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Critique de Nadael


Voilà qu'Hercule Poirot, personnage créé par Agatha Christie, fin limier à l'allure de dandy et à la moustache impeccablement cirée, connu pour résoudre les enquêtes les plus ardues grâce à ses petites cellules grises, reprend du service. En effet, le petit-fils de la reine incontestée du roman policier a donné carte blanche à Sophie Hannah – auteure anglaise de polars – pour écrire une nouvelle histoire mettant en scène ce cher Poirot.
Cette nouvelle enquête se déroule à Londres où le détective à la retraite passe quelques semaines de vacances dans la pension de famille de Madame Blanche Unsworh. En se rendant au Pleasant's Coffee House afin d'y savourer un des meilleur café de Londres (ne lui parlez surtout pas de thé!), il n'aurait jamais imaginé que ce lieu serait le point de départ d'une affaire à laquelle il prendrait part.
Tranquillement installé devant sa tasse de café donc, Poirot semble perdu dans ses pensées quand une jeune femme fait irruption dans la pièce, complètement affolée. Elle ne tarde pas à s'asseoir près de Poirot et se confie à lui d'une manière confuse. On voudrait l'assassiner... Une phrase interpelle le détective juste avant qu'elle parte précipitamment : « Je vous en prie, que personne ne leur ouvre la bouche ».
Lorsqu'il rentre à la pension, son voisin de pallier, Edward Catchpool, qui n'est autre qu'un jeune inspecteur de police, lui dit quelques mots sur des meurtres qui viennent d'être commis dans un grand palace londonnien. Trois victimes ont été retrouvées dans trois chambres d'un grand hôtel, une à chaque étage, tous dans la même position, un bouton de manchette en or enfoncé dans la bouche avec le même monogramme : PIJ. Evidemment, Poirot fait le rapprochement entre ces meurtres et les mots dits par la femme du Pleasant's Coffee House.
Sans perdre de temps, l'ancien détective propose son aide au jeune inspecteur. Il deviendra vite son mentor, dirigeant lui-même les opérations dans les rues de la capitale, arpentant les couloirs de l'hôtel Bloxham, envoyant Catchpool en éclaireur dans le village où tout a dû commencer bien des années auparavant qui renferme de vieux secrets, des commérages et autres jalousies. Fidèle à son habitude, le détective interroge chaque protagoniste lié à l'affaire, relève les moindres détails, ordonne les faits à la manière d'un puzzle et expose avec habileté la vérité dans un grand final où il se met en scène devant tous les personnages liés de près ou de loin aux meurtres.
Une enquête bien ficelée, un détective qu'on est ravi de retrouver avec ses petites manies et sa suffisance, du suspense, des fausses-pistes et autres rebondissements, l'humour anglais... deux bémols tout de même : certains dialogues obsolètes à mon goût et une scène finale beaucoup trop longue et quelque peu alambiquée.

Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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