L'auteur apprend la véritable identité de son père décédé en découvrant le livret militaire de son grand-père.
Pour tenter de comprendre l'énigme familiale, il ouvre, l'une après l'autre, les portes grinçantes de la maison de ses grands-parents, une gare sans train située à Dun-le-Palestel dans la Creuse jusqu'à la chambre de Stella, qui expose sur un mur, en fait de gravure coquine, le secret bien gardé de la famille.
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J'ai essayé d'étirer cette lecture car le livre est court et sujet et ton m'ont captivée. Ce que j'ai le moins aimé : malgré une construction claire des chapitres, la présentation un peu trop subtilement enchevêtrée des êtres, des temps et des espaces fait qu'à un moment j'ai pris des notes et que malgré cela le sentiment de peut-être laisser échapper des éléments utiles à la compréhension n'a pas cessé. Et puis à trois ou quatre reprises des constructions de phrases curieuses. Ce que j'ai aimé : tout le reste, l'évocation de ces multiples fragmentations de vie, d'espaces et d'identités que l'auteur tente de remonter, la précice et jubilatoire présence des multiples objets techniques - qui ne contiennent rien d'autre que de l'humain -, la vérité de ces souvenirs d'une famille dans une France encore délicieusement semi rurale. Et puis aussi la lointaine et discrète parenté houellebecquienne de cette autofiction. Ce qui brise le plus le coeur est sans doute l'indifférence maternelle. J'ai apprécié cette lecture. Je la recommande.
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