« C'était comment ?
- Long. »
L'auteur me retire les mots du clavier… Il ne se passe effectivement pas grand-chose dans ce roman très lent, encombré de descriptions inutiles, et sans aucun suspense – ni même d'intrigue véritable. le récit est aussi monotone que la triste vie du héros, entre misère, chômage et trafics de gangs locaux qui s'entre-tuent. Les dialogues sont pauvres, Daniel le taciturne n'échangeant pas plus de trois phrases avec ses interlocuteurs, y compris avec sa femme Sarah et sa fille Madelyn. L'adolescente, qui comprend bien plus de choses que son père ne le pense et qui semble vouloir suivre sa trace en jouant des poings, est selon moi le personnage le plus intéressant de l'histoire mais il n'est jamais développé. Quant à la boxe, il faut attendre le premier tiers du livre (soit une centaine de pages) avant qu'elle ne fasse son apparition. Avant ça, il s'agit davantage de bagarres et autres règlements de compte que de véritables combats. Mais là encore, lorsque Daniel décide de reprendre l'entraînement, celui-ci est aussi laborieux que le récit… Tout n'est que douleur physique et souffrance psychologique. Et ce que l'on pensait le thème central du livre n'est évoqué que de manière épisodique. Si l'action est un peu plus présente sur la fin, elle reste néanmoins banale.
Bref une lecture dont j'aurai pu me passer si elle ne m'avait été offerte par Babelio…
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