AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782491852023
160 pages
Editions du Retour (09/09/2020)
5/5   2 notes
Résumé :
La violence est difficile à apprécier de façon impartiale. La différence entre une approche objective et le « ressenti » est telle que différents points de vue peuvent sembler irréconciliables. Plus problématique encore : la violence des uns peut constituer un soulagement et un espoir pour les autres. Dans ces conditions, on ne voit pas bien comment on pourrait soutenir que le monde dans son ensemble est de moins en moins violent. On remarque à ce propos que, même s... >Voir plus
Que lire après La violenceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
" "Faut-il désespérer de l'humanité?" demande Laurence Hansen-Love. Notre époque est celle d'une mondialisation génératrice d'inégalités abyssales, de migrations massives, du terrorisme, de guerres régionales qui forcent l'épouvante, des féminicides, des écocides. La violence est considérée dans cet essai comme le "virus mutant" du mal qui saisit le genre humain aujourd'hui et le rend "si féroce et si négligent du bien commun". Prise en ce sens, qui n'est pas celui de la seule diminution chiffrée des crimes commis au cours de l'histoire, on ne peut pas considérer qu'elle serait en train de s'éteindre au profit de la civilisation.
Qu'est-ce qui l'explique? C'est une véritable enquête, qui progresse grâce aux apports de la sociologie, de la psychanalyse et de la psychiatrie, de l'histoire, de la politique... et bien sûr de la philosophie, que mène Laurence Hansen-Love. Sa conclusion n'est pas univoque et n'ignore pas les situations concrètes (on pense à la Résistance) où la violence subie rend l'action violente nécessaire. Mais, quelles que soient les circonstances, la violence résulte d'une faiblesse: celle de l'incapacité (de l'impossibilité, dans le cas qui vient d'être cité) de faire face à une situation qui nous échappe, et nous effraie. "Le propre de l'homme n'est pas la violence, mais la pensée", affirme l'auteure, pour qui la pensée n'est ni la culture ni l'intelligence, mais cette activité mentale "qui nous prémunit contre l'indifférence à la souffrance des autres". Et qui conduit aujourd'hui selon elle, puisqu'il y a tant à transformer, à un engagement de "non-violence révolutionnaire".
Voilà un livre "savant", mais d'un style clair et accessible. On le referme plus éclairé sur le sujet.
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (1)
NonFiction
24 septembre 2020
Dans son dernier ouvrage Laurence Hansen-Løve poursuit son enquête sur la possibilité d’un espoir rationnel en l’humanité, par-delà le constat d’une violence qui en semble paradoxalement constitutive.
Lire la critique sur le site : NonFiction

autres livres classés : débatsVoir plus


Lecteurs (6) Voir plus



Quiz Voir plus

Philo pour tous

Jostein Gaarder fut au hit-parade des écrits philosophiques rendus accessibles au plus grand nombre avec un livre paru en 1995. Lequel?

Les Mystères de la patience
Le Monde de Sophie
Maya
Vita brevis

10 questions
437 lecteurs ont répondu
Thèmes : spiritualité , philosophieCréer un quiz sur ce livre

{* *}