient des parias avant, pour certains, d'être déportés pour ne jamais revenir… Viane luttait pour survivre, nourrir sa fille avec les aléas du rationnement ; elle devait aussi faire profil bas avec les Allemands qui cantonnaient chez elle.
Isabelle, la jeune soeur de Viane, avait un tempérament beaucoup plus rebelle ; impétueuse et pleine d'idéaux, partie pour Paris, elle s'était très vite engagée dans la Résistance sous le nom de code "Le Rossignol" et faisait régulièrement passer des aviateurs anglais en Espagne.

L'écriture est fluide et captivante ; les personnages sont très attachants.
Le récit est enchâssé dans les souvenirs d'une des deux soeurs, âgée et malade, vivant aujourd'hui aux Etats-Unis et invitée à une commémoration à Paris. Ce procédé sert d'écrin au récit et rattache le passé au présent, évoque la mémoire collective, relie l'intime à la sphère publique.

Au premier abord, j'étais très emballée par ce livre ; la version audio, lue par Carine Obin, est très agréable à écouter et sincèrement, j'avais hâte de replonger dans ce roman. J'étais à mon affaire, appréciant particulièrement les romans historiques reliant les faits avérés aux gens ordinaires. de plus, l'autrice a choisi de valoriser les portraits féminins.
Rédigeant cette chronique une dizaine de jours après avoir terminé ma lecture, mon enthousiasme est un peu retombé…
L'intérêt ou les faiblesses de ce roman, selon le moment où je me situe, résident peut-être dans le point de vue et la manière de faire d'une autrice américaine sur un pan de notre Histoire nationale. Même si l'ensemble est sans doute documenté, certains détails m'ont un peu gênée… Ainsi, la facilité avec laquelle Isabelle entre dans la résistance et traverse les Pyrénées, par exemple, ou encore certaines retrouvailles ou coïncidences, vraiment capillotractées... de même, certains enchaînements dans les péripéties sont tellement sans surprises ou, au contraire, trop peu crédibles que, passés l'émotion ou autre effet ressenti sur l'instant, leur déroulé interroge et la réflexion casse le charme. Et je ne parle pas de quelques anachronismes relevés çà et là…
Ce roman illustre pratiquement tous les cas de figure de la vie en France sous l'occupation allemande depuis la collaboration abjecte jusqu'à l'héroïsme exemplaire en passant par les difficultés du quotidien… C'est trop exhaustif.

Un roman un trop romanesque, hollywoodien…


Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Avec le chant du rossignol, Kristin Hannah nous raconte l'histoire de deux soeurs, de deux destins et de deux façons de survivre à la guerre et à l'envahisseur.

J'avais lu des avis tellement dithyrambiques depuis sa parution en 2016 que je m'attendais à lire une vraie pépite. Or, c'est, de mon point de vue, loin d'être le cas.

Certes c'est un bon roman historique, plutôt bien documenté mais non exempt d'erreurs sur la seconde guerre mondiale. L'autrice coche tout ce qu'on attend à trouver sur un roman se déroulant à cette période : la mobilisation, l'exode, le rationnement, l'occupation, la résistance, la déportation, le retour des camps.

Mais à vouloir tout aborder, tout est finalement un peu trop survolé mais il fait la part belle au rôle des femmes, souvent minoré par les historiens, réalisateurs ou romanciers et cet aspect m'a beaucoup plu.

Les femmes, la moitié de l'univers, qui ont agit dans l'ombre, qui ont attendu le retour d'un mari, d'un frère, d'un fils, qui se sont battues pour nourrir leurs enfants, qui ont protégé une amie, une collègue ou un voisin, qui se sont battues pour garder une France libre, qui ont vu l'horreur, qui ont subi la violation de leur corps, de leur âme, qui ont vécu l'occupation dans leur chair.

Les deux héroïnes m'ont plu et elles incarnent bien la figure de résistantes. Isabelle est une résistante de la première heure qui prendra beaucoup de risques pour aider les aviateurs en détrasse mais Vianne ne sera pas en reste à son échelle, depuis son village de Carriveau.

Si je retiens ce bel hommage aux femmes, j'ai tout de même des bémols. Tout d'abord, la mise en place, trop longue du roman, car avant de rentrer dans le vif du sujet, que de pages inutiles à mon goût. le roman n'est d'ailleurs pas exempt de longueurs dont je me serai bien passée. de ce point de vue, ce n'est pas du tout un page-turner.

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Pour moi, il est essentiel de lire, relire et encore lire des livres traitant de la 2 ixième guerre mondiale, pour se rappeler, ne pas oublier et surtout ne pas répéter une troisième fois. J'ai apprécié l'angle choisi pour ce roman.. deux soeurs menant chacune un combat différent, chacune jugeant l'autre mais toutes deux ayant finalement contribué à la victoire.

Ce qui m'a un peu agacée, c'est que ce roman ayant un sujet aussi intense et profond était parfois traité avec légèreté, facilité menant à mon appréciation mitigée.
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J'ai reçu ce livre en cadeau. La gommette 2 millions de lecteurs et l'annonce d'une adaptation cinématographique en cours ont évidemment influencé l'amie qui m'a fait ce présent.
Tout annonçait un best-seller, du moins un excellent roman historique sur la période de la 2e GM en France. le sujet : le destin tragique de deux soeurs françaises, chacune devenant résistante à leur manière. Dernière page lue hier soir et je vous annonce de suite que ce n'est pas le livre du siècle (très étonné des 2 millions de lecteurs). Il a des qualités, il se lit vite et sans effort, l'histoire jonglant entre les deux héroïnes. A noter que la fin sauve un début un peu cliché où Kristin Hannah enfile maladroitement les éléments historiques comme des perles, donnant l'impression d'écrire avec un livre d'histoire de lycée à portée de main. Mais le point noir de ce roman, ce sont les trop nombreuses invraisemblances de la trame, auquel s'ajoute la méconnaissance apparente de la géographie française de l'auteure. Comment peut-on imaginer crédible l'action de la plus jeune des soeurs (19 ans et parisienne) qui en un claquement de doigts se transforme en « super » passeuse de pilotes abattus de Paris en Espagne avec le franchissement des Pyrénées à pieds avec une impression que tout cela se fait en quelques jours et à vitesse grand V. Juste le passage de la ligne de démarcation aurait suffi. Ensuite des coïncidences faciles, comme un pilote anglais errant dans Paris occupé qui tombe (ouf !) juste, comme il faut sur l'héroïne qui rejoignait une réunion de résistants (je sais, ce n'est qu'un roman…), des personnages mal-travaillés, comme le (mauvais) père, alcoolique à s'écrouler ivre-mort chaque soir, mais résistant-faussaire de carte d'identité, infiltré dans l'administration allemande. Moyennement crédible. La gestion des personnages secondaires ne m'apparait pas vraiment maîtrisée et frustre le lecteur (l'amant de la plus jeune des soeurs, le premier officier allemand logé chez la seconde, etc.). S'ajoute que certaines périodes de la vie des deux personnages mériteraient d'être plus fouillées. Une interrogation aussi : pourquoi et comment l'héroïne qui raconte l'histoire est-elle devenue Américaine en apparence fortunée, alors qu'issue d'un milieu rural ? Pour conclure, je dirai que ce roman ne laissera pas chez moi un immense souvenir, qu'il n'est pas parfait, même si j'ai néanmoins apprécié sa lecture distrayante.
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