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EAN : 9782213643298
199 pages
Fayard (25/03/2009)
4.67/5   3 notes
Résumé :

Un homme pleure. Star de la scène rock alternative, il a tenté de concilier passion et famille, mais " sex, drugs and... " n'est pas un mythe, et la scène et sa folie de vivre ont tout emporté. Lorsque sa fille disparaît brutalement, ce père sombre dans un désir effréné de vengeance. Planter le monstre qui lui a pris son enfant, l'effacer, pour faire taire la douleur de n'avoir pas su la protéger. Il fonce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Que fait un père après la mort de sa fille?
Il remonte le fil du temps, se remémore son enfance, ses parents, sa vie.
Il repense à sa femme, la seule, l'unique, celle qu'il a trompée, trahie, mais qui lui a pourtant fait le cadeau de cette enfant.
Il revoit toute sa vie, sa carrière, ses succès, sa musique, ses priorités, ses dérives, ses choix, ses erreurs.
Il se sent coupable de l'avoir mal aimée, de n'avoir pas su la protéger, d'avoir permis que l'inimaginable se produise.
Il pleure, il crie, il hurle, il lui parle une dernière fois et invente ses réponses.
Il réclame vengeance et fourbit ses armes pour tuer de ses mains celui qui a commis l'irréparable.


Que fait un homme après la mort de sa fille?
Il en crève tout simplement, rattrapé par son passé, par ses erreurs, par ses démons, par la vie qui n'est plus possible sans elle.


L'histoire sans fards d'un homme qui se met à nu pour une dernière explication avec sa fille.
Un livre coup de poing, écrit avec le coeur, avec les tripes.
C'est beau, c'est fort, c'est triste, c'est à lire.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je vais te crever, Arnaud. Sitôt que tu seras sorti de taule. Dans la rue, dès ton premier pas d’homme libre. À peine auras-tu humé à pleins poumons l’air du dehors qui sent si bon la ville et l’avenir, que je te crèverai. T’auras encore, gaufré dans tes neurones, le bruit des clés, le cliquetis des serrures, le mauvais café réchauffé au micro-ondes dans une gamelle de petits pois, les chaussettes putrescentes de ton compagnon de misère, ses pets soufrés, ses couinements quand il se branlait, le shit ramené sous la langue au parloir par ton frangin et que tu te cantinais dans l’anus, les cafards grouillant sur le joint moisi en silicone de la douche commune, la peur de se faire enculer, le robinet où t’allais boire, son baiser rouillé sur tes lèvres, son eau de javel, la crasse, partout, les traces de merde dans les chiottes immondes, la promiscuité et la solitude, le jour qui veut plus se lever et qui finit par s’écorcher au grillage de la fenêtre, les matons alcooliques qu’il faut appeler « s’il vous plaît,surveillants », l’interdiction de rire ou de pleurer, ta bite et ton cerveau laissés aux vestiaires… T’auras encore les barreaux tatoués dans ta chair que je te crèverai.
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C’est lui ou moi. Lui et moi. Parce qu’à mon tour je vais crever. Je vais mourir de haine comme d’autres meurent d’amour, dans le ravin, dans la faille. Comme les canassons dans le fossé, sous l’exode, harassés, flapis, les babouines retroussées sur une écume asséchée par l’herbe amère. Flancs montgolfière, vaisseaux saillants, cœur en hoquet, panse variqueuse, sabots animés d’un dernier soubresaut, blatérant, déblatérant contre le ciel et ses déclarations mensongères, jet de bave purulent au trou du cul de l’Univers. Pisser dans les novae, ensemencer les nébuleuses.
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Voleur de bonheur et d’innocence, voleur d’enfant, tueur d’enfance. Celle de Julia, la mienne aussi, par ricochet. Et me remémorer toutes ces années passées, c’est comme les décongeler : elles dégoulinent sans consistance puis se re-coagulent, emprisonnant dans leurs moraines les germes pathogènes d’une indicible violence.
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Pour nous, les vivants, les substantifs gardent encore leur importance. « Cul » est un mot sans grossièreté, pointu et dodu, candide, dégourdi, jouissif. Spontané et innocent comme la phrase que tu m’avais rapportée en rentrant de l’école :
– Ta mère à poil en slip de guerre !
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On peut pas se construire uniquement sur des choses dont on est fier
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