Dès 1912, dans Totem et tabou, S. Freud place le deuil comme ouverture à la vie psychique, à la pensée. Dans le suspens momentané qu'introduit la vue du cadavre de la personne aimée en surgissent la mémoire et le regret. Et c'est bien toujours de l'absence de la mère et du sein qu'en naissent, en la psyché de l'enfant, les représentations qui permettent de la supporter. Lorsque l'absence dure et signe la perte, le travail de deuil va se déclencher. Il n'est p... >Voir plus