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Citations sur Contes (104)

"Réjouis-toi de ta jeunesse , disaient les rayons du soleil, réjouis-toi de pousser et d'être en bonne santé, de la jeune vie qui est en toi!"
Et le vent embrassa l'arbre, et la rosée versa des larmes dessus, mais le sapin ne comprit pas.

-"Réjouis-toi avec moi!" disait l'air, disait la lumière du soleil. "Réjouis -toi de ta saine jeunesse au grand air!"
Mais il ne se réjouissait pas du tout..............................................................
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"Fini ! fini ! dit le pauvre arbre.
Si, au moins, je m'étais réjoui pendant que je le pouvais ! fini ! fini !"

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Samedi

—Vas-tu me raconter des histoires maintenant? dit le petit Hjalmar.

—Nous n'avons pas le temps ce soir, dit Ole en ouvrant au-dessus du petit son plus beau parapluie. Regarde ces Chinois!

Et tout le parapluie ressemblait à une grande coupe chinoise ornée d'arbres bleus et de ponts arqués sur lesquels des petits Chinois hochaient la tête.

—Il faut que le monde entier soit astiqué pour demain, dit encore Ole, car c'est dimanche. Mon plus grand travail sera de descendre toutes les étoiles pour les astiquer aussi. Je les prends toutes dans mon tablier mais il faut d'abord les numéroter et mettre le même chiffre dans les trous où elles sont fixées là-haut afin de les remettre à leur bonne place.

—Non, écoutez Monsieur Ferme-l'œil, vous exagérez, s'écria un portrait accroché sur le mur contre lequel dormait le petit garçon. Je suis l'arrière grand-père de Hjalmar. Merci de lui raconter des histoires, mais vous ne devriez pas lui fausser ses notions. On ne peut pas décrocher les étoiles et les polir.

—Merci à toi, vieil arrière-grand-père, mais moi je suis encore plus ancien que toi, je suis un vieux païen, les Romains et les Grecs m'appelaient le dieu des Rêves. J'ai toujours fréquenté les plus nobles maisons et j'y vais encore; je sais parler aux petits et aux grands! Tu n'as qu'à raconter à ton idée maintenant.

Ole Ferme-l'œil partit là-dessus en emportant son parapluie.
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On me remplit de terre. Pour un théière, c’est être enterrée, mais dans cette terre, on mit un bulbe de fleur. Qui l’avait mis, qui l’avait donné, je ne sais pas. Donné, il fut, en compensation des feuilles chinoises et de l’eau bouillante, en compensation de l’anse brisée et du bec, Et le bulbe était dans la terre, le bulbe était en moi, il devint mon cœur, mon cœur vivant, jamais encore je n’en avais eu un pareil.
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La Reine des Neiges: la suite.
Maintenant seulement on pourrait voir, pensaient-ils, quel air avait vraiment le monde et les hommes. Ils couraient de tous côtés avec ce miroir et, pour finir, il n'y eut pays ou personne qui n'y eût été défiguré. Alors ils voulurent aussi s'envoler vers le Ciel pour se moquer des anges et de Notre-Seigneur. Plus ils volaient haut avec le miroir, plus fort il grimaçait, à peine s'ils pouvaient le tenir. Ils s'élevèrent de plus en plus près de Dieu et des anges. Alors le miroir grimaçant fut pris de vibrations si effroyables qu'il leur échappa des mains et se précipita sur le sol ou il vola en centaines de millions, de milliards de morceaux, et davantage encore, et donc, il fit précisément encore plus de malheurs qu'avant.
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La Reine des Neiges (suite)
Car certains morceaux avaient à peine la taille d'un grain de sable, ils volèrent à la ronde par le vaste monde et là où ils arrivaient dans les yeux des gens, ils y restaient, et alors ces gens voyaient tout de travers ou n'avaient de regard que pour ce qui n'allait pas dans une chose, car chaque petit fragment de miroir avait conservé les mêmes vertus que le miroir tout entier. Certaines personnes reçurent même un petit bout de miroir dans le coeur, et alors, chose absolument affreuse, ce coeur devint comme un bloc de glace. Quelques morceaux de miroir étaient si gros qu'on s'en servit comme de vitres, mais à travers ces vitres-là, il ne valait pas la peine de voir ses amis.D'autres fragments passèrent dans des lunettes, et il ne faisait pas bon mettre ces lunettes-là pour bien voir et être juste. Le Malin riait à s'en crever le ventre et cela le chatouillait délicieusement. Et il restait de petits bouts de verre qui flottaient en l'air. Ecoutons donc!
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Chose affreuse, en effet, pensa le soldat de plomb. Mieux vaut pourtant être seul que se voir oublié.

La vieille maison
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La reine des Neiges (encore!)
Dehors, la neige voltigeait.
Ce sont des abeilles blanches qui essaiment, disait la vieille grand-mère.
Elles ont aussi une reine? demandait le petit garçon qui savait que, parmi les vraies abeilles, il y en a une.
Mais oui, disait la grand-mère. Elle vole là où elles sont les plus serrées. C'est la plus grosse de toutes, jamais elle ne reste tranquille par terre, elle se renvole dans le nuage noir. Bien des nuits d'hiver, elle vole par les rues de la ville et jette un coup d'oeil par les fenêtres qui, alors, gèlent merveilleusement comme si elles se couvraient de fleurs.
Oui, j'ai vu ça, disaient les enfants, et ils savaient ainsi que c'était vrai.
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Sa vieille grand-mère, la seule personne qui ait été bonne pour elle, mais qui n’était plus de ce monde, lui avait dit : « Une étoile qui tombe, c’est une âme qui monte à Dieu. » […].
Vite, vite, elle frotta toutes les allumettes qui restaient dans le paquet pour retenir grand-mère aussi longtemps que possible. Et les allumettes brillaient d’un éclat plus vif que celui du jour. Jamais grand-mère n’avait été si belle. Elle pris la petite fille dans ses bras et, ensemble, joyeuses, elle s’envolèrent, si haut, si haut, là où il n’y a plus ni froid, ni faim, ni crainte : elles étaient chez le bon Dieu.
Quand paru le matin glacial, dans le coin entre les deux maisons était assise une petite fille, les joues un peu roses et le sourire aux lèvres… Morte, morte de froid, le dernier soir de l’année. Le jour de l’an se leva sur le corps chétif et sans vie qui tenait dans sa petite main raidie les restes d’une allumette brûlée.
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L'empereur de Chine avait le plus beau jardin du monde .Il était rempli d'arbres aux feuillage délicat , de ruisseaux scintillants et de fleurs au parfum délicieux ornées de clochettes en argent qui tintaient joliment dans la brise .

Le Rossignol et l'Empereur de Chine .
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L’hiver fut des plus rigoureux : le caneton était obligé de nager sans repos pour empêcher l’eau de geler. Cependant, chaque nuit, la glace l’enserrait de plus près, et il devait redoubler d’efforts pour que le cercle menaçant ne se referme pas tout à fait. Enfin, épuisé, il ne bougea plus et fut pris dans la glace. Le lendemain matin, un paysan l’aperçu en passant, alla briser la glace avec son sabot et porta le caneton à sa femme qui le rappela à la vie
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